Elles, les prostituées et nous
Auteur
- Sophie Bouillon (Écrivain)
Thèmes
ProstitutionAcheter neuf
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Classement en biblio - 6 lecteurs
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J’ai lu ce livre dans le cadre d’une opération masse critique sur Babelio et franchement, encore une fois, je les remercie de leur confiance.
Ce livre est très bien écrit et nous plonge dans l’envers du décor de la prostitution. Ce monde sombre, difficile, fait de violence nous ait un petit ouvert. On découvre, grâce à l’auteur, qui est journaliste, le point de vue des prostituées qui est le même pour toutes. La seule différence c’est la cause de leur arrivée dans la prostitution mais bien souvent ce n’est pas par plaisir. Ces témoignages et la découverte de ce « monde de la nuit » n’est pas nouveau pour moi puisque j’avais regardé des reportages à la télévision. J’étais curieuse de lire un livre sur ce sujet. C’est poignant, on ressent leur détresse. On ne reste pas sans émotions pendant la lecture. L’auteur a très bien parlé du sujet, elle a bien retranscrit les pensées et les émotions de ces femmes. On comprend très bien ce qu’il se passe derrière le mur de façade que se compose ses femmes devant leurs clients. C’est bien aussi d’avoir eu l’avis de quelques clients. Et l’auteur ne prend pas position dans son livre. Elle explique les faits, les ressentis sans jugements, ni prise de parti. Elle dénonce et essaye de faire comprendre que tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît.
Une belle découverte pour moi, grâce à Babelio. L’auteur est un bon écrivain et une bonne journaliste. Bravo à elle.
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Date de sortie
Elles, les prostituées et nous
- France : 2015-06-01 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Il y a Camilla, la gamine des cités qui se marre avec ses copines dans le décor colonial d’un bordel suisse ; Kristina, qui arpente le bois de Boulogne depuis vingt ans et s’amuse à tenter les flics avec son accent brésilien et ses seins gonflés aux hormones ; Laurence, qui a arrêté il y a vingt-neuf ans et qui tient à ce qu’on mentionne son nom de famille, parce que « c’est symbolique ».
Il y a elles, toutes ces femmes qui vendent leur corps. Il y a les clients. Et puis il y a nous, les autres, à notre place, qui voudrions trouver un responsable, pénaliser quelqu’un, mettre de l’ordre dans le désordre.
Sophie Bouillon n’a pas enquêté sur la prostitution ; elle est allée voir des prostituées. Puis elle a écrit ce qui est sans doute l’un des textes les plus justes sur le sujet.
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