Elvira Kel’Taor est la Kee’vah des clans unifiés : la cheffe spirituelle qui règne sur le continent glacé d’Arshka. Liée par le sang à son rôle de guide, elle est contrainte d’obéir aux injonctions des âmes qui s’expriment à travers elle. Chaque écart met sa vie en danger.
Jusqu’au jour où le Conseil Clanique décide de l’éliminer.
En fuite dans l’éternelle nuit hivernale, Elvira trouve refuge au sein d’un clan dissident, et en particulier auprès de Rhün, un Veilleur solitaire et rancunier qui la considère – à raison – comme une menace.
Malheureusement, avec ou sans trône, elle reste une Kee’vah. Bientôt, la pression des âmes sur la sienne devient trop forte.
Elvira doit choisir : se battre pour retrouver sa place au sein d’un système millénaire, ou partir en quête d’un moyen de rompre ses chaînes et de gagner une liberté tant désirée ?
- Ah… ouais. Ouais. Il va falloir vous serrer. Ou tirer au sort.
Elle s’éloigna pour regagner le pont d’un pas guilleret, avant de faire volte-face au bas des escaliers.
- D’ailleurs, tant que j’y pense : aussi intime que ça s’annonce, interdiction de forniquer à bord. On ne veut pas chavirer, n’est-ce pas ?
Le temps qu’elle regagne l’extérieur, Elvira avait viré au cramoisi et tentait désespérément de disparaitre à l’intérieur de son propre manteau. Rhün, lui, ricana.
Cette histoire est un spin off d’Allunia. Il n’est pas obligé d’avoir lu la duologie pour découvrir Elvira, même si c’est mieux. De toute façon, ça ne pourra que vous donner envie de zieuter du côté des abdos de Zam avec les références subtiles en bas de page🤣
•
Bref, Elvira est la mystérieuse Kee’vah. Elle est en contact constant avec l’entremonde. Ma sa position de chef est fragile. Le conseil est rempli de peau de vache. Il va aller jusqu’à fomenter son assassinat. Elle va donc fuir et rencontrer des gens qui n’adhèrent pas aux mêmes préceptes.
•
Elvira paraît froide, hautaine et sans cœur pour certains. C’est son rôle qui lui impose de donner cette image. C’est une jeune femme au cœur fragile. Elle est seule, elle ne doit parler que si c’est important. Elle ne sait jamais à qui se fier, le mieux et de ne faire confiance à personne. Elle est attachante et bouleversante. Elle va évoluer, s’ouvrir et se révéler à elle-même.
Une romance s’installe également, mais je n’ai pas envie de vous en dire trop dessus. C’est parfaitement écrit. C’est une évolution des sentiments ponctuée de péripéties et de révélations. Mon cœur a sursauté à quelques reprises. J’ai imaginé mille fins possibles. J’ai espéré, j’ai eu très peur. Le choix de l’auteure est parfait pour moi.
Cette histoire m’a totalement happé le cœur. Sincèrement, je ne pensais pas être touchée à ce point. J’ai commencé naïvement, un peu comme avec Allunia et je me suis prise une claque. Bravo pour ce travail incroyable. J’ai hâte de lire le prochaie roman signé Tiphs.
L’autrice ne cherche pas à dépeindre des personnages parfaits ni des destinées idéales, et pourtant ce sont ces subtilités et ces nuances qui rendent cette histoire et cette fin parfaites à mon sens. Habituée à lire des sagas, j’aurais aimé avoir encore plus de détails et d’explications sur cette univers complexe. Mais c’est un spin-off et on ne peut pas avoir les mêmes attentes que pour une saga. D’autant plus, qu’apparemment, Tiphs aurait pour projet un jour de continuer à exploiter son univers ! Il n’y a pas de fioriture dans ce roman. La romance est humble, elle ne prend pas le pas sur la trame. J’ai été particulièrement touchée par le sujet de la maternité abordé. Il fait écho à la condition de la femme et aux pressions sociales omniprésentes depuis toujours.
J’ai connu Tiphs en tombant sur ses sublimes illustrations sur Facebook. Son art magique, merveilleux et onirique m’a séduit immédiatement. En la suivant, j’ai vu paraître ses romans Allunia. À quelques jours du salon du livre de Wallonie, je planifiais un tour sur le stand des Éditions Plume Blanche que j’avais déjà considéré sur d’autres événements sans jamais franchir le pas de l’achat. Je ne saurais dire pourquoi j’ai attendu si longtemps de découvrir son catalogue. Sans doute y a-t-il trop de choix alléchant. Couplé à mon côté indécis, je finissai pas passer mon chemin. Bref, j’hésitais entre le premier tome d’Allunia et Elvira avant le salon à Mons, la balance penchant un peu plus vers le second. Le destin m’a poussée d’une tape amicale dans le dos, car le premier était épuisé le dimanche. Elvira : Kee’vah des clans unifiés se déroule dans le même univers qu’Allunia et peut se lire indépendamment malgré quelques éléments révélateurs de l’histoire précédente.
Elvira s’enfuit de Querb Torpaq pour échapper aux commanditaires de l’assassin qui vient de tenter de la tuer dans son sommeil. Chamboulée, la Keev’ah rejoint de justesse l’un des clans dissidents du Grand Nord. Là, le chef la place sous la protection du veilleur, Rhün, qui la déteste. Bientôt, les voix de l’entremonde l’enjoignent à rentrer, car la guide spirituelle ne peut rester loin de ceux et celles qu’elle doit préserver grâce à sa magie. Une lutte entre le devoir et les désirs tapis au fond de son cœur commence. Un combat qui ne sera pas le seul à être mené, car les griffes de ses détracteurs se referment sur elle.
Apprenant la venue de l’autrice à la Foire du Livre de Bruxelles, j’ai sorti Elvira de ma pal dans l’optique de me procurer Allunia en fonction de mon appréciation. Ayant eu un mois de mars difficile, il me restait plus de cent pages au moment de m’y rendre le vendredi. Je n’ai pas attendu la fin de ma lecture tant j’étais subjuguée par le récit et surtout l’écriture pour acheter le premier tome de la série. Dynamique, fluide et vivante, la plume de Tiphs dessine un équilibre parfait entre l’action, les descriptions et la psychologie des personnages. Dès les premières pages, elle m’a donné envie d’écrire, de réussir à insuffler autant d’émotions et de substances en peu de lignes. Les scènes se déroulaient sous mes yeux comme si j’avais été happée par les voiles colorées des aurores boréales, spectatrice de cette aventure, de cette fuite vers la liberté, vers la chance de pouvoir vivre en restant soi-même. Une quête pleine de rebondissements, de douceur, de colère, de bonheur, de tristesse, d’injustice. J’ai versé des larmes tant cette histoire m’a bouleversée.
« Une Kee’vah ne montre pas ses faiblesses, Elvira. Une Kee’vah n’a pas de faiblesses. »
La Keev’ah guide le peuple à l’aide des âmes passées dans l’entremonde. Celles-ci imposent leur suprématie sur son esprit. Choisie par elles, la Kee’vah possède souvent une différence corporelle qui l’a démarque des autres. Elvira est une albinos. Dès son plus jeune âge, sa mère, Nash, la façonne, l’éduque à endosser son rôle à la perfection. Celui d’une guide spirituelle placée au-dessus de tout.es par sa prestance et son comportement. Elvira doit cacher ses émotions, rester humble et garder une certaine distance avec les citoyens. Elle ne doit pas utiliser ses pouvoirs pour sauver les vivants, malgré la peine qui lui étreint le cœur face aux visages éplorés de parents craignant la maladie de leur enfant ou les situations désespérées. Maintenir le masque impassible d’une reine à la fois humaine et divine lui pèse énormément. Elle désire ressentir, laisser couler ses sentiments sur le devant de la scène.
Au contact des membres du clan dissident (et particulièrement de Hanne et Rhün), elle va saisir les rênes de son avenir. De ses propres choix, pas ceux de Nash ou des matriarches qui manipulent chacun de ses actes et des aspects de sa vie. Ce chemin l’amènera vers des secrets oubliés de tous. Une mémoire perdue et terrifiante.
Ce roman n’est pas seulement l’épanouissement d’une femme emprisonnée psychologiquement. Il aborde des thèmes comme les préjugés que la rencontre, les relations et l’ouverture d’esprit peuvent démolir. A mes yeux, le sujet le plus important est celui à partir duquel l’histoire découle, se (dé)construit et s’incarne en Elvira : la vision de la femme par la société. On a beau se trouver dans un univers où des matriarches dirigent le clan ayant le plus de pouvoir au nord d’Allunia, les traditions reproduisent les conceptions sur le rôle de la femme qui sont issues de notre monde patriarcal. Je tairai lesquelles pour ne pas trop en dire.
« Nous sommes faites pour vivre comme nous l’entendons, non pour correspondre à vos attentes »
Cette particularité intervient dans le développement douloureux, puis doux entre Elvira et Rhün. Le veilleur désire tant protéger son village qu’il voit d’un mauvais œil l’arrivée de la Keev’ah. Pourtant, les événements vont les rapprocher. Ils vont découvrir le vrai visage de l’autre, leurs faiblesses et leurs forces mutuelles. Un lien se noue progressivement entre eux.
En bref, l’histoire d’ Elvira : Kee’vah des clans unifiés est un roman vibrant d’émotions, à l’image des aurores boréales illuminant les montagnes enneigées. J’ ai adoré du premier au dernier mot. Tiphs manie la plume avec autant de maîtrise que ses crayons de couleur pour peindre un récit centré sur le dépassement de soi, de son éducation, des préjugés et du passé avec des révélations et un final poignants.
Elvira est la Kee'vah des clans unifiés. Sa vie est en danger ! Elle est contrainte de fuir son pays. En arrivant dans le Grand Nord elle va rencontrer le peuple d'un clan dissident. Rhün, le fils du chef, va être chargé de veiller sur elle. Entre eux l'entente est électrique, il ne l'accepte pas et rêve que d'une chose qu'elle s'en aille au plus vite.
Mais entre le conseil clanique qui envoie les Reen'Kal à sa poursuite et les âmes qui font pression, Elvira ne sait plus quoi faire. Soit elle suit la voix des âmes et elles rentrent d'elle même, soit elle laisse les Reen' Kal l'attraper. Dans les deux cas sont sort est scellé. Mais Elvira refuse, elle veut vivre et part en quête pour sauver sa vie ! Avec ou sans l'aide de Rhün y parviendra-t-elle ?
⏳ M͜͡o͜͡n͜͡ A͜͡v͜͡i͜͡s͜͡ :
Après avoir lu la duologie d'Allunia je ne pouvais pas passer à côté de ce spin-off !
J'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman. La plume de Tiphs est incroyable. Elle nous immerge dans son monde dès les premières pages. L'univers est fascinant et envoûtant. Tout y est ! Des décors sont magnifiques et très imagés, des personnages attachants, des scènes d'actions intenses et stressantes. Et que d'émotions !
Les quelques chapitres "flash-back" nous permettent de mieux connaître le personnage d'Elvira. Elle est forte, courageuse et attachante.
La fin est absolument impressionnante ! Pour tout vous dire après déjà 5 jours j'y pense encore ! Je ne m'y attendais pas.
Vous l'aurez compris, c'est un nouveau roman que je vous recommande ! Mais attention sortez les mouchoirs. Vous n'êtes pas près pour ce que vous allez lire !
Comment vous dire ? Comment vous dire que Tiphs m'a encore mise au sol, tout simplement ? Comme sa duologie "Allunia", je vais chérir "Elvira" toute ma vie. Oui. Oui.
Nous partons à l'aventure avec Elvira, une aventure qui vous fera passer par toute une palette d'émotion, accrochez-vous. On apprend à la connaitre d'avantage (car elle apparaît dans "Allunia") ainsi que son rôle de Kee'vah. Et Tiphs et sa plume ont la capacité de vous faire vivre le voyage avec Elvira et Rhün.
J'ai lu la version collector avec les fabuleuses illustrations de Tiphs. ! Et je l'ai également écouté en audio.
Écoute en audio. J’ai passé un chouette moment avec l’histoire d’Elvira malgré les quelques larmes qui m’ont échappées. J’avais hâte de découvrir ce personnage depuis que je l’avais croisé dans le 2nd tome d’Allunia et je n’ai pas été déçue du voyage. La narratrice était très agréable et l’écho dans les voix des âmes les rendaient d’autant plus mystique. Une chouette écoute!
Si j’ai bien aimé Allunia, j’ai préféré son Spin off. Elvira est une femme incroyable qui souffre de sa condition. On est plongé dans une course poursuite contre la montre. La Kee’vah doit faire des choix impossibles.
Le récit est embarquant. Il n’y a aucun temps mort. On est plongé au cœur de l’action. Il y a quelques flashbacks qui permettent d’approfondir le personnage d’Elvira avec des éléments sur son éducation mais aussi sur le rôle de Kee’vah. Je me suis attachée à sa personnalité. C’est un personnage qui ne laisse pas insensible. Elle est aussi forte que fragile. Ce paradoxe fait d’elle une protagoniste incroyable qui ne cesse d’évoluer.
J’ai adoré découvrir de nouveaux modes de vie à travers les clans dissidents. Cela permet de marquer le néant qui les séparent d’Allunia et d’Arshka avec un côté Fantasy plus développer, en laissant la technologie de côté. Pour en connaître plus sur cette mystérieuse technologie, je vous conseille de lire Allunia.
La dernière partie du roman m’a pas mal retournée. J’ai été surprise et tenue en haleine par les différents éléments qui composent l’histoire. La fin est d’autant plus surprenante. Je ne vous dirai pas si c’est en positif ou négatif, afin de vous laisser la surprise la plus totale. Ce qui est sûr, c’est qu’elle m’a laissé une trace indélébile.
J’ai passé un très bon moment avec ce roman addictif. Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez la fantasy Young Adult.
J'ai lu Allunia donc c'est tout naturellement que j'ai suivie avec Elvira, cousine de Zam (personnage d'Allunia). Un livre très bien écrit, des endroits qui sont si bien décrit que notre imagination prend le relais sans problème. Une atmosphère glaciale avec des émotions intense, des personnages intéressants et attachants, un scénario qui vous tient jusqu'au bout.
Résumé
Elvira Kel’Taor est la Kee’vah des clans unifiés : la cheffe spirituelle qui règne sur le continent glacé d’Arshka. Liée par le sang à son rôle de guide, elle est contrainte d’obéir aux injonctions des âmes qui s’expriment à travers elle. Chaque écart met sa vie en danger.
Jusqu’au jour où le Conseil Clanique décide de l’éliminer.
En fuite dans l’éternelle nuit hivernale, Elvira trouve refuge au sein d’un clan dissident, et en particulier auprès de Rhün, un Veilleur solitaire et rancunier qui la considère – à raison – comme une menace.
Malheureusement, avec ou sans trône, elle reste une Kee’vah. Bientôt, la pression des âmes sur la sienne devient trop forte.
Elvira doit choisir : se battre pour retrouver sa place au sein d’un système millénaire, ou partir en quête d’un moyen de rompre ses chaînes et de gagner une liberté tant désirée ?
Afficher en entier