Commentaires de livres faits par ellimac85
Extraits de livres par ellimac85
Commentaires de livres appréciés par ellimac85
Extraits de livres appréciés par ellimac85
- Alors que dois-je faire pour y remédier, Drusilla ?
- Formule clairement tes désirs si tu veux les voir se concrétiser.
- Tu es pleine de sagesse.
- C'est une phrase que j'ai lue sur un mug, admit Dru.
- Les mugs de ce monde sont plein de sagesse.
- Oh, ah, hum... balbutia Jackaby. Oui, je suppose que oui en effet.
Il était déjà à l'autre bout du couloir.
- Très bien. Y-a-t-il quelque chose que je doive savoir à son sujet ?
- Au sujet duquel ?
- "Duquel" ? Combien de personnes vivent ici au juste ?
Jackaby repassage la tête dans l'embrasure de la porte. Il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, puis la refermant, les lèvres pincées par la concentration.
- Eh bien, fait-il enfin, cela dépend de votre définition de "personnes" ... et aussi du verbe "vivent". C'est compliqué. Je vous rapporte une tourte en revenant ?
Tandis qu'il enfilant son pardessus, je considérai avec sérieux les définitions que je connais aux mots "personnes" et "vivent", et j'en viens à la conclusion que rester dans ce lieu me semblait de moins en moins désirable.
- Ne serait-ce pas mieux si je vous accompagnait ? suggérai-je. Pour... euh... apprendre ?
- Comme il vous plaira, Miss Rook.
Mon employeur se mit en route sans un mot de plus je me hâtai de le rejoindre.
Tara en avait mal à la mâchoire et au ventre. Selenba, pourtant peu joyeuse en temps normal, était simplement pliée en deux de rire.
L'apothéose arriva lorsque tous les centaures furent enfin sur le canot, que Fagol mit le moteur en marche... et partit à fond la caisse en marche arrière.
Apparemment, celui qui avait créé la boîte de vitesses l'avait montée à l'envers. Le canot fonça vers la plage et tous les centaures retombèrent à l'eau avec un bel ensemble pendant que l'embarcation calait.
Là, Tara abandonna la partie et se mit à rire de tout son cœur, incapable de résister.
- Nous vivons une époque merveilleuse. Il y a encore tant de choses à découvrir. Des choses qui risquent de disparaître bientôt.
- Comme ?
- Ce livre, je lui réponds en désignant la vitrine. C'est une chance inouïe de pouvoir le prendre entre nos mains.
- Vraiment ? me lance-t-elle comme si je me moquais d'elle.
- Il y a une histoire entre ces pages. Quelque chose de vivant, d'animé. Sous la couverture, c'est tout un univers qui ne demande qu'à se déployer, qu'à être exploré par chaque nouveau lecteur.
- Je ne m'attendais pas à une explication aussi poétique venant de toi, m'avoue-t-elle. Mais vous avez encore des histoires, dans l'avenir, non ?
- Oui, mais elles sont fugaces. Le livre à l'intérieur de cette vitrine symbolise quelque chose que nous ne connaîtrons jamais. Quelque chose de... permanent.
- Les contes ne meurent jamais, rétorque-t-elle.
- Certes, mais le livre est le lieu où l'on sait qu'on les retrouvera toujours. Leur foyer, en quelque sorte.