Une nouvelle de Pierre Bottero qui sent bon l'enfance et la nostalgie.
Il ne faut pas s'attendre à un chez d'oeuvre qui va vous marquer pour toujours ni un scénario resplendissant d'originalité.
Cependant, les personnages sont bien écrits, avec des personnalités très marquées et une certaine innocence enfantine vraiment touchante.
Le style est toujours impeccable, et même si l'on sent que l'auteur n'y a pas consacré autant d'attention que pour ses autres romans, on retrouve cette plume si caractéristique qui fait rêver d'aventure et d'amour.
En bref, approchez ce livre sans attendu et vous passerez un très bon moment!
PS: le seul réel bémol étant son prix (plus de 11€ pour une nouvelle), je vous recommande plutôt de l'emprunter à un ami ou dans une bibliothèque.

Un livre bien meilleur que le précédent, et qui corrige nombre de ses défauts. On reprend presque sans interruption avec l'intrigue du précédent, ce qui me fait penser que les deux tomes pourraient être réunis en un seul, mais c'est un autre sujet.
Terry Pratchett est toujours aussi drôle, il maîtrise toujours aussi bien l'écriture, et le Disque Monde et Deux-Fleurs forment toujours un duo/contraste incroyable, pas de nouveautés de ce côté là.
Cependant, cette fois ci, l'intrigue s'enchaîne en une fois, sans ellipse très significative, ce qui est assurément un bon point pour l'harmonie du roman. Les personnage développent une profondeur inattendue, notamment les deux protagonistes principaux que sont Rincevent et Deux-Fleurs, qui sortent de la caricature pour avoir de vraies personnalités bien construites.
Je ne m'étais pas vraiment rendu compte de mon attachement pour eux jusqu'à que j'arrive aux dernières pages: quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis rendu compte que j'étais triste d'avoir fini ce livre!
Cette tristesse reste relative puisque je sais que d'autres tomes suivent, mais tout de même, c'était un sentiment assez marquant pour que la série passe de ma liste or à diamant.

Un livre de fantasy comme on en voit de plus en plus, ce qui ne me déplaît pas. Le concept est plutôt simple: un personnage lambda, sans réelle capacité surnaturelle, se retrouve à devoir résoudre une affaire assez gore derrière laquelle se cache en fait des forces obscures. Les livres les plus représentatifs du genre sont surement pour moi Teliam Vore ou Basse-Fosse, et on trouve ici de nombreux points communs.
Les personnages sont très bien écrits, et ont pour la plupart de nombreuses facettes qui les nuancent. Ils sont tous finis, et même les personnages secondaires ont un passé et des aspirations, ce qui est une grande qualité dans un premier tome.
L'intrigue est finement menée, le seul point négatif que je pourrais relever est l'aspect "destinée", qui nous donne l'impression que les personnages n'ont pas vraiment de mérite.
L'univers est quand a lui vraiment bien écrit, et si l'action se concentre presque uniquement sur la ville d'Arachnae, on sent beaucoup de potentiel dans d'autres lieux, ce qui présage beaucoup de bien pour la suite.
Une bonne surprise en somme, pour un livre duquel je n'attendais pas grand chose.

Le concept à l'origine de cette série tient déjà du pur génie: les aventures d'un monde en forme de disque posé sur 4 éléphants posés sur une tortue géante qui navigue dans l'espace, et l'absurdité qui s'en dégage en dit déjà long sur ce qu'on va lire.
Mon manque de connaissance en littérature parodique m'oblige à le comparer avec ma référence du genre pour l'instant, à savoir le Guide du Voyageur Galactique. Si les blagues sont en générale un peu moins drôle, je trouve que le sens du rythme est bien meilleur chez Terry Pratchett que chez Douglas Adams, et il se sert des transitions entre les chapitres comme un levier qui fait ressortir tout le décalage des situations.
Je pense aussi que l'idée derrière le personnage de Deux-Fleurs est brillante, puisque plutôt que de faire une simple parodie de la fantasy, l'auteur décide aussi de le comparer avec notre réalité, et quoi de mieux pour illustrer un contraste entre deux mondes qu'un touriste?
L'intrigue, bien que très sympathique, ressemble un poil trop à un assemblage de nouvelles, et ne s'illustre pas particulièrement par son originalité. De même, les personnages tombent parfois un peu trop dans la caricature.
Il ne faut pas oublier que c'est le premier roman des Annales du Disque Monde, et que donc Terry Pratchett aura énormément de temps pour s'améliorer: si vous décidez donc comme moi de les lire dans l'ordre de parution, servez vous de ce premier tome comme d'une introduction sympathique, mais ne vous attardez pas dessus et précipitez vous sur la suite!

Un superbe tome 1, qui possède de nombreuses qualités.
En premier lieu, il est vraiment important de souligner la finesse de la plume de l'auteur, qui parvient à lier les différentes parties du texte entre elles avec une fluidité époustouflante, en jouant sur les mots comme sur les nuances, les polysémies, les images et les connotations inhérentes à chaque mot, et il faut là rendre aussi hommage à la traduction, qui réussit un travail de restitution impeccable.
Ensuite, il est bon de parler des personnages, qui m'ont vraiment impressionnés. J'étais d'abord sceptique, et je les trouvais plutôt banals, jusqu'à ce que je me rende compte que ce que je trouvais banal, c'était leur réalisme, et que s'ils n'avaient rien à voir avec des personnages de fictions habituels, ils me rappelaient des gens que j'aurais pu croiser dans la vie de tout les jours. Aucun caractère n'est défini par une fonction, et c'est vraiment avec un grand plaisir qu'on suit les différents points de vue au fur et à mesure que le récit avance.
Si certains trouveront que le manque d'avancement de l'intrigue principale (que l'on devine s'installer en fond) est un frein à la lecture, ce n'est pas mon cas, et puisque cet univers est plus complexe qu'il n'y parait au premier abord, j'ai bien apprécier que l'auteur prenne son temps pour poser le contexte et fasse de ce tome 1 un tome introductif.
De même, si l'on inspecte la portée du propos du livre, on peut clairement y voir des intentions d'engagement social, notamment au niveau de la question du genre et du féminisme, mais c'est encore trop vague dans ce premier tome pour vraiment se faire un avis dessus, et j'attends de lire la suite pour me prononcer sur ce point.
Enfin, les éventuels légers défauts que l'on pourrait pointer est peut être le manque d'originalité du cadre, ainsi que le manichéisme de certaines factions, mais puisque c'est un premier livre qui sert de pont vers les deux suivants, je pense qu'il est nécessaire de le considérer dans le cadre d'une trilogie, qui je pense à le potentiel pour s'élever jusqu'à ma liste de diamant.

Une fin vraiment décevante pour cette série. Le tomes 6 et 7 avaient su relever le niveau, et j'attendais un final explosif et haletant. A la place, tout ce que j'ai trouvé était une conclusion plate, fade, sans aucun suspens ni rebondissement. L'aboutissement de chaque personnage est plutôt plaisant, mais on aurait pu le deviner dès le tome 1, tellement tout ce qui se déroule est évident. De plus, alors que l'action devrait battre son plein, le rythme se relâche, et on y observe des descriptions inutilement longues, qui finalement ne font qu'insister sur ce qui transparaît déjà dans les dialogues. Finalement, ce livre n'a une valeur qu'au sein d'un univers beaucoup plus vaste, mais il lui manque beaucoup pour exister par lui même, et je blâme entre autre le découpage des éditions françaises,qui nous servent un tome incomplet.

Ma fois, ce deuxième tome confirme exactement ce que je pensais qu'allait être Les Cités des Anciens. Le début est long à en mourir, et les 250 premières pages sont absolument vide de toute évolution concernant la situation de n'importe quel personnage. Le milieu du roman est dynamique et bien construit, et je me suis surpris à vraiment m'y intéresser, mais la fin est bien trop étirée, et on sent de nouveau des longueurs dans le rythme, une impression renforcée par l'aspect convenu et dénué de rebondissement de cette conclusion. Les mauvaises langues diront que Robin Hobb rallonge ses séries parce qu'elle en vie, mais je pense surtout que c'est son style caractéristique, qui ne me plait pas vraiment.
Les personnages, quand à eux, paraissent variés au premier coup d’œil, mais l'on se rend vite compte qu'il s'agit plus pour la majorité d'entre eux de vulgaires clichés, et ce même pour des personnages importants à l'histoire, tels que Hest, Jerd, Tatou, le Duc de Chalcède et bien d'autres.
Cependant, si l'on prend un peu de recul, tout ce qui nous est donné est vraiment intéressant,et l'univers est riche et complexe dans sa globalité. De plus, c'est aussi important de l'inscrire en parallèle aux autres série de Robin Hobb se déroulant dans le même monde, et on est alors spectateur d'une histoire, qui, si elle ne brille pas par nombre de ses aspects, est tout de même vraiment impressionnante.
Pour conclure, je dirais que pour moi, ce livre est l'incarnation parfaite du 7/10, avec ses forces et ses faiblesses, mais surtout moyen dans sa globalité.

Un tome 7 dans la veine du tome 6, dynamique et intéressant. On sent que certaines ellipses font vraiment du bien au récit,plutôt que de longues descriptions fades et inutiles. Les personnages ne sont pas très complexes, et assez unilatéraux, et on sent vraiment que d'un côté se trouve les méchants, et de l'autre les gentils, malgré tous les efforts de l'auteur pour nuancer son propos. Certains sont vraiment mal écrits, tels que Hest ou le Duc de Chalcède, mais dans l'ensemble, ils tiennent la route, et assurent leur fonction. C'est donc un bon tome de la série, et un livre qui illustre pleinement l'adjectif "moyen".

Un excellent tome, qui contraste avec le précédent! L'action est quasi omniprésente, les dialogues sont dynamiques, mais la densité de l'univers ne cesse en aucun cas le terrain au développement de l'intrigue, et cet équilibre est très bien dosé. Je regrette quand même que les personnages soient autant inégaux, et unilatéraux; par exemple, je cherche encore l'intéret du personnage de Hest, si ce n'est pour diriger et canalyser les sentiments négatifs du lecteur. Cependant, c'est le risque de développer autant de points de vue dans un roman, et Robin Hobb n'est pas la première à se casser les dents dessus. En bref, je pense que si tous les livres de la série était comme ça, elle mériterait l'or.

Un livre que j'ai lu il y a très longtemps, mais j'en garde un souvenir relativement bon. Je me rappelle que je n'avais pas beaucoup d'empathie pour le personnage principal, et que l'intrigue ne m'avait pas passioné, mais il s'en dégageait une forte atmosphère "feel good" qui m'avait fait passé un bon moment. Le style de l'auteur m'avait paru fluide, et le livre se lit vraiment très vite.
Il faut toute fois dire que je viens de découvrir qu'il s'agissait du troisième tome d'une série, et donc je ne peux pas vraiment parler de son statut au sein de cette dernière.

Un 5eme tome à la fois long et vide, du évidemment au découpage français. Il n'apporte rien a la série, et consiste en fait en une succession de dialogue entre les personnages sur leur présente situation, sans aucune réelle évolution. Un problème qu'on retrouve bien trop souvent dans la littérature de Robin Hobb, cela dit,et il ne faut pas considérer ce livre comme une exception, car il est tout a fait conforme a la règle suivante: certains tomes des séries de cette auteur pourraient tout a fait ne pas exister qu'on ne verrait pas vraiment la différence.

Ma foi, un troisième tome qui poursuit la lignée des deux précédents, avec pour originalité d'avoir un scénario peut être un peu plus linéaire et consistant. L'univers est toujours aussi drôle, et toujours extrêmement bien construit, avec toujours plus de lien entre les différents éléments de l'intrigue, et on se rend compte que même s'il faut parfois attendre plusieurs tomes, rien ne reste inexpliqué chez Douglas Adams. Les personnages semblent avoir de plus en plus de caractère, et ça fait plaisir à voir, même si c'est quelque chose d'attendu après un troisième roman en leur compagnie.
En bref,un livre très sympathique, et il est important de relever que si l'humour peut sembler redondant dans son absurdité, les tomes ne sont pas encore assez long pour se lasser, à voir si ça reste vrai avec les suivants.

Je viens de terminer ce livre, et je l'ai trouvé assez excellent. Il suit pas à pas les codes du premier, et ça ne m'aurait pas réellement surpris de les voir réuni en un seul tome. Douglas Adams est donc toujours aussi parodique et hilarant, son histoire est toujours aussi bien structurée, et hélas les personnages manquent encore un peu de consistance, et semblent de nouveau être présents avant tout pour remplir une fonction que pour exister en temps qje personnage. Cependant, pendant la lecture de ce tome, j'ai compris pourquoi j'étais aussi régulièrement traversé par des crises de fou rire irrépressibles: ce n'est pas seulement que chaque type d'humour est représenté avec une grande finesse, mais en plus que chaque blague, chaque jeu de mot et chaque situation caucasse l'est de deux manière: ainsi, ces choses sont drôle en elles même, mais elles sont aussi drôles au sein de la globalité du roman, choses dont on ne se rend souvent compte que par la suite. Ceci est la marque d'une fantastique dextérité narrative, et chaque minuscule élément existe pour jne raison bien précise, que l'on ne peut deviner avant qu'elle nous soit révéler. Bref, ça forme un tout assez grandiose, mais qui manque peut être d'un poil de profondeur pour les lecteurs les plus aguerris.

Les Hauts Conteurs est une série dont je gardais d'excellents souvenirs, et particulièrement des deux derniers tomes et de leur ambiance beaucoup plus sombre. J'étais donc impatient de lire ce hors série, qui logiquement suit la démarche, et devrait se permettre des choses qui pourraient manquer de cohérence par rapport aux 5 autres tomes. Ça se retrouve dans le lieu de l'intrigue, qui est la ville de Bagdad, choix assez judicieux puisque la majeure pratie des précédentes péripéties se déroulaient en Europe Occidentale. Cependant, cet hors série coule dans le fan service, et si cela nous permet d'observer une vision différente du personnage de Salim, j'ai trouvé que la plus value de ce tome était assez faible. En effet, les personnages de Mathilde, Corwyn et Lothar ne changent pas, malgrès les 11 ans qui sépare ce livre des autres. Une appréciation en demi teinte de ma part, je ne recommande sa lecture qu'à des gens qui souhaitent retrouver ce qu'ils ont déjà aimé dans les Hauts Conteurs, sans rien attendre de plus.

Ce livre est exactement ce que j'attendais de lui, ni plus ni moins.
J'ai vraiment explosé de rire à plusieurs moment, car il faut dire que c'est vraiment drôle. On trouve de très nombreuses nuances d'humour, du plus sardonique au plus brut, de la plaque la plus cynique à la boutade la plus innocente. Je pense que l'auteur a très bien compris ce qu'est l'humour, et c'est vraiment ressourçant.
D'un autre côté, si les personnages sont attachants, et si les situations sont vraiment amusantes, le scénario n'est pas à la hauteur du reste. Ça ne veut pas dire qu'il est mauvais, mais simplement qu'il ne faut pas lire ce livre pour son intrigue.
Mon seul regret est de ne pas avoir le niveau pour le lire en anglais, car même si la traduction semble avoir fait un boulot incroyable, un jeu de mot ne sera jamais aussi drôle que dans sa version originale.

Un superbe livre qui a considérablement nourri mon intéret pour les mathématiques quand le programme scolaire scolaire avait du mal a me satisfaire. On y trouve de nombreuses questions mathématiques très variées, présentées avec humour, et accessibles à tous. Je le recommande à tous ceux qui sont dans mon ancienne situation, les curieux, ou seulement ceux qui veulent rire un bon coup.

Un tome qui, a mon grand désarois, semble bien décidé à reprendre tous les très de caractère des tomes précédents. Les personnages se ressemblent toujours autant d'un livre à l'autre, et enjeux ne changent pas, et on a toujours le même schéma d'intrigue. Cependant, j'ai l'impression que cette fois, cette dernière va se prolonger sur tous les tomes, j'espère donc vraiment que l'auteur en a profité pour apporter de la profondeur et du renouveau à son univers.

Une nouvelle sympathique, qui apporte un complément agréable à la série. Un peu déçu de connaitre la fin avant de la lire via les tomes principaux, je le recommande tout de même à ceux qui ont apprécié l'épée de vérité.

Ce tome 3 me laisse une impression mitigée. En effet, c'est toujours meilleur que le précédent, et on note beaucoup d'amélioration: un style d'écriture plus fluide, des personnages auxquelles on peut encore plus s'identifier, et surtout un super système avec deux épopées qui se déroule en parallèle, avec deux héros (et entre autre une héroïne).
Cependant, on a très peu de nouveau, et ce système de quête commence vraiment à devenir répétitif. Allanon arrive pour rencontrer un membre de la famille Ohmsford, il l'emmène dans une quête contre les forces du mal, les gentils finissent par gagner grâce à un attribut unique (qui est aussi le titre), fin. En plus, on retrouve quelque chose que j'étais content d'avoir laissé dans le premier tome, à savoir l'archétype de la "confrérie", avec un nain, un gnome, un maître d'arme, un guerrier, un elfe et un mage.
C'était pas mal, mais je suis content que ce soit le dernier tome de la trilogie, et j'espère vraiment que les séries suivantes pourront renouveler le schéma narratif.

Ce tome est bien meilleur que le précédent, sans aucun doute. Si je ne savais pas que c'était une suite directe, j'aurais dit qu'il a été écrit 65 ans après le premier. Ça se reflette tout d'abord par le choix d'avancer le récit avec une ellipse équivalente, ce qui nous permet de nous libérer des personnages du tome 1 tout en faisant la transition. Ensuite, ces nouveaux personnages ont l'air bien plus humains, avec des caractères bien définis, et des problématiques plus réalistes. On compte même des personnages féminins importants et bien construits! Enfin, ce n'est plus un clone du seigneur des anneaux, et ça fait toute la différence.
J'ai donc décider de prendre ce tome comme le tome 1 car c'est ce qu'il aurait du être. Enfin, je le recommande à ceux qui ont été déçu par l'épée de Shannara, car ça vaut le coup de continuer.

Une très bonne nouvelle, qui s'inscrit très bien dans cet univers. À travers cette découverte des origines des habitants du désert des pluies, on peut voir l'évolution de ce cycle du Royaume des anciens. En partant simplement de l'assassin royal, Robin Hobb a su construire une épopée en plusieurs séries vraiment riche. Le petit plus est que comme la nouvelle est présentée sous la forme d'un journal intime, on ne retrouve pas tous ces "temps morts narratifs" habituels de l'auteur.
Je conseille donc à tous les adeptes de la série de le lire.

C'est de la fantasy, aussi classique et archétypale que possible. Voici un rapide résumé de l'intrigue:

Spoiler(cliquez pour révéler)

On y retrouve un méchant aux pouvoirs surpuissants qui commandent une innombrable armée de monstres, et une confrérie à base de nain, d'elfe, d'humain se forme pour l'affronter. Ils sont guidés par un sage aux mystérieux pouvoirs dont personne ne connait l'âge, et leur mission concerne un artefact magique surpuissant va les conduire en plein coeur du territoire ennemi. Le dernier bastion des terres libres est une terre frontalière, mais leur roi a l'esprit empoisonné par un homme qui fait passer le sage pour un méchant. À la fin, il y a une énorme bataille, et un homme de la compagnie devient roi de la ville frontalière, tandis que le héros triomphe seul en terre ennemi du grand méchant.
Oui, c'est le seigneur des anneaux, et aussi ce tome 1 de Shannara. Il est certe bon, mais contrairement à son prédécesseur, il n'invente rien, et n'est au final qu'un hommage à l'oeuvre de Tolkien.

Nouveau tome, nouvelle atmosphère. On quite les réflexions philosophiques et scientifiques du précédent volet pour s'orienter vers quelque chose de beaucoup plus spirituel et mystique, et l'on pourrait même penser à un semblant de fantasy futuriste.
À travers ce titre, on sent aussi bien que l'auteur se sert de ce dernier roman de la série pour montrer l'héritage d'Ender, et la quasi totalité des personnages (même secondaires) sont finalement en quelque sorte ses enfants spirituels. Si la thématique est aguichante, on se retrouve tout de même avec un rythme moins soutenu, puisque l'on privilégie désormais l'avancement des personnages à celui de l'intrigue.
En prenant du recul sur la série, on se rend finalement compte de l'étendue des domaines abordés, ainsi que du point commun qui relie tous les tomes (au delà des personnages) : un problème à résoudre en urgence qui pourrait aboutir à un xenocide. Cependant, ce n'est pas ce thème qui est important, mais tout ce qui se greffe autour, et c'est vraiment un travail remarquable.
Je recommande la série (surtout le tome 1) à tous les lecteurs, sous réserve pour ceux qui ont du mal avec les tirades complexes ou explicatives, qui se multiplient avec l'avancement des livres.

Juste incroyable. Cet album fait mieux en une vingtaine de pages que la quasi totalité de la littérature fantasy, c'est époustouflants. On y trouve suivants sa personnalité une métaphore philosophique sur la construction de soi, un album jeunesse superbe, un complément aux autres séries de Pierre Botéro, une très belle oeuvre d'art... Je pense que la force du livre (en plus d'être poétique, très bien écrit et très joliement illustré), réside dans sa simplicité, puisque tout le monde peut s'y retrouver. Je ne suis surement pas très objectif, mais j'adore vraiment ce livre et je le conseille à tout le monde.

Un livre de fantasy assez sympathique, sans être extraordinaire. C'est bien écrit, la narration est fluide, et en 300 pages on a pas le temps de s'ennuyer. Je regrette quand même qu'il soit si court, d'autant que la romance prend tant de place que l'univers et les personnages ne sont pas développés à la hauteur de leurs potentiels, ce qui est pour moi la plus grosse faiblesse de ce tome 1 et j'espère que ça se corrige avec les tomes suivants. Je le recommande aux amateurs de fantasy qui on envie d'un petit livre pas compliqué, ou aux amateurs de romance qui veulent découvrir le genre.

Un livre de fantastique très court, que j'ai trouvé bien moins intéressant que d'autres œuvres du même genre, car on ne retrouve ici que l'étrange qui s'immisce dans le rationnel, sans aucune notion de folie ni de peur comme on peut les trouver dans la référence qu'est le Horla de Guy de Maupassant.