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Liste des extraits

Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814)

D.A.F., marquis de Sade, a passé près de trente ans enfermé dans les prisons ou les asiles de fous. Il n'a jamais été heureux en dépit de ses fantasmes débridés qui, selon lui, permettaient d'accéder à la félicité suprême. Qui est vraiment cet homme à l'oeuvre considérable dont tout le monde a entendu parler sans vraiment le connaître ? Il a donné son nom à un substantif, "sadisme", utilisé dans toutes les langues occidentales. Au-delà des préjugés et des images d'Epinal, quelle vie a menée le seul écrivain banni de tous les manuels scolaires ?

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Maurice Sachs (1906-1945)

"Dans ces moments où tous les enfants se demandent : 'Que feras-tu plus tard ?" je répondais invariablement : "Je serai écrivain."

"Je ne voyais rien d'autre qui valût la peine de vivre. Et d'ailleurs, je ne vois aujourd'hui rien d'autre, en effet, qui puisse me faire vivre heureux."

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Pierre Reverdy (1889-1960)

Dans Tard dans la vie, il écrit ces mots définitifs, métaphore de son existence surprenante :

Je suis dur

Je suis tendre

Et j'ai perdu mon temps

A rêver sans dormir

Partout où j'ai passé

J'ai trouvé mon absence

Je ne suis nulle part

Excepté le néant

Mais je porte accroché au plus haut des entrailles

A la place où la foudre a frappé trop souvent

Un coeur où chaque mot a laissé son entaille

Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement.

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Raymond Radiguet (1903-1923)

Toujours aussi pressé et combatif, Radiguet écrit son second et dernier roman, Le Bal du comte d'Orgel, dans une villa du Lavandou où il habite avec Cocteau. Il n'assistera pas à sa publication. Le 12 décembre 1923, il est emporté par une fièvre typhoïde après plusieurs jours de prostration, d'abattement et de délire. Selon Cocteau qui l'a veillé jusqu'à la dernière seconde, il aurait déclaré avant de mourir : "J'ai peur, dans trois jours je serai fusillé par les soldats de Dieu." Il a vingt ans.

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Friedrich Nietzsche (1844-1900)

Dans son essai biographique Le combat avec le démon, Stefan Zweig écrit fort justement à propos du philosophe allemand : "Pour ces errants, à peu près ignorés de leur vivant, la pensée ou la création ne sont pas cette sereine construction d'un idéal d'harmonie et de raison dont Goethe donne l'exemple accompli ; elles ne peuvent naître que dans un corps à corps avec un démon intérieur qui fait d'eux les fils de Dionysos déchiré par ses chiens."

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Primo Levi (1919-1987)

Autour de lui, le souvenir d'Auschwitz sombre dans l'oubli. La société cherche à tourner la page de la guerre en s'adonnant à l'ivresse de la consommation. Le sang sèche vite en entrant dans l'Histoire. Pourquoi tant d'indifférence ? Déni ? Frayeur ? Honte ?

Son livre passe presque inaperçu, c'est pourtant un chef-d'oeuvre racontant avec une force incroyable ce que l'homme a inventé de plus vil.

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Emily Brontë (1818-1848)

Elle n'a écrit qu'un seul roman, LES HAUTS DE HURLEVENT, l'un des plus beaux de la littérature anglaise. Qui n'a pas entendu parler de ce livre ?

En revanche, on connaît moins la vie tourmentée, chaotique, singulière de cette jeune femme morte à trente ans qui a passé la quasi-totalité de ses jours dans un presbytère du Yorkshire où son père était pasteur, entouré de landes couvertes de bruyères, face à un cimetière tapissé de tombes grises.

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Franz Kafka (1883-1924). Toute sa vie il a souffert. Son oeuvre entière est à l'image de sa détresse et de son incapacité pathologique à s'adapter aux règles du genre humain. "Dieu ne veut pas que j'écrive, dit-il dans sa correspondance, mais moi je dois."

Le destin de F.K ne brille d'aucun éclat. En apparence, il est fade, répétitif, aliénant, conformiste. Une vie sexuelle pauvre. Pas de grands voyages. Une carrière professionnelle rangée. Aucun honneur, aucune gloire de son vivant. Et pourtant, il est l'un des maîtres incontestés de la littérature mondiale. Toute la frustration, toute la tristesse, toute la monotonie de son quotidien sont transcendées dans des textes sublimes qui, pour la plupart, seront publiés après sa mort. L'écriture est un exutoire, le seul.

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Fédor Dostoïevski (1821-1881). Si la folie est un comportement cérébral en dehors des normes communes, si elle est démesure, outrance, obsessions, souffrance extrême, alors, sans l'ombre d'un doute, Dostoïevski aura atteint, et même dépassé, l'objectif qu'il s'était fixé dans ses jeunes années : devenir fou. Des brillants psychiatres ou psychanalystes ont osé ce constat clinique : Dostoïevski était fou comme le furent nombre d'écrivains ou d'artistes parmi ses contemporains ou sa postérité : Gérard de Nerval, Friedrich Nietzsche, Guy de Maupassant, Vincent Van Gogh, Camille Claudel, Antonin Artaud, Virginia Woolf, Louis Althusser, Nicolas de Staël... je pourrais continuer la longue liste des a-normaux qui nous ont légué une oeuvre dont la portée littéraire, esthétique ou philosophique est incommensurable.

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Luc Dietrich (1913-1944)

"Le passé m'était remords, l'avenir menace, le présent dégoût." écrit-il dans : L'apprentissage de la ville. Une métaphore bouleversante de sa vie en lambeaux.

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