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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-24T12:33:43+02:00

"Je vais te dire un grand secret J'ai peur de toi

Peur de ce qui t'accompagne au soir vers les fenêtres

Des gestes que tu fais des mots qu'on ne dit pas j'ai peur du temps rapide et lent j'ai peur de toi

Je vais te dire un grand secret Ferme les portes

Il est plus facile de mourir que d'aimer

C'est pourquoi je me donne le mal de vivre

Mon amour"

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Extrait ajouté par athega_ 2020-06-19T15:16:07+02:00

Et chaque fois depuis que je te regarde

Je me souviens de ce que tu m’as tué comme on chante

Et que je ne vis après tout que parce que tu le veux bien

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Extrait ajouté par athega_ 2020-06-19T15:15:48+02:00

J’ai beau crier que je t’adore

Et ne suis rien que ton amant

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Extrait ajouté par asteroidcollision 2020-04-22T15:51:21+02:00

Reviens visage à mon visage

Mets droits tes grands yeux dans tes yeux

Rends-moi les nuages des cieux

Rends-moi la vue et tes mirages

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Extrait ajouté par asteroidcollision 2020-04-22T15:50:04+02:00

Je te préfère à tout ce qui vaut de vivre ou de mourir

Je te porte l'encens des lieux saints et la chanson du forum

Vois mes genoux en sang de prier devant toi

Mes yeux crevés pour ce qui n'est pas ta flamme

Je suis sourd à toute plainte qui n'est pas de ta bouche

Je ne comprends des millions de morts que lorsque c'est toi qui gémis

C'est à tes pieds que j'ai mal de tous les cailloux des chemins

A tes bras déchirés par toutes les haies de ronces

Tous les fardeaux portés martyrisent tes épaules

Tout le malheur du monde est dans une seule de tes larmes

Je n'avais jamais souffert avant toi

Souffert est-ce qu'elle a souffert

La bête clamant une plaie

Comment pouvez-vous comparer au mal animal

Ce vitrail en mille morceaux où s'opère une mise en croix du jour

Tu m'as enseigné l'alphabet de la douleur

Je sais maintenant lire les sanglots Ils sont tous faits de ton nom

De ton nom seul ton nom brisé ton nom de rose effeuillée

Ton nom le jardin de toute Passion

Ton nom que j'irais dans le feu de l'Enfer écrire à la face du monde

Comme ces lettres mystérieuses à l'écriteau du Christ

Ton nom est le cri de ma chair et la déchirure de mon âme

Ton nom pour qui je brûlerai tous les livres

Ton nom toute science au bout du désert humain

Ton nom qui est pour moi l'histoire des siècles

La cantique des cantiques

Le verre d'eau dans la chaîne des forçats

Et tous les vocables ne sont qu'un champs de culs-de-bouteille à la porte d'une cité maudite

Quand ton nom chante à mes lèvres gercées

Ton nom seul et qu'on me coupe la langue

Ton nom

Toute musique à la minute de mourir

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Extrait ajouté par asteroidcollision 2020-04-22T15:19:10+02:00

Prenez ces livres de mon âme ouvrez-les partout n'importe où

Brisez-les pour mieux en comprendre

Et le parfum et le secret

Coupez d'un doigt brutal les pages

Froissez-les et déchirez-les

On n'en retiendra qu'une chose

Un seul murmure, un seul refrain

Un regard que rien ne repose

Un long merci qui balbutie

Ce bonheur comme une prairie

Enfant-Dieu mon idôlatrie

L'Avé sans fin des litanies

Ma perpétuelle insomnie

Ma floraison mon embellie

Ô ma raison ô ma folie

Mon mois de mai ma mélodie

Mon paradis mon incendie

Mon univers Elsa ma vie

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Extrait ajouté par Cleonomatobel 2019-01-14T18:16:20+01:00

Je vais te dire un grand secret Ferme les portes

Il est plus facile de vivre que d'aimer

C'est pourquoi je me donne le mal de vivre

Mon amour

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Extrait ajouté par Cleonomatobel 2019-01-14T18:11:19+01:00

Quand tu dors dans mes bras je peux longuement caresser ton âme

Ainsi tu ne m'as pas quitté je t'ai retenue ô ma femme

Si légère à mes bras fermés qui dors dans ton souffle léger

Tu ne m'as pas quitté pour un songe tu n'y as pas songé

Si légère que je craignais que le moindre souffle t'emporte

Et que je fermais bien mes bras de peur que ton âme n'en sorte

Tu ne m'as pas quitté mon âme et mes bras ô ma bien-aimée

Sont demeurés autour de toi fermés comme un anneau fermé

Comme tu es légère légère en ton sommeil puéril

Abandonnée et confiante abandonnée à tes périls

Ô léger souffle de ma vie ô douce à veiller coeur sans bruit

Emerveillé que je te garde et te regarde dans la nuit

Je vois venir avec lenteur au plafond la raie coutumière

Le doigt de l'aube sur sa bouche avant la musique ramière

Pâle blanche comme les draps encore obscurs où nous bougeons

Qui fend peu à peu les rideaux du roucoulement des pigeons

Il vient du dehors un chambard de choses humaines

Le claquement d'un volet Le jour qui reprend son domaine

Des pas d'asphalte Un enrouement brutal de la rue et des roues

Des freins des voix un brimbalement de choses qui s'ébrouent

Puis tout s'étire et s'étouffe et s'éteint sauf quelqu'un là qui tousse

Il ne se passe rien pour nous que ce qui se passe pour tous

On se partage le malheur comme une sorte de tribut

Mais notre bonheur est un vin que tout le monde n'a pas bu

Le bonheur je n'ai jamais pu me faire à son accoutumance

Je tremble pour lui tous les jours à cette heure où le jour commence

Ce jour sans toi jusqu'à présent qu'on ne peut dire commencé

Ce jour désert d'avant le jour comme un rêve avant la pensée

Et que ce soit le jour suivant ce n'est qu'après tout qu'un détail

Si l'amour chaque jour grandit c'est au côté comme une entaille

Et qu'est-ce que c'est que l'amour qui n'est qu'au commencement

Quand on a tout le temps de voir tes yeux s'ouvrir intensément

L'avare jusqu'au bout entend serrer son trésor

Il ne peut pas imaginer autre dénouement à son sort

Comme lui je vois clairement le visage de mon destin

Ô mon or entre mes bras dans la blancheur du dernier matin

Heureux celui qui s'endort dans l'accomplissement de son vice

Je ferai de me mort mon chef-d'oeuvre un chef-d'oeuvre d'avarice

J'entrerai dans la nuit comme un homme en plein émerveillement

Et qu'on ne vienne pas dire après que je n'ai pas su comment

Il ne s'est pas vu partir Ma vie est une maison de verre

Et je ferai la mort comme j'ai fait l'amour les yeux ouverts

Ah ce n'est pas d'hier que je la vois venir à mes devants

Je veux la voir et de mes derniers doigts toucher ton bras vivant

Comme celui qui n'a que la force d'arriver à la cime

Trouve ses derniers pas dans ses genoux et roule dans l'abîme

Et si ce n'est pour aucun dieu que ce devoir est accompli

Il n'en a pas moins atteint cette cime où son coeur s'abolit

C'est alors seulement que pour toi qui me verras la première

Pour toi je fermerai paisiblement mes yeux à la lumière

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-31T23:04:35+02:00

L'action se passe de nos jours dans la chambre d'Elsa, où, suivant un mot d'Henri Matisse, E, L, c'est Elle et Lui, E pour Elsa, L pour Louis.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-31T19:34:40+02:00

Toutes les paroles du monde quand à la fois je te les aurai données

Toutes les forêts d'Amérique et toutes les moissons nocturnes du ciel

Quand je t'aurai donné ce qui brille et ce que l'oeil ne peut pas voir

Tout le feu de la terre avec une coupe de larmes

La semence mâle des espèces diluviennes

Et la main d'un petit enfant

Quand je t'aurai donné le caléidoscope des douleurs

Le coeur en croix les membres roués

L'immense tapisserie des hommes martyrisés

Les écorchés vivants à l'étal suppliciaire

Le cimetière éventré des amours inconnues

Tout ce que charrient les eaux souterraines et les voies lactées

La grande étoile du plaisir dans l'infirme le plus misérable

Quand j'aurai peint pour toi ce vague paysage

Où les couples se font photographier dans les foires

Pleuré pour toi les vents chanté que mes cordes en cassent

La messe noire de l'Adoration perpétuelle

Maudit mon corps avec mon âme

Blasphémé l'avenir et banni le passé

Fait de tous les sanglots une boîte à musique

Que tu oublieras dans l'armoire

Quand il n'y aura plus de rossignols dans les arbres à force de les jeter à tes pieds

Quand il n'y aura plus assez de métaphores dans une tête folle pour t'en faire un presse-papiers

Quand tu seras lassée à mourir du culte monstrueux que je te voue

Que je n'aurai plus ni voix ni ventre ni visage et les pieds et les mains sans place pour les clous

Quand les verbes humains auront tous dans mes doigts brisé leur verre

Et que ma langue et mon encre seront sèches comme une station expérimentale pour les fusées interplanétaires

Et les mers n'auront plus laissé derrière elles que la blancheur aveuglante du sel

Si bien que le soleil ait soif et la lumière sur ce parquet de trémies oscille

Le schiste éteint le firmament amorphe et l'être à jamais épuisé de métamorphoses

J'inventerai pour toi la rose

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