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Parce qu’on a peur de la vérité. Il n’y a rien à comprendre, c’est comme ça. Parfois la vie, c’est bien, on passe un bon moment, et parfois ça fait mal.

- Maïs alors, qu’est-ce qu’on peut faire?

Vadim inspira profondément. Il pressa ses lèvres l’une contre l’autre, et dit:

- On peut faire en sorte que ça swingue quand même.

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Les choses ne se passent jamais comme on le voudrait, fillette. C'est ça le secret sur cette terre, il faut constamment s'adapter.

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Finalement, l'après-guerre, c'est encore plus dur que la guerre. (…) Les héros et les traitres doivent cohabiter. C'est dur quelqu'un qui revient, parce que plus personne n'est pareil qu'avant. Mais c'est encore plus dur quelqu'un qui ne revient pas. C'est dur d'avoir moins souffert que les autres, d'être encore là, et c'est dur d'avoir souffert...

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Extrait ajouté par Ysaya 2019-02-24T17:17:26+01:00

- Je vais te dire ce que j'ai compris de la vie.

Il ajouta pour la taquiner :

-T'inquiète, c'est gratuit.

Alice sourit en coin.

- Tout le monde te dit que pour savoir où on va, faut savoir d'où on vient, et que tout ça, ça dit qui on est. Foutaises. La seule chose qui est vraie, c'est le moment présent, ce que tu vis, ici et maintenant. Le type qui sait où il va, il se la raconte!

- Mais...

- Chut, on n'interrompt pas le maitre quand il parle!

Il reprit:

- T'es pas la seule à vouloir comprendre. Personne sait comment ça marche, et ça rend les gens dingues. Y en a même qui y ont passé leur vie ! Regarde Marx. Tu connais Marx? Le communisme ?

- Je crois...

-Il voulait créer un système qui aurait rendu le monde logique et juste. La théorie était belle, mais il avait oublié qu'en pratique, rien ne se passe jamais comme on veut. Tu piges?

Il ne laissa pas le temps à Alice de répondre.

- On cherche tous une formule qui nous sauvera! Et pourquoi ?

- Je sais pas.

- Parce qu'on a peur de la vérité. Il n'y a rien à comprendre, c'est comme ça. Parfois la vie, c'est bien, on passe un bon moment, et parfois ça fait mal.

- Mais alors, qu'est ce qu'on peut faire?

Vadim inspira fortement. Il pressa ses lèvres l'une contre l'autre, et dit:

- On peut faire en sorte que ça swingue quand même.

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Au milieu de la nuit, elle descendit chercher Crème, et trouva Jeanne, endormie, la tête sur la table, un verre à la main. La bouteille était vide. Jeanne bavait, et de temps en temps, elle sursautait en criant. Alice sortit une couverture du coffre et la posa sur le dos de sa nourrice. Puis elle prit Crème dans ses bras et le serra contre elle.

Alors c’était ça, la guerre. À présent, elle avait compris.

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La nourrice commença à préparer le dîner dans un silence insupportable. Elle prenait un temps fou pour découper les carottes en rondelles. Alice sursautait à chaque fois que le couteau atteignait la planche de bois. Puis Jeanne s’attaqua aux poireaux. Elle avait l’air en colère et serrait les dents. Parfois ses lèvres faisaient de petits mouvements, comme si elle voulait dire quelque chose, mais elle ne prononçait aucun mot. Alice restait auprès d’elle. Elle lui jetait des coups d’œil à la dérobée, lui adressait parfois un sourire, espérant déclencher une discussion, ou attirer un peu d’attention, mais Jeanne restait concentrée sur son couteau.

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D’habitude, à cette heure, aucune poule ne se promenait sur la paille, pourtant quelque chose avait bougé. Elle regarda, mais elle était trop petite pour bien voir. Peut-être qu’une poule s’était échappée ? Peut-être était-ce un renard ? Jeanne lui avait déjà expliqué qu’ils mangeaient les poules. Si elle chassait un renard malfaisant, Jeanne serait fière d’elle. Après ça, sûr qu’elle pourrait s’occuper des œufs ! Elle s’approcha à petits pas, s’assurant que Crème la suivait. Elle était prête à faire reculer l’animal, à lui donner la peur de sa vie pour qu’il ne revienne plus jamais. Rien sur la droite, il avait dû sentir sa présence, elle fila sur la gauche. Elle entendit un bruit. Il était là, derrière un tas de paille. Elle prit une grande inspiration et s’approcha en criant :

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Alice se réveilla avant même les premiers rayons du soleil. Elle enfila son tricot, son pull, son pantalon, ses grosses chaussettes, et descendit dans la cuisine. En attendant que Jeanne la rejoigne, elle déposa deux bols sur la table, sortit le pain du torchon. Jeanne n’arrivait pas. Mais pourquoi prenait-elle tout ce temps, juste ce matin ? Alice fit chauffer de l’eau. Elle déplaça la grosse marmite en espérant faire suffisamment de bruit pour réveiller sa nourrice. On ne pourrait pas lui reprocher de préparer le petit déjeuner… L’horloge indiqua bientôt six heures et toujours personne. Le jour se levait. Si Jeanne n’arrivait pas dans trois minutes, elle monterait la chercher. Bon, peut-être pas trois. Disons cinq. Mais cinq minutes, c’était long… Il faudrait qu’elle trouve quelque chose pour faire du bruit encore…

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Elle tira de toutes ses forces pour puiser l’eau, mais la corde était usée et une partie finit par se rompre, écorchant sa paume au passage. Elle lâcha prise. Sur sa main, il y avait du sang. Elle le lécha. La chaleur de sa salive la soulagea. Elle tenta de s’y remettre, mais chaque fois qu’elle essayait de prendre la corde, la douleur l’en empêchait. C’était trop bête, elle n’allait pas s’arrêter pour une simple éraflure !

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Soudain, un bruit étrange attira son attention. Personne à l’horizon. Pourtant, ça ne semblait pas venir de très loin. Elle posa le seau et scruta les alentours. Rien. Elle avança de quelques mètres et n’en crut pas ses yeux. Mais non, elle ne rêvait pas. C’était bien un chat, allongé à quelques centimètres de la chaussée, et il perdait du sang. On aurait dit qu’il n’arrivait pas à respirer.

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