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- A ton âge, ma croix la plus lourde à porter était précisément de me trouver en butte aux exaspérantes manifestations de la prétendue supériorité masculine. Pourtant, d'être toujours sous-estimée, traitée comme une petite femme sans conséquence a constitué mon avantage le plus décisif, j'ai vite appris à m'en servir, crois-moi. Vois-tu ma chère enfant, devant nous autres faibles femmes ces messieurs baissent leur garde, commettent des erreurs et des négligences dont nous n'avons plus qu'à profiter. Combien de fois m'ont ils ainsi offert des victoires inespérées....
- Peut être, grand mère, mais...
- Pas de mais ! Paula je sais ce dont tu es capable et je te connais sans doute mieux que toi même, ma chérie, dit elle en souriant. N'oublie jamais que ce qui compte, dans la vie, ce n'est pas ce que pensent les autres de toi. Mais c'est de savoir ce qu'on est ce qu'on vaut. L'aurais-tu déjà oublié ?
Afficher en entierDe l'argent, il en faut, bien entendu, pour ce loger, se nourir, se vetir, mais une fois l'essentiel assuré, l'argent ne compte plus. Il devient un outil, un moyen d'acquérir le pouvoir. Et il est faux de prétendre que le pouvoir corrompt. Il n'avilit que ceux qui en font mauvais usage et sont prêts à ramper pour le conserver. Bien exercé, le pouvoir peut au contraire ennoblir celui qui le détient
Afficher en entierSans argent, on reste à jamais la victime impuissante de la classe dirigeante. sans argent, on n'est qu'une bête de somme promise à un labeur sans fin, à l'avilissement, au désespoir.
Afficher en entierEmma n'eut pas conscience de faire deux pas et se laissa lourdement tomber sur une banquette. Assommée, elle fixait le mur sans le voir, la tête vide. Le contact d'un papier froissé dans son poing serré la surprit. Elle le déplia, le lut en fronçant les sourcils, sans comprendre
Afficher en entierEmma n'eut pas conscience de faire deux pas et se laissa lourdement tomber sur une banquette. Assommée, elle fixait le mur sans le voir, la tête vide. Le contact d'un papier froissé dans son poing serré la surprit. Elle le déplia, le lut en fronçant les sourcils, sans comprendre.
Afficher en entierL'humeur sombre d'Edwin dura jusque dans la soirée. Il fit un effort pour paraître au dîner de famille, plus interminable que jamais, et participer du bout des lèvres à la conversation. C'est avec soulagement qu'il entendit son père lui proposer d'aller fumer un cigare dans la bibliothèque. Heureusement, Gérald était absent et Edwin, depuis le début de son séjour au château, attendait l'occasion d'être seul avec son père pour lui parler
Afficher en entierIl est plus difficile de vivre au sommet. Le froid y est plus vif, les responsabilités plus lourdes.
Afficher en entierEmma fonça les sourcils, soudain inquiète. Elle ouvrit en grand le robinet de l'évier et affecta de se savonner soigneusement les mains, pour mieux couvrir leur conversation.
Afficher en entierIl est long et rude, le chemin qui, de l'enfer, monte vers la lumière.
Afficher en entierA mesure que le repas progressait, Emma se sentait enveloppée par l'atmosphère harmonieuse qui se dégageait de la famille. Désormais à son aise, touchée des marques d'amitié sincère que tous lui prodiguaient, elle se sentait envahie d'émotions inattendues et se pouvait s'empêcher deretourner les mêmes pensées dans sa tête : pourquoi hait-on les juifs ? Ceux-ci, du moins, sont des gens paisibles, aimables, remplis des qualités les plus recommandables. il est scandaleux de les soumettre à des persécutions... C'est ainsi qu'Emma Harte pris conscience de la valeur précieuse de la tolérance et de la fidélité dans l'amitié, sentiments qu'elle garderait toute sa vie.
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