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Ce qui compte, Moucheron, ce n'est pas le but mais le chemin que l'on prend pour l'atteindre. Ce qui est important, ce n'est pas que tu sois perché sur la tête d'Isayama mais que tu sois devenu un homme pour y arriver. Ne mets pas trop de miel sur tes galettes, ça fait grossir.
Son regard se posa alors sur son grand tableau qui gisait au sol à ses pieds.
Son tableau d'écorces.
Des lignes noires, blanches, ocre, s'enchevêtraient, se croisaient, se rencontraient, qui auraient très bien pu apparaître, aux yeux du néophyte, comme des traits sans aucun sens, des signes gratuits, voir même incohérents.
Pourtant, pour Owen, ces couleurs, ces mouvements, ces stries étaient intelligibles.
Toutes les parties de moi qui étaient moi. Mon grand corps d'ewu. Mon manque de patience. Mon impulsivité. Mes souvenirs. Mon passé mon futur. Ma mort. Ma vie. Mon destin. Mon échec. Tout ce qui me constituait fut annihilé. J'étais morte, brisée, éparpillée, absorbée. C'était mille fois pire que la première fois que je m'étais changée en oiseau. Je ne me souvenais plus de rien parce que je n'étais rien.
Ici, c'était le royaume des racines des arbres. Jusqu'où va la forêt? Jusqu'où les forêt vont. Jusqu'où les vies se prolongent, jusqu'où les racines des arbres plongent. Jusqu'où les feuilles projettent leurs ombres.
À l'époque, son voisin du nord était un type plutôt pacifique du nom de Roman, qui tentait de négocier avec Welok car il voulait les Potiers mais pas la guerre. Roman devint plus pacifique encore après être tombé par la fenêtre de son bureau du troisième étage.
''Quelque part à l'ouest de la Grande Maison de Rôle, et aussi quelquefois au sud, on peut apercevoir le Bosquet Immanent. Il ne figure pas sur les cartes, et aucun chemin n'y mène, sauf pour quelques initiés. Mais même les autres, les gens de la ville et les fermiers, peuvent le voir, toujours à une certaine distance : un bois d'arbres élevés dont les feuilles se parent d'une touche d'or rehaussant leur verdeur, même au printemps. Et ils estiment -les novices, les gens de la ville et les fermiers- que le Bosquet se déplace de façon déroutante. Mais en cela ils se trompent, car en réalité il est immobile. Ses racines sont les racines de l'être. C'est tout le reste qui se déplace. "
«Lorsque de la quatrefeuille tu connaîtra pour chaque saison toutes les racines, fleurs et feuilles, lorsque tu sauras son aspect, son parfum et ses graines, alors tu pourras apprendre son véritable nom, car tu connaîtras sa vie: celle-ci représente plus que son usage. Après tout, quel est ton usage? Ou le mien? La montagne de Font est-elle utile? De même la Haute Mer?» Et cinq cents mètres plus loin, Orion finit par ajouter: «Pour entendre, il faut être silencieux.»