Elizabeth I, Tome 1 : Lady Elizabeth

Installez-vous confortablement, que je vous raconte comment j'en suis arrivée à lire ce formidable récit, écrit par Alison Weir, autrice britannique que je ne connaissais pas du tout, bien qu'elle ait remporté le Grand Prix du Roman Historique 2024 avec Catherine d'Aragon : La Première Reine.

L'an dernier, avec une poignée de potes, nous avions décidé de lire la biographie de Marie-Antoinette du grand Stefan Zweig.

Enchantées par notre lecture et déterminées à ne pas nous arrêter en si bon chemin, avec les copines, nous nous sommes tournées vers une autres biographie du même auteur, celle de Marie Stuart.

Cette entrée en matière me permet de vous faire savoir que j'ai adoré ces écrits, sur lesquels je n'ai pas écrit de retour.

En lisant Marie Stuart, je découvre la rivalité (le mot est faible) entre celle-ci et la reine Elizabeth d'Angleterre.

N'ayant pas fait d'études, j'ignore si tout ça s'apprend à l'école, mais du peu que j'ai étudié, c'était très mal fichu, tout en vrac, passant d'une époque à l'autre, sans cohérence apparente.

Pourtant, j'adore l'Histoire (pour la géographie, il faudra voir quelqu'un d'autre).

Bref, donc, après avoir fini ma lecture de Marie Stuart, j'ai cherché un bouquin, de préférence écrit par une historienne, qui parle d'Elizabeth.

Voilà comment je suis tombée sur Alison Weir... et j'en suis fan.

La petite Elizabeth a 3 ans quand nous la rencontrons.

Une enfant surdouée qui sait déjà lire, écrire et compter.

Très intelligente, son sens de l'observation est déjà aiguisé et elle remarque très vite que son gouverneur l'appelle lady Elizabeth, alors que la veille encore il l'appelait "princesse".

Le gouverneur lui répond que ce sont les ordres de son père, le roi Henri VIII.

Cette réponse qui n'en est pas une frustre la gamine.

La raison de ce changement de titre lui est expliquée le lendemain, quand sa soeur Marie lui rend visite pour lui expliquer que sa mère, Anne Boleyn, avait commis un crime de lèse-magesté et été exécutée.

C'était encore l'époque où Marie, surnommée plus tard Bloody Mary, adorait encore sa petite soeur, qui le lui rendait bien.

Elizabeth adore son père, qui la chérit également.

Henri VIII, je connais, Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un homme sensible, aimant ses enfants, surtout la cadette, aimant ses femmes tant qu'il ne leur a pas fait couper la tête.

Les Tudor, contrairement à d'autres pans de l'Histoire, je connais.

J'adore tout particulièrement l'histoire de l'Angleterre, alors maintenant que je suis tombée sur un filon (voire deux puisque mes recherches m'ont dirigée ver un autre auteur), je vais l'exploiter.

Tout le récit est narré par Elizabeth, bien qu'écrit à la 3e personne du singulier.

Il est émaillé de citations et foisonne de détails passionnants.

En fin d'ouvrage, Alison Weir précise que les dialogues sont basés sur les dires réels des personnes ayant vécu à cette époque.

Elle a bien entendu pris quelques libertés pour regrouper certains échanges qu'il aurait été trop fastidieux de relater séparément.

L'un des événements très important de la vie d'Elizabeth n'est pas certifié, mais ça, même moi je le savais.

Et puis après tout, je vais vous laisser le découvrir en lisant cet excellent ouvrage.

Alison Weir a tout bon.

C'est une grande autrice que je regrette de ne pas avoir connue avant.

Mais je vais me rattraper.

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"Lady Elizabeth" est un roman historique tout simplement passionnant. Alison Weir nous y livre un portrait captivant de la reine Elizabeth, depuis son enfance jusqu'à son accession au trône d'Angleterre. L'autrice réussit brillamment à nous plonger dans la vie de cette grande figure historique. Utilisant un style et un vocabulaire légèrement modernisés tout en respectant autant que possible les codes de l'époque, elle fait preuve d'une grande pédagogie pour nous faire comprendre les éléments historiques, la complexité des enjeux politiques, sociaux et religieux de l'époque ainsi que les arbres généalogiques et les alliances.

Elle relate le véritable vécu de la future reine, tout en y ajoutant des éléments romancés basés sur des rumeurs de l'époque, ce qui enrichit son récit et approfondit le portrait d'Elizabeth Ire. Passionnée d'histoire et des grandes figures féminines, j'ai été conquise par cet ouvrage. Elizabeth n'était pas une héroïne de fantasy, certes, mais il est indéniable qu'elle était une femme épatante, intelligente et dotée d'une force de caractère hors du commun. Face aux complots de l'époque, à la déchéance de sa mère et à la perte de ses titres, cette femme a lutté pour devenir la reine emblématique que nous connaissons aujourd'hui. Elizabeth Ire était sans conteste ce que l'on appellerait aujourd'hui une femme "badass".

Aux amoureux de l'histoire, de la Renaissance et des femmes fortes, je ne peux que conseiller cet ouvrage, qui a été un véritable coup de cœur.

J'ai apprécié cette lecture qui sort de mes thèmes habituels. Il faut dire que le sujet se prête à la fiction, vu comment la vie d'Elizabeth Tudor a été apparemment remplie ! Entre romances, scandales, intrigues, complots et tyrannie, on ne s'ennuie pas à la cour anglaise et si la doctrine religieuse était un peu trop présente à mon goût, elle était évidemment indispensable à l'histoire puisqu'au cœur des enjeux des divers règnes.

J'étais un peu mitigée au début car l'autrice nous présente une lady Elizabeth âgée de 2 ans et qui a déjà la vivacité d'esprit d'un enfant de 6 ans. Question crédibilité, ça se pose là (bien que l'autrice s'en justifie dans une note à la fin du livre). Toutefois, j'ai aimé cette enfant intelligente qui gagne l'affection de son entourage alors même que les caprices de son père la plongent dans le désarroi et la disgrâce. Son point de vue très enfantin sur des sujets adultes donnent un côté décalé au récit et m'a beaucoup fait rire.

Cette impression s'est confirmée par la suite ; j'ai trouvé lady Elizabeth très attachante malgré ses défauts qui, somme toute, ne font que la rendre plus humaine et confèrent de la substance au personnage. Elle est notamment très vaniteuse, joue parfois une comédie très douteuse et son comportement vis-à-vis de l'amiral m'a dépitée... Quoique sur cette question c'est celui de Kat qui m'a le plus effarée. Certes elle est une gouvernante bienveillante, maternelle et attachante également, mais sur ce coup j'avais envie de la secouer pour son égoïsme et son inconscience.

Lady Marie, à l'inverse, pouvait être un personnage sympathique au tout début mais je l'ai immédiatement détestée et la suite m'a donné raison. La rivalité entre les deux sœurs, qui est centrale dans toute la seconde moitié du livre, était à la fois frustrante et passionnante. Frustrante dans son injustice et dans l'image déplorable de la femme que véhicule Marie (au contraire d'Elizabeth, féministe avant l'heure). Mais passionnante à l'échelle de l'intrigue puisque j'ai dévoré toute cette partie, jusqu'à une fin qui m'a beaucoup émue car l'autrice a su me mettre dans la peau du peuple, à attendre impatiemment ce moment de délivrance.

Cette biographie romancée de la jeunesse d'Elizabeth Ière m'a énormément déçue. Le style est gnangnan, bourré de répétitions, les personnages sont très binaires et leur portrait psychologique est totalement bâclé. Les dialogues sont trop abondants, trop surfaits et bourrés de maniérisme creux et pompeux à la fois. Les faits historiques se retrouvent réduits au rang de commérages de bas étage.

Ce livre est donc peu instructif mais pire encore, ne crée pas d'émotions, se contentant à peine de chatouiller un peu le cerveau limbique. Dommage, la dynastie des Tudor et la Reine Vierge méritaient un traitement plus honorable..

J'ai beaucoup aimé cette biographie romancée des jeunes années d'Elizabeth 1ere. Elle est bien écrite, bien documentée.

J'ai adoré me plonger dans ce roman historique sur la jeunesse d'Elizabeth Ière. De son enfance où elle apprend que sa mère la reine Anne Boleyn a été décapitée oar son père le roi, Henri 8 d'Angleterre à son adolescence où elle subit les attouchements de Thomas Seymour, à son emprisonnement par sa soeur la reine Marie la sanglante jusqu'à son ascension au trône d'Angleterre.

Alison Weir a une plume remarquable et est très bien documenté sur la vie d'Elizabeth et d'autre personnages historique. Tout comme Elizabeth, le lecteur passe de surprise en surprise, la jeune future reine garde la tête froide malgrés tout les malheurs qui s'abattent sur elle durant ses jeunes années.