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Extrait ajouté par MaevaCerise 2020-04-03T17:58:19+02:00

Il se renfonce dans le canapé et se frotte la panse. Puis il agite sous le nez du chat un petit morceau de saucisse qu’il a gardé exprès pour lui.

— Il est à toi, ce chat ?

— Lui ? dis-je en engloutissant ma dernière bouchée. Oh que non ! Cette petite merde vient quémander ici tous les soirs, c’est tout.

— Mais tu as plein de nourriture pour chat dans tes placards.

— Il est très doué.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-03-23T19:21:10+01:00

En une minute, je rassemble mes affaires et trouve la porte d’entrée. Ludo me suit jusque dans le couloir.

— C’est loin chez toi ?

Je n’ai pas envie de penser à la distance qui me sépare de la maison. Je pousse un grognement aussi vague qu’évasif – mes traits de caractère les plus remarquables.

— Pas trop. Merci pour la bouffe. C’était très bon.

— De rien.

Mon compliment ne semblant pas le convaincre, je fais volte-face. Ludo se tient dans l’encadrement de la porte, la mine altérée par un froncement de sourcils préoccupé.

— Sérieux, c’était très bon, Ludo. Quoi qui puisse te tracasser, oublie-le.

— Comment sais-tu si je me tracasse ?

— L’intuition.

Je me retourne et ouvre la porte. J’ai à peine un pied posé dehors que Ludo m’interpelle :

— Aidan ?

— Oui, quoi ?

— Pour information, je n’avais encore jamais fait la cuisine pour personne et je déteste recevoir des gens chez moi.

— En quoi suis-je différent ?

Il sourit, juste un peu.

— En tout.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-03-23T18:54:23+01:00

Si on vous soutient un jour qu’il est bon pour une personne souffrant d’intense anxiété d’avoir un chien, je vous le dis tout net : c’est faux. Ou peut-être pas, mais en ce qui me concerne, Bella est un véritable cauchemar.

Elle ronge mon canapé et dévore mes chaussures.

Elle bave sur mes murs et laisse des poils sur mon lit.

Elle lèche mes vitres et fouille dans la poubelle.

C’est un golden retriever. Quand j’ai envie de rester à l’intérieur, elle me force à sortir… pourtant, je l’aime tellement que je m’effraie moi-même.

D’ailleurs, que ce soit avec les humains, les animaux ou n’importe quoi, j’ai toujours eu le même problème. Avec l’amour vient la peur de devoir vivre sans ; de casser ou de faire du mal ; ou de ne pas bien m’y prendre, comme je n’ai cessé de le faire toute ma vie durant.

Inconsciente de la révolte qui gronde dans ma tête, Bella pose la patte sur mon genou, lance un regard plein d’espoir vers la fenêtre et se retourne vers moi. Elle veut sortir courir, mais elle ne réalise pas combien il a fait chaud aujourd’hui, ni le nombre d’articles que j’ai lus sur le taux de mortalité des chiens à cause de la chaleur et elle ignore combien je suis terrifié à l’idée de la sortir avant le coucher du soleil.

Je la gratte derrière l’oreille et presse mon visage contre le sien.

— Pas encore, c’est trop tôt.

Bella me rend un regard solennel et je suis convaincu qu’elle comprend tout ce que je lui dis.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-03-23T13:57:39+01:00

Je sais d’expérience qu’ils ont pu m’administrer un sédatif pour bien d’autres raisons, mais si je m’accroche à chaque petit vacillement de ma santé mentale, je vais devenir irrémédiablement fou, à moins que je ne le sois déjà.

Aidan a le regard vrillé sur le côté de mon visage. Je me force à le regarder, à accepter son regard curieux, et je lui avoue la vérité :

— Je souffre d’un trouble bipolaire. Entre autres choses.

— Quelles autres choses ?

— Anxiété, paranoïa, dépression. Parfois, ce sont des symptômes de la maladie, mais d’autres fois… ça vient juste de moi.

— T’es bipolaire.

Aidan prononce ce mot comme s’il le tournait en tous sens dans ses pensées, cherchant à le raccrocher à un lieu ou à un moment où il l’aurait précédemment entendu.

Je pousse un soupir.

— Quoi que tu penses, abstiens-toi. Je suis vraiment bipolaire. Pas comme tous ces bobos qui le prétendent, se font admettre en clinique et en ressortent avec des nouveaux seins.

— Tu veux te faire refaire les seins ?

Je pouffe de rire et mon âme s’illumine en même temps qu’une partie du service, jusque-là plongé dans le noir.

— Pas vraiment, dis-je. Mais qui sait ? Une semaine passée ici m’a déjà fait faire des trucs très étranges. Il vaudrait mieux que je me barre.

— Quoi ?

Je répète :

— Faudrait que je parte. Avant qu’ils ne me chopent et me foutent des sangles.

J’ignore si je blague et de toute façon, je ne m’avance pas plus sur le sujet. Je me lève, puis Aidan m’attrape la main et la garde ainsi pendant un instant. C’est un contact fugace et merveilleux à la fois et lorsqu’il me relâche, je ne comprends pas ce que je ressens. Ni ce qui lui a pris.

— Tu reviendras, n’est-ce pas ? demande-t-il en murmurant.

Entendant des bruits de pas qui approchent, j’acquiesce.

— Je reviendrai demain.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2020-04-03T17:58:08+02:00

Sais-tu l’effet que cela fait de n’être jamais certain d’être heureux pour de vrai, ou en pleine crise ? De n’avoir confiance en aucune de ses émotions ?

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2020-04-03T17:57:56+02:00

Le noir habite encore mes pensées, mais la présence constante d’Aidan à mes côtés adoucit les ombres.

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Extrait ajouté par Lyllith 2020-02-16T21:08:43+01:00

- En quoi suis-je différent ?

Il sourit, juste un peu.

- En tout.

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Extrait ajouté par Velandra 2019-11-03T16:39:05+01:00

Aidan est à l’extérieur comme je me sens à l’intérieur – fatigué, fragile et terrifié d’une chose qu’il ne comprend pas. Il est aussi complètement en vrac, à moitié sorti du lit, une jambe dans le vide, fronçant les sourcils comme s’il ne se rappelait pas comment il a atterri ici.

Je suis quelqu’un d’inutile, je l’ai toujours été, mais quelque chose me pousse à lui prendre le bras et à l’aider à se rallonger.

— Tu m’as l’air d’un type tout prêt à jouer les fugitifs.

— C’est le cas.

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Extrait ajouté par Velandra 2019-11-03T16:38:15+01:00

Ludo m’a bien averti qu’il ne fallait pas abuser de la morphine quand on avait l’estomac vide, mais je le fais quand même, car il n’est pas ici et parce que je ne veux pas m’avouer à moi-même combien je suis devenu dépendant de sa compagnie, durant ces trois jours à converser avec un parfait inconnu. À moins que ce ne soit à cause des six fois où il a posé sa main sur moi, de ses doigts qui m’ont délicatement frôlé, de la caresse de son pouce sur mon avant-bras et de la fraîcheur de sa paume tout contre ma joue. Il ne l’a fait qu’une fois et pourtant, je suis encore à moitié persuadé de l’avoir rêvé, mais je ne rêve pas en ce moment. Je vis un vrai cauchemar et il est ma seule et unique lumière dans cette putain de caverne si sombre.

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Extrait ajouté par Velandra 2019-11-03T16:32:29+01:00

— Du calme, dit-elle. On va faire descendre un patient des soins intensifs, alors il faut que vous restiez là, d’accord ? Plus de balade pour vous, cette nuit, c’est compris ?

Toute ma vie d’adulte, on m’a parlé comme à un gamin. J’acquiesce et me recouche, me recroquevillant sous la fine couverture grise et les draps qui grattent, le regard fixé sur l’écran de télé.

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