Commentaires de livres faits par Elyaes
Extraits de livres par Elyaes
Commentaires de livres appréciés par Elyaes
Extraits de livres appréciés par Elyaes
Il est pour moi l'incarnation même du livre-passerelle qui ouvre ses lecteurs à d'autre univers. D'un côté, le personnage principal n'est autre qu'un agent de la Résistance de la Seconde Guerre Mondiale, et évolue en tant que tel dans un contexte historique réaliste, dépeignant tant l'Allemagne Nazie que le quotidien horrible des camps ou le réseau secret des résistants. De l'autre côté, ce même personnage est un loup-garou, porteur de capacités surnaturelles qui lui permettent de remplir son rôle avec efficacité, et ouvre en même temps à l'auteur de nouveaux horizons narratifs ( l'origine de cet état, etc.)
L'écriture est puissante, efficace dans ses descriptions, rythmée quand il le faut, et communique à la perfection des sentiments tels que la nostalgie, ou l'horreur. Le décor est solidement campé, dans un monde à la fois totalement réaliste et historiquement très instructif mais aussi plus profond que celui dans lequel nous vivons par l'irruption des éléments surnaturels et fantastiques déjà mentionnés.
J'ai été profondément touchée par ce livre, qui m'a tant captivée qu'instruite ; il m'a fait l'effet d'un coup de poing, dont je ne suis toujours pas remise.
Dans ce livre, Queneau s'amuse. Il joue sur les mots, les sons, les textures, les images, les liens, sur tout, en digne représentant de l'OULIPO. Il déstructure totalement les codes pour mieux voyager dans son oeuvre entre Cidrolin, homme moderne féru de liqueur de fenouil, et le Duc d'Auge, qui au fil des pages avance dans le temps à partir du Moyen-Age jusqu'à rencontrer le premier à la fin du roman. L'énonciation bascule ainsi très rapidement, dès que l'un d'eux s'endort, parfois au beau milieu d'un paragraphe ou d'un dialogue.
Ce jeu de l'auteur m'a à la fois assez fascinée par son originalité, franchement déstabilisée par l'instabilité même de la narration qui ne cesse de sauter d'un personnage et d'une époque à l'autre, et enfin fatiguée, ce qui a rendu ma lecture assez pénible.
Je dirai au final qu'il s'agit d'un classique théâtral et qu'il mérite en tant que tel d'être lu ; mais je ne pense pas le relire un jour par simple plaisir.
Je n'ai pas été fascinée par ce livre, mais par le personnage de Meursault, oui. Son étrangeté déclarée et avérée, son décalage, incompréhensible pour les hommes du roman, captivant pour moi, m'ont empêchée de me détacher des pages avant que la dernière de soit, à regret, tournée. Il est l'incarnation même de l'homme en accord avec lui-même, sa nature propre et " étrangère " et à la nature toute entière et, en cela, il est devenu l'un des personnages littéraires m'ayant le plus marquée.
L'Etranger ne sera pas un de mes romans préférés, mais je suis contente d'avoir découvert ce classique de la littérature francophone.
Le véritable pied de nez de SAM à ses lecteurs
Cependant, je n'ai pas vraiment accroché avec cette pièce à cause de sa dimension historique et ses multiples références à la situation politique et sociale de Florence à cette époque, qui m'est passablement inconnue ; être obligée de me référer à chaque ligne ou presque aux multiples annotations de bas de page pour espérer saisir les dialogues dans leur entièreté m'ont ennuyée, voire agacée, puisque ma lecture était tout sauf fluide.
-> à lire pour ceux qui n'ont jamais découvert d'histoire mêlant éléments surnaturels ( prophétie, lien humain-animal...) et historiques : moments agréables en perspective !
-> à lire, tous âge confondus : la poésie de l'écriture de Pierre Bottero est unique en son genre.
-> à lire si on ne veut pas réfléchir, mais c'est tout.
Un nouveau tome totalement captivant et toujours aussi excellent que les précédents.
Je ne suis d'habitude pas très portée sur les mangas, mais comment ne pas adorer celui-ci ? Berserk est une série très sombre, très dure - seinen oblige - mais absolument magnifique.