Commentaires de livres faits par Eloysee
Extraits de livres par Eloysee
Commentaires de livres appréciés par Eloysee
Extraits de livres appréciés par Eloysee
J'ai serré le volant jusqu'à ce que mes phalanges blanchissent.
-Parce que la parole Barsetti est loi. Et je suis une Barsetti.
Epouse-moi.
-Mais t'as couché avec elle avant.
-C'était avant que mes goûts changent.
Il m'a lancé un regard entendu.
Elle hoche vivement la tête et je continue après avoir vérifé que Lexy n'entendait pas.
-Eh bien, dis-toi que j'aime autant ta maman que la Bête aime belle.
-A vous de voir si vous tenez à vos bijoux de famille.
-Quoi donc ? le questionnai-je avec curiosité.
-Vous. Votre façon d'être.
-Ma façon d'être ?
-En fait, je parle surtout de votre franchise. Je crois que personne en dehors de ma famille n'a déjà osé me parler comme vous le faites. C'est plaisant d'être juste humain, parfois.
Peut-être qu'elle a raison. Peut-être qu'au fond, c'est aussi moi qui cherche a être réchauffé..."
Et là, toujours aimantée par ses yeux noisettes, pas son magnétisme hors du commun, l'évidence me percute : j'ai peur de lui, de ce qu'il provoque chez moi. Après mon histoire avec Mathew,je me suis promis de ne jamais retomber dans les filets d'un homme sublime qui n'a rien à offrir.
Et ce n'est pas maintenant que je vais succomber au diable en personne.
Je l'embrasse à nouveau, histoire qu'elle sache que je suis très sérieux, avant de répondre :
-Et toi, tu es à moi. Pour toujours.
-Embrasse-moi.
-Je n'écrirai plus. Tu n'aurais jamais dû lire ce journal.
-Alors, tu n'aurais pas dû le laisser trainer.
-Tu veux dire dans l'intimité de ma propre maison ?
-Ecris encore, répété-je. Sinon, j'écrirai l'histoire à ta place.
Nous savons tous les deux que ces mots ont toujours signifié bien plus. Nous savons tous les deux qu'en m'encourageant à danse, Noah désirait surtout que je commence à vivre. A vivre comme je l'entends. A vivre vraiment.
Alors, c'est ce que je fais. Je lâche ses doigts avec la certitude qu'ils ne seront plus jamais loin. Et je danse.
Et je vis.
Enfin.
Il a posé sa main sur ma joue, et a frotté son nez contre le mien, me donnant des délicates caresses que je me surprenais à attendre chaque matin et chaque soir.
-On s'est sauvés mutuellement.