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- Les parents de William, jeunes lors d'une promenade -
Monsieur Jones : - Vous rentrez ?
Melle Aurelia Hartwick : - Oui
- A Londres ?
- Tout à fait
- Je vous voyais souvent, alors j'avais cru que vous viviez ici maintenant.
- Non
- Ah bon... Alors vous rentrez....
- … Cela vous chagrine ?
Elle rougit et détourne le regard.
Leurs pas les guident en silence dans la forêt.
M. Jones : - Vous aimez la forêt ?
- Oui.
- C'est calme.
- Mais les oiseaux chantent.
- Les oiseaux ne font pas de commérages.
- … On n'en sait rien, en fait.
- Que disent-ils, alors ?
- … (elle ferme les yeux) Monsieur Jones n'est pas comme la rumeur le dit.
- C'est ce qu'ils disent ?
- Je n'en sais rien, en fait. (elle rouvre les yeux et le regarde en souriant) mais c'est ce que je pense.
Il la dévisage longuement puis prend à nouveau la parole.
- Melle Aurelia Hartwick.
- Oui (surprise du ton solennel qu'il prend soudainement)
- Voulez-vous devenir ma femme ?
Elle rougit et baisse les yeux complètement désemparée.
- OH... Monsieur Jones... Vous êtes une personne bien plus empressée que je ne pensais.
- Vraiment ? Ai-je beaucoup d'avance ?
- Eh bien... environ trois semaines.
- Disons que c'est encore dans la marge d'erreur.
Il remet son chapeau et s'apprête à monter à cheval pour prendre congé.
- Prenez votre temps pour répondre d'ici à ce que je rentre à...
- J'accepte.
Il pivote la tête vers elle pensant ne pas avoir bien compris.
- J'accepte Monsieur Jones.
- … (il la regarde sans aucun sons ne sortent de sa bouche)
- Pourquoi avez-vous l'air si surpris ?
- J'étais sûr que vous refuseriez.
- Pourquoi ?
- … (il ne répond pas mais la regarde avec amour et lui fait un baise main pour toute réponse)
Afficher en entier- Tradition et lignée -
Angleterre, 1872. La Haute Société du Wiltshire.
- Alors comme ça, c'est décidé, il va être décoré.
- Quel honneur !
- A propos, avez-vu su ? Un parvenu aurait acheté une terre de 200 acres à Londres.
- Ah oui.
- Le tout assorti d'une résidence secondaire au pays de Galles, dit-on.
- On entend que des histoires de ce genre, ces temps-ci.
- En effet. Les terres de nos ancêtres tombent aux mains de tels individus les unes après les autres. C'est vraiment triste à voir.
- C'est lui ? Le fameux parvenu. ( en désignant le père de William, jeune à l'époque)
- Il est bien jeune.
- Ce serait déjà la troisième génération de cette famille. Il ne sort même pas d'une école privée.
- Et il ose se montrer ici.
- Il doit chercher désespéramment à se faire des contacts dans la haute société.
- S'il veut danser, il n'a qu'à aller aux bals en ville.
Afficher en entier"Moi aussi je veux vous voir. Vous me manquez terriblement, j'aimerais vous retrouver tout de suite... À Haworth, à Londres, où n'importe où ailleurs. Chaque fois que je pense à vous, je sens ma gorgé se nouer sans savoir si c'est de la joie ou du chagrin. Je vous aime du fond du cœur... C'est la vérité."
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