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– Je croyais qu’on en avait fini, toi et moi. Tu as obtenu ce que tu voulais, alors pourquoi ce numéro ?
– Oh, non ! On est loin d’en avoir fini.
– Mais qu’est-ce que tu veux, à la fin ?
– Je te l’ai dit : toi. Je veux que tu sois tellement folle de moi que tu n’aies plus que mon prénom à la bouche.
– À d’autres, Ethan. Ça n’arrivera jamais. Pas la peine de te fatiguer.
Il s’approche et ôte sa main de la poche de son jean.
– Tu n’as rien compris, Emma. Que tu me repousses autant est justement ce qui me motive à te courir après. Tu es un véritable défi pour moi. Un défi que j’arriverai à relever, ce n’est qu’une question de temps. On sait tous les deux que je te plais. Quand vas-tu l’accepter ?
Je ris jaune et m’exclame :
– Ça, jamais.
Il s’approche de quelques pas. Je recule pour garder la même distance entre nous.
– Tu vois, Ethan, je n’aime pas les mecs imbus d’eux-mêmes.
– Ah ? C’est ce que tu penses de moi ? s’exclame-t-il tout sourire.
– Carrément.
Il s’approche encore un peu.
– Attention, Ethan, j’ai un joli crochet du droit.
– Ça, merci, je l’avais remarqué.
Il sourit encore. Merde, mais qu’est-ce que je dois faire pour lui faire perdre son calme ?
– J’ai l’impression que tu en redemandes…, murmuré-je. Ta joue droite serait-elle en manque ? Je peux l’assortir à l’autre, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir.
Il grimace, mais son visage n’a rien de méchant.
– Allez, assieds-toi avant que je m’énerve ! m’intime-t-il en rejoignant la table.
Je souris à mon tour en croisant les bras sur la poitrine.
– Serais-tu en train de me menacer ?
– Tu crois ?
Il me fait le sourire white, celui qu’il doit réserver à ses greluches, et ouah… je dois dire qu’il est carrément à tomber. Sans vraiment le réaliser, je m’installe face à lui.
– On ne t’a jamais dit que t’étais exaspérant ?
– Si, tous les jours. Et toi ?
Il nous sert un verre de vin puis lève le sien pour trinquer. Je l’imite.
– Mais ne va pas croire que je t’apprécie !
– Jamais je n’oserais…
Afficher en entierJe suis l’assistante du P-DG de Holding Corporation, la filiale française d’une grosse boite de communication internationale. Cela fait maintenant cinq ans que j’y travaille, depuis l’obtention de mon diplôme, à vrai dire. Et si j’ai commencé tout en bas de l’échelle, à faire des cafés et des photocopies pour tout le service marketing, mon excès de zèle a fini par payer.
Suis-je carriériste ? Je plaide coupable. Ma carrière passe avant tout le reste.
Voilà pourquoi je mène une double vie.
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