Pour moi ce second tome est parfait. L'alternance entre le présent et le passé permet de ne pas s'ennuyer et de voir l'évolution de Lena sous un angle intéressant.

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Sa relation avec Julian est amenée naturellement, et je n'ai pas été déçue par ce qu'on attendait suite au premier tome, que ce soit la brève rencontre de Lena avec sa mère (surprenante, juste comme je l'espérais) ou le retour d'Alex. Les nouveaux personnages sont attachants, Raven est incroyable et la mort de Blue m'a fait mal au cœur. J'espère des nouvelles d'Hana dans le troisième tome, davantage de détails sur la mère de Lena et dans l'idéal une façon rapide et sympa de régler le triangle amoureux (même si je n'ai aucune idée de comment). En tout cas c'était bien écrit, bien ficelé, avec ce qu'il faut d'inattendu et des scènes d'action à couper le souffle (je ne suis pas une grande fan, pourtant, mais elles ont ces petits détails qui les rendent réalistes). Bref, une très bonne suite !

Je viens de terminer ce livre, après une soirée de lecture intensive et je suis encore toute secouée par ce que j'ai lu...

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J'ai eu du mal au début, à situer Ruby surtout, et à accrocher avec les nouveaux personnages. Et puis sans que je ne comprenne vraiment comment, je trouvais soudain Vida formidable (et cette relation de vieux couple marié avec Chubs, mon Dieu, trop de potentiel !) et je ne pouvais plus me passer de la bouffée de fraîcheur et d'innocence apportée par Jude. J'ai été heureuse que Cate soit finalement du bon côté (j'ai toujours aimé Cate, presque malgré moi). Il y a eu des moments magnifiques (globalement toutes les répliques de Vida), les retrouvailles entre Ruby et Chubs, les retrouvailles avec Liam (quand il s'est souvenu, parce qu'avant c'est surtout douloureux), les moments en voiture parce que ça m'a rappelé Betty et le bon vieux temps, l'accalmie sous la tente avec la neige, je les voyais vraiment comme si j'étais avec eux. Il y a eu des moments durs aussi, j'ai été particulièrement marquée par Knox et la tribu des Bleus, la tente blanche où les jeunes étaient abandonnés, le moment où Ruby a été traînée par terre dans les bois, blessée, et s'est retrouvée avec ce psychopathe de Rob. Ses remords, aussi, sa crainte d'elle-même... On s'attache vraiment à Ruby, on vit tout avec elle. Pour un personnage principal, elle déchire vraiment tout !
Et bien sûr, Jude... Mon Dieu, une part de moi ne s'en remet vraiment pas. Les mots de Ruby, surtout, quand elle dit qu'il ne doit pas être seul dans le noir, qu'il ne supporte pas le silence... Merde, ça m'a brisé le cœur.

Zu m'a manqué, elle a intérêt à être dans le prochain tome ! Clancy a été dans ce tome 2 le personnage qu'on a adoré détester (et j'ai pas arrêté de rire dans les scènes où il était présent, y compris la fin où j'imagine trop sa tête). Vida est hyper attachante, dans un univers aussi sombre c'est génial d'avoir quelqu'un comme elle. Elle est merveilleusement glauque, mais c'est clairement faux, elle n'a rien d'un Rob ou de Martin, l'autre Orange de la Ligue. On sent qu'au fond c'est une fille bien. Et je me répète mais wahou je verrais trop quelque chose avec Chubs !
Quant à Ruby et Liam... Comment ne pas les aimer ? Liam est le personnage typique impossible à détester, ni trop parfait parce que c'est chiant mais un bon prince charmant tout ce qu'il y a de plus correct quand même, on va pas se le cacher ! [spoiler]
Maintenant j'attaque le tome 3. Ça va envoyer du lourd !

Honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal au début. C'était vraiment très dur de sortir de cette ambiance "fin du monde et désespoir", de trouver une seule personne avec des bons sentiments. Sam était cette personne, puis

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elle a oublié Ruby, et ensuite il y a eu Cate mais elle a montré son vrai visage très rapidement, et je ne me suis vraiment sentie entraînée dans l'histoire que lorsque le chemin de Ruby a croisé celui de Liam, Chubs et Zu. Je crois que j'avais juste besoin de la lueur d'espoir qu'ils représentaient pour vraiment accrocher. Et après ça, je dois dire que ça a été génial, et j'ai dévoré le livre !

Je viens de terminer de lire ce livre, après une nuit blanche passée à le dévorer.

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Au début, je dominais plutôt bien ma frustration. Thorn va revenir bientôt, voilà ce que je me disais, mais un coup d’œil à la liste des chapitres m'a fait comprendre que j'allais quand même devoir attendre un bon moment.
Mais c'était supportable, parce que le nom de Thorn était cité toutes les deux pages environ, prouvant qu'il était constamment dans les pensées d'Ophélie. Constater qu'elle avait gardé sa montre, qu'elle ne l'avait pas oublié malgré les années, qu'elle était vraiment amoureuse... C'était touchant, impossible de le nier !

J'ai aimé revoir Anima, même si c'était rapide. Je la trouve plutôt sympa, cette Arche, malgré les Doyennes et la Rapporteuse, pas mal dans le genre rabat-joies.
J'ai adoré voir Archibald sortir de nulle part, j'ai adoré que le grand-oncle aide Ophélie à se débarrasser de la Rapporteuse et lui permette ainsi de s'en aller, j'ai adoré que la tante Roseline parte en emportant sa spatule à gaufre (et j'ai adoré qu'elle veuille tant revoir et aider Berenilde). J'ai adoré rencontrer Victoire (un coup de coeur immédiat) et revoir Renard et Gaelle ! J'ai adoré en apprendre plus sur les pouvoirs d'Archibald, et j'ai adoré voir qu'il avait retrouvé le sourire.
Et, juste quand je me réjouissais que tout ce beau monde soit réuni pour une nouvelle aventure, Ophélie a décidé de partir de son côté ! J'ai aimé certains des nouveaux personnages mais jamais autant que les anciens. Ceux là m'ont beaucoup manqués, même si les quelques chapitres du point de vue de Victoire ont permis de les revoir un peu. Chapitres toujours très marquants, d'ailleurs. J'ai particulièrement aimé celui avec Farrouk. Quelque part au cours du tome 2, j'ai dû apprendre à aimer cet esprit de famille, parce que j'étais toute heureuse de le retrouver ! Il n'est certes pas le père idéal mais j'ai le sentiment qu'il sera un bon père malgré tout, à sa façon bien à lui.
Que dire d'autre ? Voir Berenilde à travers les yeux de Victoire était génial. On sentait toute la douceur maternelle de Berenilde, et c'était agréable de voir cette nouvelle facette de ce personnage. Et voir Archibald à travers les yeux de Victoire était encore plus génial ! On sentait l'amour profond qu'elle a pour lui et on ne pouvait que la comprendre. Comment ne pas aimer Archibald ?

Mais retournons à Ophélie.
J'ai détesté les avant-courreurs et toute la période qu'Ophélie a passé à leurs côtés. J'ai aimé l'humour d'Elizabeth (non, vraiment, elle est terrible), et j'ai fini par m'attacher à Octavio, mais tous les autres étudiants me donnaient des envies de meurtre, en particulier Mediana (et je n'ai pas autant de compassion qu'Ophélie, personnellement je pense qu'elle est très bien en légume et qu'elle l'a totalement mérité).
Un personnage vraiment attachant, par contre, c'était bien Blasius. J'ai aussi aimé le fait que ce soit un personnage homosexuel, j'étais agréablement surprise. J'ai bien aimé Wolf, aussi, surtout parce que j'ai une sorte d'affection particulière pour les animistes. J'ai autant aimé son animisme qui rend ses meubles super méfiants que l'animisme de Thorn qui rend ses meubles super maniaques. Mais je m'égare.

Ou plutôt non, parlons de Thorn, parce qu'on l'a LONGTEMPS attendu, et tout ça pour qu'il brise le coeur d'Ophélie en étant froid et distant, ce qui m'a brisé le coeur avec puisque après des heures plongée dans ce livre je ne faisais plus vraiment la différence entre mes émotions et celles d'Ophélie.
Mais parlons-en, d'Ophélie ! Il lui aura fallu un moment pour comprendre que Thorn avait seulement besoin qu'elle lui avoue ses sentiments (certes, il ne rend pas les choses faciles, mais le connaissant il fallait s'y attendre). Elle l'avait repoussé suffisamment de fois pour que cette attente de sa part soit parfaitement légitime, même après la scène de la prison à la fin du tome 2. Je sens que je m'emballe un peu...
Mais comment ne pas s'emballer pour eux, en même temps ? Thorn, surtout, a ce quelque chose de spécial que je n'arrive pas vraiment à définir. Ce quelque chose qui le rend si profondément attachant. Le fait qu'il ne soit pas du genre à faire de beaux discours donne à la moindre de ses petites déclarations quelque chose de bouleversant ! J'aurais pu pleurer à sa réaction quand Ophélie lui a finalement dit qu'elle l'aimait (entre nous, il était temps) et cette scène à la fin, où on le voit sous un aspect plus fragile, moins confiant... C'était tout simplement magnifique.

Bon, je vais arrêter de parler de ces deux là ou j'en ai pour la journée et je vais plutôt parler de Dieu, que je trouve tout simplement effrayant. Surtout dans les chapitres du point de vue de Victoire. J'ai été horriblement choquée et inquiète pour la suite quand j'ai réalisé que Dieu avait pris l'apparence de Renard.
Quant à l'Autre, on en apprend plus, surtout sur son lien avec Ophélie. Je ne sais toujours pas quoi en penser, malgré tout.

J'ai aimé replonger dans cet univers d'Arches et d'esprits de famille, de pouvoirs et de tout ce qui va avec. J'ai constaté avec admiration qu'encore une fois l'auteur a placé les indices sur notre chemin à des moments très bien choisis, pour les faire réapparaître ensuite. Avec elle, rien n'arrive jamais pour rien. J'ai pu faire le lien entre plusieurs détails, comme par exemple le fiacre que Victoire voit en double quand elle suit Dieu en voyage et les photos d'Hector qui dédoublaient les gens dans le tome 2, toujours quand Dieu n'était pas loin. Ces histoires d'échos ont forcément un rapport aussi. Encore tellement de questions sans réponses !

J'ai hâte de lire la suite, elle ne viendra jamais assez vite, et je croise les doigts pour une fin heureuse, ce sur quoi je n'oserai pas parier. (Je n'arrête pas de me faire avoir, avec ces livres. Comment ça la gentille mamie de Thorn essaye de tuer Ophélie ? Comment ça l'inoffensif baron Melchior est un meurtrier ? Comment ça Lazarus travaille pour Dieu ? Bref, je m'attends à tout. J'ai même soupçonné l'écharpe d'être du coté du Mal).[spoiler]

Pour conclure, ce livre était génial, je l'ai dévoré et je ne vais jamais pouvoir survivre à l'attente jusqu'au prochain.