Notre personnage principal est mort puis ressuscité, et gambade au fil des pages, plus innocent et mignonissime que jamais pendant que les autres s'agitent autour et que l'apocalypse approche.

Au suivant...

Un second tome dans la continuité du premier. On rentre un peu plus dans l'univers, les personnages commencent à être développés, Elena a des jolies canines... Mais rien de surprenant, rien d'original ni d'exceptionnel ici pour moi.

J'ai lu ce tome plusieurs fois, à plusieurs années d'intervalle, et ma perception du livre s'est peu à peu dégradée. Quand je l'ai découvert, à sa sortie, j'entrais au collège et il m'a beaucoup plu. Mais lorsque je l'ai repris l'année dernière afin de lire toute la série d'une traite, du premier tome au dernier, j'ai été très agacée. Le livre n'est pas mauvais, mais il est bourré de clichés. Elena, notamment, est un personnage très stéréotypé, qui manque de profondeur - dommage, c'est autour d'elle que tourne toute la série...

La lecture reste cependant plutôt agréable, à condition de ne pas s'attendre à un chef d'oeuvre.

Découvert quand j'étais petite, je garde de cet album un souvenir agréable, bien que très flou.

J'ai lu cet album dans mes jeunes années ; je me souviens d'un livre coloré, joyeux, éveillant ma curiosité.

Un livre qu'on m'a offert, mais que je ne serais pas allée chercher de moi-même. Les VDM sont parfois drôles, mais il n'y a rien de fabuleux non plus.

Ayant beaucoup entendu parler d'Amélie Nothomb et de sa plume particulièrement " prolifique ", j'ai finalement découvert ce livre par curiosité. J'ai choisi ce tome en souhaitant découvrir quelle réécriture du conte de Barbe-Bleue l'auteure pouvait nous offrir. Ma conclusion : mouais. L'écriture n'est pas désagréable, il n'y a pas d'incohérences majeures, mais je trouve l'ensemble très creux, simpliste. Ce n'est pas une déception puisque je ne m'attendais pas à grand chose, mais je ne pense pas lire un autre de ses livres.

Pour résumer ce tome en un mot : insipide. J'ai apprécié les premiers tomes de Tara Duncan, que j'ai découverts bien plus jeune ; et je ne retrouve pas dans la conclusion de ce cycle ce qui m'avait ainsi plu. Ou plus exactement, je retrouve exactement les mêmes éléments qu'aux premiers temps : un humour pas toujours drôle tant il est omniprésent et pensant, des personnages lisses et enfantins faits pour plaire aux lecteurs ( Tara / Cal, sérieusement ? ) et autres joyeusetés qui rendent la lecture totalement fade et ennuyeuse.
C'était déjà le cas aux tomes précédents, mais je voulais connaitre le dénouement de l'intrigue. J'aurais largement pu m'en abstenir.

J'ai laissé ce livre en cours de route, faute de pouvoir m'y plonger avec plaisir. L'histoire en elle-même n'était pas mauvaise en soi ; mais ce mode narratif oralisé ! ces allez-retour permanents entre différents espaces et temporalités ! Il s'agissait d'un chaos pertinent pour le personnage de Lucifer, mais bien trop indigeste pour que je parvienne à m'y accrocher.

Il s'agit très clairement pour moi d'un bon premier tome de fantasy, extrêmement riche et dense, tant au niveau de la mise en place des intrigues principales et sous-jacentes que des personnages. Cependant, je n'ai pas vraiment accroché : ce foisonnement qui fait la qualité du livre m'a littéralement étouffée, et j'ai peiné dans la lecture. Dommage.

Ceci est un commentaire à chaud, mais je ne pense pas changer d'avis. Mon impression de lecture du Corps Exquis peut se ramener à un seul mot : déception.

Je savais dans quoi je m'embarquais dans cette lecture, ayant entendu parler de ce roman avant de l'ouvrir de moi-même ; je souhaitais découvrir ce thriller monstrueux qui promettait, entre autres, une plongée dans l'esprit psychédélique de deux tueurs en série aux pathologies lourdes.

J'ai commencé la lecture et me suis régalée des premiers chapitres, de l'exposition des personnages et de leurs liens.

Et plouf.

J'en étais déjà au milieu du livre, et aucune intrigue digne de ce nom n'était mise en place. Ce que je croyais être l'exposition était en réalité la mise en place d'un petit kaléidoscope selon le point de vue des quatre, et quasiment uniques, personnages.
Oh, il y a bien eu la rencontre de nos deux tueurs pour pimenter un peu le récit, mais elle reste pour moi superficielle, facile, insatisfaisante. Et que dire de la suite ? Leur relation, qui aurait pu être complexe, riche, tourmentée, malsaine et foisonnante, se retrouve réduite à... une platitude ? un lien presque lambda ? J'en étais aux trois quarts du livre, et j'attendais toujours que celui-ci tienne ses promesses, que l'écrivain sorte son atout de sa plume et me retourne la tête.

Rien.

Les événements convergent vers un final annoncé depuis quasiment le début du roman. On y retrouve une fois de plus une facilité narrative certaine :

Spoiler(cliquez pour révéler)

1 - La proie fruit.
2- Tueur 1 attend à la maison pendant que Tueur 2 va le chercher.
3 - Tueur 2 retrouve la proie et soudoie les flics pour qu'il puisse le ramener ( parce qu'il est super riche, remember ? )
4 - L'amant maudit de la proie surprend la scène.
5 - L'amant maudit joue les chevaliers et s'introduit en deux grimpettes dans la propriété sécurisée d'un tueur en série méticuleux qui comme par hasard, est surveillée d'un côté mais pas de l'autre.
6 - L'amant maudit tue Tueur 2 après que celui ci ait tué la proie
7 - Tueur 1 est triste. Et il s'en va après avoir mangé un petit bout de Tueur 2 en souvenir.

Tout cela, agrémenté de gore, de nécrophilie et de cannibalisme certes, mais cela n'enlève rien au vide de la trame narrative.


Pour moi, ce roman est bon quand on cherche de l'érotico-gore saupoudré d'une pointe de psychopathie. Mais il ne tient certainement pas ses promesses sur le plan de la complexité.
Je cherchais à me plonger dans la dimension psychologique de la dynamique du meurtre et des perversions extrêmes des thèmes abordés ici. J'ai eu le droit au petit récit, certes pouvant être choquant au vu des thèmes abordés et certes agréable à lire, de la rencontre entre deux tueurs présentés comme des monstres, et à un étalage de violence sans exploitation suffisante des causes de celle-ci, sur fond d'homosexualité et de VIH.

Ce roman avait le potentiel pour être fantastique. Il ne l'est pas.

Je reste totalement sur ma faim.

L'histoire en elle-même n'est pas très intéressante - j'irais même jusqu'à la qualifier de plate et prévisible. Cependant, cette BD offre une qualité des graphismes assez remarquable tant au plan du dessin proprement dit que de la colorisation. Il s'agit d'un bel ouvrage dans le sens pictural du terme, mais qui pour moi n'a pas réellement d'autres qualités.

L'écriture de Rothfuss est magique, ni plus, ni moins. Il a le don d'imprégner ses phrases d'une musique diffuse, de faire luire ses textes d'une lumière invisible et éclatante qui me touche au coeur et à l'âme.
Sa série principale, les Chroniques du Tueur de Roi, est une de mes préférées et le désigne à mes yeux comme l'un des écrivains de Fantasy les plus talentueux - ou même, l'écrivain de Fantasy le plus talentueux, tant ses livres sont ciselés, polis, chéris, jusqu'à ne plus receler aucune imperfection. La Musique du Silence s'insère dans cet univers délicat et poétique, tout en différant totalement de celui-ci, et en se hissant haut, beaucoup plus haut, que presque tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici tous genres confondus.
Lire ce livre est une plongée en apnée dans un monde parallèle, souterrain, un monde empreint de magie étrangère, familière, bouleversante, inoubliable. Aucune parole. Presque aucune action. Juste la pulsation du silence, du coeur du monde au sein duquel Auri se faufile et danse pour rétablir l'harmonie autour d'elle, écoutant les objets pour nous bêtement inanimés, leur colère, leur satisfaction, leurs murmures et leurs hurlements, et les choyant pour les rétablir à leur juste place - jusqu'à la perfection d'un instant, et que le rythme fascinant de la musique du silence soit enfin juste pour celle qui, seule, l'entend et l'habite. Le temps d'une lecture, il m'a semblé le percevoir, moi aussi...

Un classique découvert avec le lycée ; j'avoue avoir eu un peu de mal avec la densité volontaire de ce récit, cette pesanteur douloureuse qui imprègne ce livre de bout en bout. Cependant, Camus a écrit ici une oeuvre d'importance, très intéressante par ses significations sous-jacentes, et digne en tant que telle et que classique d'être découverte.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un travail scolaire sur la peine de mort en tant qu'activité complémentaire ; j'ai été particulièrement marquée par la puissance brute de l'écriture d'Hugo qui livre sans détour la souffrance d'un anonyme condamné à la peine capitale. La dénonciation du crime légal par Hugo devient presque un témoignage, très intéressant à découvrir selon moi.

J'ai lu ce livre en seconde, et malgré mon peu d'affinités pour le genre théâtral, j'ai l'apprécié. La forme versifiée est pour moi un véritable plus, puisqu'elle apporte une note musicale par la forme aux thèmes abordés dans le fond ; le personnage d'Alceste est complexe, et vraiment intéressant. Le Misanthrope est au final devenu, contre toute attente, une de mes pièces favorites.

La Cantatrice Chauve est l'incarnation par excellence de la faillite du langage selon Ionesco, assez facile à lire bien que très particulière ; La leçon m'a plu par l'inversion progressive de la position dominante d'un personnage au profit de l'autre. Au final, ce petit recueil du mouvement de l'Absurde m'a plus intéressée d'un point de vue scolaire que plu ou amusée.

J'ai lu cette nouvelle après être allée voir son adaptation au théâtre ; celle-ci m'avait déroutée, et je voulais comparer ce rendu avec l'original.
J'ai plutôt apprécié cette oeuvre, même si j'ai eu du mal à entamer ma lecture en raison de l'atmosphère assez particulière qui l'imprègne; cependant, la transformation et les émotions de Gregor sont particulièrement bien retranscrits, si bien que mes premières difficultés passées, ma lecture a été très agréable.

J'ai lu ce livre en 3e, et me souviens de m'être vraiment ennuyée. Je n'ai pas accroché avec l'histoire et encore moins les personnages, et ai vraiment dû forcer pour le finir.

Maupassant fait partie de mes auteurs classiques favoris ; j'apprécie son écriture et sa manière de faire vivre ses personnages en étroite relation avec leur environnement et leur époque. " Pierre et Jean " ne faisant pas exception à la règle, j'ai passé un agréable moment de lecture.

J'ai étudié ce roman durant mes cours de littérature autour de l'Humanisme. Ici, Rabelais offre les aventures de Gargantua, père de Pantagruel, à travers la France d'époque, en délivrant de manière implicite des enseignements importants selon la métaphore de la " substantifique moelle " que le lecteur- canidé doit extraire du récit.
Je n'ai pas accroché du tout. L'écriture de Rabelais ne me parle pas, sans compter les multiples énumérations que je trouve passablement lourdes - mais au demeurant moins que l'humour farcesque et assommant qu'on retrouve tout du long du roman. Il s'agit cependant d'un classique à connaître, mais que je ne relirai pas pour mon plaisir.

J'ai lu ce livre à l'occasion d'une conférence où Pierre Michon devait intervenir, sur recommandation de mon professeur de français de l'époque ; je garde peu de souvenirs précis de cette oeuvre, un recueil de nouvelles autour de légendes et d'histoire, mais ils demeurent agréables grâce à l'écriture sobre mais agréable de l'auteur.

Rhinocéros est une oeuvre que j'ai étudiée au lycée ; elle illustre l'Absurdité de la condition humaine par le biais de la rhinocérite.
Cette pièce m'a amusée, et j'ai particulièrement apprécié le personnage du Logicien, mais elle ne fera pas partie de mes lectures favorites. Cependant, il s'agit d'un classique agréable et facile à découvrir, que je recommande.

Une BD que j'ai lue plus jeune, et qui m'a laissé un bon souvenir, mais pas au point de la relire : frais et facile, sans plus.

Un second tome dans la continuité du premier, qui sans être une BD inoubliable, permet tout de même de passer un agréable moment de lecture.

J'ai lu cette BD plus jeune, et ai beaucoup aimé les petites histoires pleines d'humour relatées tout du long ; les anecdotes quant aux aventures de Pamplemousse, Bouboule ou Polux m'ont parfois faite sourire en m'évoquant les bêtises de mon propre chat.