La fin du tome 1 un nous laissait sur un cliffangher de dingue. Une révélation qui nous poussait à croire que le changement de Chester, sa rédemption, pouvait être là.

En fait, Chester va être bouleversé par cette révélation et va avoir énormément de mal à l’assumer. Cependant, il ne va pas vraiment changer son attitude avec Ally. Il va la fuir, la poursuivre, l’aider puis la rejeter. Une danse cruelle et sensuelle qui va achever Ally d’autant plus qu’elle va se mettre totalement à nu devant lui, lui révélant son plus lourd secret. Même si il va parvenir à la soutenir, à sa manière un peu tordue, Chester ne va pas supporter ce rapprochement et il va continuer à détruire la jeune femme blessée jusqu’au point de non-retour.

Le passé de Chester se dessine un peu plus, mais beaucoup de questions restent encore sans réponse. A côté de ça, Ally se révèle enfin. Même si je me doutais de ce qui lui était arrivé, le lire m’a profondément mise mal à l’aise. L’auteure ne fait pas dans le sordide, simplement, elle assène la vérité aussi laide soit-elle. Elle est là, inutile de la nier puisqu’elle est la réalité et c’est assez dur à encaisser. Toutes ses révélations m’ont fait aimer encore davantage la jeune femme. J’ai découvert une force incroyable chez elle. Elle chute oui, mais elle se relève toujours, plus forte. A tel point qu’elle accepte le pire pour aider Chester. Jusqu’au moment où ça ne sera pas plus possible.

La plume de l’auteure est toujours aussi incroyable quand il s’agit de traduire les émotions au travers de la musique ou la danse. Elle nous entraîne avec elle, nous porte au fil de l’histoire, impossible de décrocher. J’ai adoré cette fin, aussi dramatique qu’elle soit. J’ai adoré le fait qu’Ally reste droite dans ses bottes. Elle va se blinder comme jamais et ne plus rien accepter du Chester malsain qui a brisé tous ses rêves et plus encore. Quand elle dit qu’elle le sort de sa vie, elle le fait franchement, sans fioriture, sans doute possible. Et je n’ai qu’une hâte, c’est de voir Chester ramper pour rattraper ses horreurs.

J’ai eu une grosse surprise avec ce livre. J’étais partie sur une romcom et j’ai découvert au-delà de l’humour, un drame inconcevable et que je n’avais jamais vu dans d’autres romances.

J’ai adoré dès le début. C’était vif, piquant et très très drôle.

Ireland est une jeune femme solaire et marrante. Elle assume totalement sa vie et adore son travail. Elle a un passé très lourd, il faut bien le dire. Cependant, pas de flashback pour le relater. Ireland a fait son travail de deuil, elle sait ce qu’elle veut aujourd’hui et ce drame ne la définit pas du tout. La cicatrice sera toujours en elle, mais elle a avancé. Et même si ses relations ne sont pas ce qu’elle réussit de mieux, on sent chez elle une belle joie de vivre. C’est avec crainte qu’elle va se lancer dans une relation avec Grant. Au début partis sur une histoire sans lendemain, ils vont rapidement comprendre tous les deux qu’ils ne peuvent plus se séparer.

Au début, je voyais un peu Grant comme le grand patron classique. Arrogant, sûr de lui et de son charme sur les femmes. Je ne m’attendais pas du tout a trouver un homme au sol derrière les apparences. On découvre son passé avec des flashbacks au fil des années. La légèreté prime dans le présent, mais lorsqu’on arrive dans ces passages, il y a un malaise sous-jacent qui serre un peu le coeur. On ne sait pas où on va, mais on sait que ça ne va pas être joli. Mais sincèrement, je ne m’attendais pas une seconde à ce drame épouvantable. Il n’y a pas de mots pour le vécu de Grant. On comprends mieux du coup qu’au fil de la relation entre eux, le ton devient plus sombre sans pour autant que ça devienne anxiogène. Simplement, Grant comprend que pour avancer dans sa nouvelle relation, il va devoir faire le deuil de son passé et ça ne va pas se faire sans heurts. Près de lui, Ireland va tenir bon et être là. Malgré ce qu’elle va supporter à cause de Grant, je l’ai trouvé d’une résilience folle.

Grant et Ireland sont des personnages qui vont tellement bien ensemble ! Je les ai trouvé parfaitement assortis et les amis qui les entourent, la famille de Grant, tous, comment ne pas s’attacher à eux ? La plume de Vi Keeland ne m’a pas déçue une fois de plus. Elle a su parfaitement doser l’humour, le (très !) spicy et le drame pour me transporter dans une histoire bouleversante que je ne suis pas prête d’oublier !

Ce deuxième tome est incroyable compte tenu de toutes les émotions qu’il m’a fait traverser. La dernière scène du premier livre ne laissait pas présager une seconde la tournure que prendrait cette suite qui nous offre des personnages encore plus touchants et des révélations terribles.

Emilia s’émancipe de plus en plus. Elle étudie la médecine et continue ses entraînements encore plus poussés avec Dorian. De plus en plus attirée par son ennemi juré, elle est d’autant plus perturbée que lui non plus ne cache plus son attirance. Malgré des scènes pleines de tensions et des dialogues très direct, Dorian se refuse pourtant de passer à l’acte.

D’ailleurs, que j’ai aimé Dorian dans ces pages tortueuses ! Il se révèle comme jamais. Il se livre à Emilia en espérant qu’elle le détestera, mais c’est l’inverse qui se produit. Mais comment lui en vouloir ? Comment ne pas être bouleversé par les horreurs qu’il a traversées et les traumatismes qui le hantent encore ?

Certaines scènes sont très dures à lire. Franchement, je suis passée par de nombreuses émotions. Emilia et Dorian soufflent le chaud et le froid, continuent inlassablement leurs joutes verbales et leurs danses troublantes de sensualité. De plus, ils gardent leurs sens de l’humour piquant. Pourtant, d’une page à l’autre, Dorian redevient le monstre qu’il veut montrer à Emilia. C’est très troublant d’aimer un personnage qui peut être aussi cruel.

En plus d‘une intrigue parfaitement ficelée, l’auteure continue de mêler personnages imaginaires et vraies personnalités pour notre plus grand bonheur. Sans compter le sens de l’humour bien particulier qui m’a valu le fou rire le plus mal placé de ma vie !

Je n’ai plus qu’une envie, dévorer le tome 3 !

Quel beau moment j’ai passé avec cette histoire ! Je l’ai vraiment trouvée douce et touchante malgré quelques passages difficiles.

Elsa est une femme incroyable. Tout plaquer pour retrouver un cousin aux USA, surtout après avoir vécu de nombreux traumatismes, est très courageux. Elsa est douce et surtout résiliente. Elle refuse de s’appesantir sur son passé ou d’avoir peur d’aimer. Elle veut juste avancer et elle fait vraiment tout pour trouver sa place et son bonheur. Il faut tout de même reconnaître qu’elle a un sale karma avec tout ce qu’il lui arrive. Pour autant, elle arrive à trouver du beau même dans le laid et sa douceur m’a plusieurs fois bouleversée. Cependant, elle n’est pas effacée. Elle sait se faire entendre et a un sacré répondant ! Sa rencontre cocasse avec Whore est d’ailleurs assez piquante.

Whore est aussi un garçon adorable. Certes, c’est l’archétype du mec qui adore les femmes, pourtant, lorsqu’il se laisse séduire par Elsa, il ne freine pas des quatre fers comme on peut le voir régulièrement. Il accepte ses sentiments tels qu’ils arrivent, aussi surprenants qu’ils soient pour lui. Il ne s’imaginait pas un jour, rencontrer une femme aussi différente et à l’opposé de lui. Mais il accueille ce renouveau dans sa vie sans faire le « mâle rebelle ».

Même si il y a pas mal d’humour dans cette histoire, il y a tout de même des thèmes douloureux qui sont abordés. C’est bien fait et j’ai aimé que malgré tout, la bienveillance et le pardon prédominent. Il y a des scènes difficiles, c’est vrai, mais en tout cas, l’auteure à parfaitement su me surprendre, prenant un chemin que je n’attendais pas du tout ( Elsa non plus d’ailleurs ! ). Et sincèrement, j’ai hâte de lire les histoires de Graze et Tony que j’ai adoré !

Ce dernier tome clôture assez bien toute cette saga plus que rocambolesque. Cette fois, c’est Thérèse le personnage central. Pas la Thérèse obsédée par les astres, mais la Thérèse qui découvre l’amour et veut se marier, tout en sachant pertinemment ce qui va en découler.

Comme toujours, c’était très plaisant de retrouver la famille Malaussène. De plus, malgré le peu de pages du livre, il se passe beaucoup de choses sur un laps de temps assez court. Des morts, une naissance, des mystères, des amis, une famille déjantée, mais soudée, bref, tout est là pour dire joyeusement au revoir à Benjamin et sa fratrie !

Bilan de la série :
J’ai vraiment adoré toute cette saga (malgré 2 tomes très très courts et assez inutiles). Daniel Pennac a une plume addictive et nous fait vivre les montagnes russes émotionnelles, nous montrant le pire comme le meilleur de ce que le monde a à offrir. Je me suis énormément attachée à cette famille et à tous les personnages et j’ai vraiment passé de très bons moments de lecture !

Ce livre a été une surprise totale, que ce soit du point de vue de sa structure que du point de vue de la narration.

On oscille entre le passé et le présent, de 1987 à 2017. Trente années de la vie de Nina, Adrien et Etienne. Le passé, passe de l’un à l’autre, le point de vue omniscient nous permettant de connaître chacune des émotions des personnages, y compris parfois, ceux qui gravitent autour des trois personnages principaux. Et puis, il y a le présent, à la première personne, raconté par Virginie.

Virginie est un mystère total. Elle nous raconte son présent et c’est comme si on découvrait les petits secrets de Nina, Adrien et Etienne grâce à elle. Sauf qui Virginie ne les fréquentait pas. Elle était comme un œil extérieur. Les Trois étaient tellement fusionnels que jamais personne ne parvenait vraiment à se faire une place entre eux. Qui est Virginie ?

Trente années, c’est long à raconter, mais c’était en même temps très immersif. Toutes les nombreuses références de pop culture, de chansons, de tv qui émaillent le livre m’ont parlées puisque c’est aussi ma génération. Et au fil des années, on voit les caractères des enfants qui se dessinent, les adolescents perdus apparaissent, les drames de la vie les écorchent, les décisions bonnes ou malheureuses changent la donne. Bref, la vie qui s’écoule. Mais les mystères demeurent. Qu’est-ce qui a pu séparer ce trio si inséparable ?

J’ai été vraiment happée par cette histoire bien ficelée. Mais ce qu’il en ressort, je trouve, c’est une triste nostalgie. Il se dégage de ces personnages une sorte d’abattement latent, comme s’ils étaient conscients que la vie ne réalise pas les rêves des enfants, mais les brise.

Enfin, au milieu de ces évènements que la vie assène sans pitié, il y avait les mères. Les mères de Nina, d’Adrien, d’Etienne, et même les autres mères rencontrées, gardaient une lucidité incroyable sur leurs propres enfants. Elles connaissaient leurs qualités, leurs défauts, leurs failles, leurs erreurs.

Les thèmes abordés sont nombreux et très difficiles rendant la lecture parfois pesante. Pour autant, il m’a été impossible de décrocher tant que je n’ai pas eu les réponses à toutes mes questions.

En résumé, je ne m’attendais pas à ça, loin de là, mais j’avoue que cette histoire n’est pas prête de quitter ma tête !

J’ai trouvé ces personnages plus touchants que les précédents. Sans se départir de son humour, l’auteure nous offre un héros qui souffre et qui se perd dans ses mensonges.

Joueur de hockey dans une équipe nationale, Ollie est choyé et soutenu par sa famille. Famille quelque peu invasive et étouffante. A tel point que, obnubilés à l’idée de soutenir à fond Ollie dans son homosexualité, ils en oublient que tout n’est pas simple et encore moins dans le milieu fermé du sport. Ollie veut d’abord s’assurer une carrière avant de faire son coming out. Il a peur de tout perdre et ça, ni sa famille, ni son ex, qui ne savent pas ce qu’il peut se passer dans les vestiaires, ne le comprennent. Ollie en souffre beaucoup, alors pour qu’on le laisse tranquille, il s’invente un faux petit ami rencontré quelques minutes plus tôt ! J’ai trouvé Ollie vraiment très touchant. On sent se grande souffrance à cause de ses dissimulations et j’ai trouvé cette situation assez triste.

Lennon est journaliste sportif. Il ne cache pas son homosexualité et, malgré la situation particulière avec Ollie, il va vite y prendre goût. Sauf qu’Ollie ignore que Lennon est le journaliste qui a écrit sur lui et a provoqué son transfert dans une autre équipe. Forcément, certains moments vont être tendus mais l’histoire ne rend pas le conflit trop long ni lourd. Par contre, j’ai aimé l’ambivalence des sentiments de Lennon qui se dévoilent peu à peu. Entre l’amour et sa profession, rien n’est aussi simple que prévu.

J’ai passé un très bon moment avec ces deux garçons adorables et touchants et j’aime beaucoup la plume de l’auteure qui met toujours en avant des situations dures à vivre et compliquées que peuvent vivre les homosexuels alors que ça ne devrait pas exister ! J’ai déjà hâte de découvrir le couple suivant !

Ce livre charnière donne clairement un tournant plus sombre aux aventures d’Apollon. Il y a toujours un rythme très vif, presque effréné, tant il se passe de choses, mais cette fois, les drames vont s’enchainer et changer à jamais les héros. Même si j’ai pas mal ri au cours de cette troisième quête, j’ai aussi pleuré tant je ne m’attendais pas à ça !

Apollon a beaucoup changé et mûri depuis le premier tome. Je l’ai trouvé ici encore plus touchant et réfléchi et surtout beaucoup plus empathique envers les humains. Dorénavant, il ne peut ignorer leurs douleurs émotionnelles, physiques ni leur impuissance face à la mort.

Meg aussi évolue beaucoup. De petite fille sous la coupe de son beau-père, en colère contre tout le monde, la demi-déesse va apprendre à canaliser ses émotions et à les diriger contre les bonnes personnes. C’est aussi une valeureuse guerrière, forte et puissante, mais malgré tout, elle reste une petite fille brisée par son passé. Meg m’a beaucoup émue au fil de ses souvenirs et j’ai énormément aimé la relation avec Apollon qui se solidifie au fil des tomes.

Apollon va nouer ici de nouvelles amitiés, de nouveaux personnages arrivent ainsi que des anciens et le message transmis ici par l’auteure à une très belle résonnance écologique. La prophétie révèle encore des secrets et je suis contente de savoir que d’anciens personnages venus des Héros de l’Olympe vont revenir. Même si ce troisième opus se termine de manière tragique, les valeurs véhiculées sont très belles et justes et je n’ai qu’une hâte, c’est de lire la suite !

J'ai obtenu ce livre dans le cadre "Lu avant tout le monde" de Booknode. J'ai adoré la couverture, il faut bien avouer.
Cependant, j'ai été un peu déçue parce que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur cette histoire.
Pour le coup, j'avoue que l'univers est très original. J'adore ce principe des Dieux choisis pour cent ans, les magiciens guidés par ceux-ci pour atteindre l'Académie, bref toute la trame de base.
J'ai aussi adoré l'alternance des points de vue, surtout qu'il ne sont pas centré que sur Octavia mais aussi sur ses camarades. De plus, on découvre aussi le point de vue d'un Dieux et ça nous permet de bien cerner tous les éléments.
J'ai malgré tout trouvé tout ça un peu lisse et avec quelques longueurs. En effet, j'aurai aimé plus de détails concernant par exemple les différentes magies étudiées ou les panthéons proposés. Paradoxalement, j'ai trouvé certaines scènes longues qui cassaient le rythme. J'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.
En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas pu apprécier Octavia. Certes, son comportement est cohérent face à son vécu, mais j'aurai aimé voir une évolution qui l'aurait rendue plus attachante à mes yeux.
J'ai beaucoup aimé Aleksei qui lui, passe par beaucoup d'émotions derrière son masque impénétrable.
Enfin, j'ai aussi beaucoup aimé les derniers chapitres. L'auteure n'épargne pas ses personnages, leur donnant beaucoup de relief. Ils sont humains et malgré leurs qualités, ils ont des défauts qui vont leur faire commettre l'impensable.
Bref, pour moi, c'était trop mitigé et inégal pour que j'apprécie correctement cette histoire pourtant très tentante. Peut-être lirai-je la suite malgré tout parce que la conclusion est plutôt prometteuse !

Si ce tome n’est pas mon préféré, il est selon moi, le plus abouti de l’auteure. J’ai adoré le premier quoi nous mettait en place le contexte, nous offrait de personnages piquants et adorables. J’ai adoré le second qui était plus dans l’émotion avec deux héros jeunes et vraiment touchants. Ici, Gold et Ruby sont plus matures et l’histoire est plus violente. On est dans un MC et tout ce que cela implique, à savoir la violence et le danger.

Ruby est amoureuse du frère de sa meilleure amie depuis des années, mais il ne la regarde jamais. Lorsque, sous couvert d’anonymat, il rencontre Lux dans le club de striptease du MC, il ne résiste pas. Ruby a la main. Elle décide de le séduire, donnant lieu à des scènes très sensuelles et intenses. Ruby n’a pas froid aux yeux. Elle vit une situation familiale compliquée, mais c’est une battante. Son boulot de chanteuse au club lui permet de mieux s’assumer et d’oser se faire ce qu’elle n’ose pas en temps normal.

Gold ne comprend pas ce qu’il lui arrive avec Lux. J’ai beaucoup aimé cet homme entier et fort qui cache de sérieuse blessures. Quand il comprend qu’il aime vraiment Ruby, il va se battre pour leur relation. Cette fois, cependant, les affaires du club vont leur éclater au visage !

En effet, la relation des deux héros va être violemment mêlée au MC et Ruby va devoir gérer et accepter l’impensable. J’ai trouvé que du coup dans ce tome, les personnages étaient moins profonds que dans les autres histoires. L’histoire du club prend nettement le pas et cela donne une narration bien plus sombre et dure.

Pour autant, je suis toujours autant fan de la plume de l’auteure, d’autant qu’elle nous laisse présager un très bon potentiel pour un autre personnage et, clairement, je ne vais pas le louper ! De plus, sur les trois tomes, à aucun moment, l’auteure n’a suivi le même schéma, offrant à ses personnages des histoires qui leur étaient propres, en parfaite harmonie avec leurs âges et psychologie.

Dernier tome de la saga et j’ai du mal à quitter tous ces personnages. Je dois dire aussi que ce dernier tome est particulièrement dur, tant du point de vue psychologie des héros, que du point de vue de l’histoire elle-même.

J’avais bien compris que Vaughn était sacrément perturbé pour être aussi dur, secret et mystérieux. Je ne m’attendais cependant pas à cette révélation et elle m’a vraiment bouleversée. J’ai compris pourquoi Vaughn n’était que colère et vengeance et surtout pourquoi, sans le vouloir, Lénora était l’une de ses cibles. Même si Vaughn reste foncièrement le même tout au long du livre, il a tout de même une belle évolution. On sent que ce que lui apporte Lénora le trouble et va changer tout doucement la perception de ce qu’il envisage.

Lénora est assez perturbante. Elle a vécu un terrible deuil et est en conflit avec son père, cependant, on sent une part sombre en elle, un peu violente qui, pour moi, ne vient pas forcément de ses problèmes. Elle est comme ça, c’est tout et c’est ce qui rend sa relation avec Vaughn aussi puissante et parfois même toxique. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas qu’ils vont tous les deux franchir à coup de vengeances terribles, se menant une guerre psychologique intense.

J’ai trouvé ce tome très fort dans le sens où les actes sont brutaux de la part de tous les personnages. De plus, tout est aussi plus cru et trash. C’est violent et fort, à la mesure de la colère de Vaughn et ça sonne très juste.

J’ai vraiment aimé Lénora et Vaughn et leur relation. Leurs scènes étaient très fortes et perturbantes parfois.

Il y a aussi deux chapitres du point de vue de Vicious et Emilia. Ce sont des parents aimants et attentifs mais qui n’ont jamais compris le changement soudain chez leur petit garçon. Malgré leurs doutes, leurs questions, Vaughn n’a jamais lâché. Lorsqu’on découvre leurs sentiments, si puissants, on ne peut être que touché. Et toujours dans la même ligne de conduite que dans son propre tome, Vicious va jouer là son plus grand rôle : celui d’un père en colère et j’ai vraiment adoré ça !

Cette trilogie complète parfaitement la première série. J’ai adoré les trois tomes et chaque fois pour des raisons différentes parce que l’auteure m’a offert des histoires totalement différentes. Les personnages étaient très bien emmenés et très ressemblant à leurs parents. La richesse ne préserve personne de la douleur et du mal et il faut s’attendre à être secoué en lisant tous ces livres !

J’avais trouvé le tome précédent incroyable. Et bien, ce dernier livre, qui clôture ( ou pas ? ) la saga est encore meilleur. Toutes les réponses se mettent en place, les derniers secrets sont dévoilés, les masques tombent, pour le meilleur et pour le pire.

Ici , d’un chapitre à l’autre, on oscille entre passé et présent, entre le point de vue d’Emory et celui de Will. Aucun temps mort, juste une ambiance terriblement lourde de non-dits et de violence. A vrai dire, j’ai eu énormément de mal à lire les passage du passé d’Emory. Ce qu’elle subit était extrêmement dur et pénible à lire. On n’imagine pas une seconde que ce que ce qu’elle vit va la pousser à prendre des décisions terribles aux répercussions désastreuses. Tout s’enchevêtre. Emory est forte mais elle se sent tellement isolée et fragile. Pourtant, petit à petit, on voit la rage prendre possession de son coeur. A tel point que seul Damon pourrait la comprendre, lui, le plus borderline de tous les cavaliers. Et j’ai d’ailleurs adoré la relation entre eux qu’on découvre peu à peu.

Will est enfermé dans Blackchurch depuis plus d’un an. Il est difficile de comprendre ce que signifie ce lieu au début et encore moins ce que Will y fait. Mais quand la lumière se fait, on découvre un scénario hallucinant, sans la moindre faille.

Will et Emory on un passé très compliqué ensemble. J’ai adoré retrouver, dans le passé, le Will jovial et amoureux. Pour autant, il peinait à trouver sa place au milieu de ses amis. Près d’Emory, il se sentait chez lui. Aujourd’hui, il est plein de colère après la trahison de la jeune femme. Et surtout, il cache vraiment énormément de choses. Des informations dingues !

Comme toujours, les actes des personnages sont limites. Ils font tous peurs car on ne sait pas jusqu’où ils vont aller et qu’on les sait capable de tout les uns pour les autres. En tout cas l’auteure n’a pas son pareil pour faire monter l’angoisse et pour révéler les secrets pile quand il le faut. De plus, je dois reconnaitre que certaines scènes m’ont pas mal émue tant l’émotion était forte.

Quant à la fin, je ne sais pas quoi en penser. Suite ou pas ? Je n’en sais rien mais, quoi qu’il en soit, cette série reste pour moi l’une des meilleures que j’ai lu !

Même si je savais que je partais sur une dark, je dois dire que je ne m’attendais pas a autant détester le héros masculin.

Chester est affreux. Grossier, il ne suit aucune règle, ne tolère aucune remarque. En mode autodestruction avancée, il semble n’avoir aucune empathie et n’hésite pas en entraîner avec lui des personnes innocentes. Il a un comportement malsain et violent et franchement, il fait froid dans le dos. Il y a beaucoup de mystère autour de son comportement. On sait qu’il a perdu un être cher, mais on ne sais ni qui ni comment. Et ses partenaires de Chainless arguent que c’est à cause de ça qu’il est aussi cruel alors qu’en aucun cas ce n’est justifiable ! Ally va d’ailleurs en faire les frais.

Lorsqu’elle rencontre Chester, elle ne sait pas qui il est, mais son attitude va lui déplaire et elle ne va pas se gêner pour le lui dire. L’enfer va s’abattre alors sur elle. Entre menaces physiques, chantage et autres attaques, Chester va carrément dépasser les limites. Bien qu’Ally cache un violent traumatisme, elle a tout de même un sacré répondant et j’ai adoré leurs joutes verbales. Cependant, Chester a une telle emprise sur elle, que la voir subir tout ça m’a mise très mal à l’aise. J’ai détesté ressentir son impuissance et sa peur, mais j’ai adoré la voir l’affronter la tête haute.

La plume de l’auteure est très belle. Les sensations ressenties par les deux héros grâce à la musique sont très bien décrites. Que ce soit avec ses compositions pour Chester ou avec sa danse pour Ally, ils sont tous les deux passionnés et ça se ressent. De même, si j’ai été très mal à l’aise à cause de Chester, j’ai vraiment adoré être bousculée en tant que lectrice et clairement, cette fin m’a soufflée. Je n’ai plus qu’une hâte, c’est de lire la suite !

Une comédie qui m’a fait vraiment marrer, mais qui a su aussi me toucher grâce à ses personnages.

Adèle arrive en Ecosse au fond du trou. Elle a tout perdu en France, mais elle vient d’hériter d’un mystérieux aïeul. Elle ignore que dans le lot, elle va trouver trois Highlanders adorables et que sa vie en sera changée à jamais.

Adèle est, au début, une jeune femme un peu terne, timide et à qui il arrive toujours des catastrophes, donnant des scènes cocasses et hilarantes. Mais son arrivée en Ecosse va la pousser à se dévoiler. Ici, elle ne peut compter que sur elle-même et franchement, elle y prend goût. Cependant, elle ne peut pas ignorer que cet héritage, bien que providentiel, la met dans une situation impossible qui pourrait changer non seulement sa vie, mais aussi celles des trois hommes qu’elle vient de rencontrer. Adèle est courageuse, drôle et piquante. Pour autant, c’est aussi une femme trahie et brisée par une vie qui l’a sacrément malmenée. Les découvertes qu’elle va faire ne vont pas arranger les choses. Et si elle tient le choc le plus longtemps possible, il y a un moment où tout s’effondre. Elle est humaine et touchante et franchement, elle m’a aussi beaucoup émue.

Fyfe est l’Ecossais type. Fier de ses origines, adepte du kilt, il comprend rapidement la détresse de la jeune femme. Bien que son avenir soit entre les mains d’Adèle, il va rapidement tomber amoureux d’elle. Mais bien sûr, avec son passif, elle ne va pas lui faciliter la tâche. En fait, pour avancer et accepter son héritage et son nouvel amour, Adèle doit apprendre de quoi elle est capable seule et qui elle est vraiment. Et le fait que Fyfe ne soit pas indispensable à ce changement va être très dur à accepter pour lui.

Il va y avoir des hauts et des bas, des rires, des larmes, mais ce cheminement féminin était vraiment beau et juste. Sans renier son amour rapide et effrayant pour Fyfe, Adèle va se construire doucement et devenir une jeune femme encore plus incroyable.


En plus de ces deux héros très attachants, l’auteure nous offre des personnages secondaires absolument géniaux et qui, je l’espère, auront droit a leur histoire ! Et puis l’Ecosse et ses écossais sexy, c’est un sacré argument pour un coup de coeur, non ?

Cette histoire toute douce a été un gros coup de cœur. J’ai été surprise par le thème de fond. En effet, si le ton reste piquant et léger, il n’en reste pas moins que le sujet principal est difficile et cela a donné de belles scènes émouvantes.

J’ai adoré Leena. Son entourage, son amour pour sa famille brisée, sa grand-mère. Leena est un personnage intéressant et touchant. Elle traverse des moments difficiles, mais elle va cependant accepter qu’elle ne peut pas remonter la pente seule et les ami(e)s de sa grand-mère vont l’aider bien plus que ce qu’elle aurait pu imaginer. Et au-delà de sa reconstruction, c’est toute sa vie que Leena va finir par mettre dans la balance.

Eileen est une mamie en or. C’est avec bravoure qu’elle va s’approprier la vie londonienne de sa petite-fille, mettant un bon coup de pied dans la vie bien rangé des citadins qu’elle va côtoyer pendant deux mois. Eileen a beau avoir 79 ans, elle n’en reste pas moins une femme avec des désirs et elle va totalement l’assumer. C’était très beau de voir cette grand-mère qui se bat pour aider sa fille et sa petite-fille à aller mieux, tout en acceptant d’être une femme épanouie dans sa vie intime après une douloureuse séparation.

Le conflit de générations est super bien emmené, je me suis vraiment marrée parce que pas mal de scènes étaient très cocasses. J’ai aimé chacun des personnages haut en couleurs qui donne un rythme fou à l’histoire. J’ai adoré les remises en question de chacun, les pas en avant, l’ouverture d’esprit des gens, l’amour qui les lie et j’ai eu beaucoup de mal à les quitter.

Décidément, la plume de cette auteure me plaît vraiment beaucoup parce qu‘avec des histoires mignonnes et touchantes, elle a toujours des messages forts et percutants !

J’avoue ne pas avoir bien compris l’intérêt de ce tome. Ici, Benjamin digresse et fait la genèse de son fils Monsieur Malaussène ( oui, c’est bien son prénom ! ).

Il s’adresse à son enfant, lui parle de sa famille, de son histoire et on retrouve pas mal d’extraits des tomes précédents. En soit cela n’apporte pas grand chose et c’est fort dommage.

Ce tome est court. Très court même. Et pour être honnête, il ne se passe pas grand chose. En fait, il s’agit là de découvrir le secret de la naissance du Petit.

On sait bien que la maman Malaussène disparaît régulièrement pour vivre un amour intense avec un homme, pour réapparaître célibataire et enceinte. Le temps d’enfanter, elle repart et Benjamin reste là pour s’occuper de sa fratrie.

Forcément, on est curieux et connaître l’histoire de l’un des pères est super. J’ai d’ailleurs adoré l’histoire racontée par Benjamin. Je suis par contre passée à côté de la fin. Ce retournement de situation ne m’a pas transportée et, à vrai dire, je n’ai pas très bien compris. Est-ce une conclusion métaphorique ? Je ne sais pas et c’est tant pis ! Pour autant, j’ai adoré retrouver tous les personnages !

Ce livre a été une véritable surprise. J’ai vraiment passé un très bon moment et j’ai eu beaucoup de mal à quitter les personnages. La plume d’Eugénie Dielens est très douce et fluide. Elle va toujours droit au but, évite les non-dits entre ses personnages (je déteste quand il y en a !) et c’est un plaisir à lire !

Nessi est une jeune fille adorable. Pour autant, elle cache un sacré caractère. Elle recommence sa vie à Seattle et refuse de faire les mêmes erreurs que dans le passé. Il faut dire que son passé est compliqué et qu’elle a beaucoup souffert. Cependant, elle garde un cœur en or. Elle n’oublie pas ce que ça fait d’être jugée pour qu’elle chose dont on n’est pas coupable et c’est pour ça qu’elle va si bien voir et comprendre la détresse de Sam. Et elle va se battre jusqu’au bout pour crier à tout le monde qu’il est innocent, quelque soit ce qu’on lui dit.

Accusé du meurtre de son meilleur ami, Sam est au fond du trou. Il sait qu’il ne lui reste que peu de temps avant son procès et qu’il va être jugé coupable. Ce que j’ai aimé, c’est que les émotions de Sam sonnaient juste. C’est un gamin pris dans un drame qu’il ne maîtrise pas. Son seul réconfort, c’est l’alcool pour oublier. Il ne va pas se lancer dans une enquête effrénée pour prouver son innocence parce qu’il est brisé, mais en plus, ce n’est pas un flic, c’est juste un étudiant. Sa passivité pourrait être agaçante, mais elle est juste terriblement réaliste. En fait, c’est grâce à Nessi qu’il va relever la tête, reprendre goût à la vie et recommencer à espérer que l’enquête avance.

C’est clairement ce que j’ai adoré dans cette histoire. On ne part pas sur une enquête policière menée par deux jeunes adultes en souffrance. On regarde deux amoureux impuissants tenter de vivre leur histoire avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. J’ai trouvé tellement de douceur dans leur relation, tellement d’émotions délicates et bienveillantes, en contraste total avec la violence de ce qui leur arrive. C’était beau, juste et très crédible.

Et la plume de l’auteure est vraiment une très belle découverte, j’ai hâte de lire autre chose d’elle !

Un second tome tout aussi rythmé que le précédent. Cette fois Apollon fait équipe avec Léo et Calypso, rencontrés dans Les héros de l’Olympe. De nombreux personnages font leur apparition et le passé tumultueux de l’ancien Dieu lui explose plusieurs fois à la figure le rendant davantage humain.

De plus en plus attachant, Apollon traverse les épreuves avec brio. Il doit faire des choix que jamais il n’aurait fait en tant que Dieu. Il comprend petit à petit a quel point il évolue et combien il a pu être cruel et indifférent lorsqu’il était immortel. Il garde cependant son petit humour sarcastique qui me plaît tant et n’oublie quand même pas qu’il est quelqu’un d’important et que, vraiment, il mérite que les gens s’occupe de lui et le vénère. Forcément, en tant qu’humain, la vénération, il ne l’a plus, mais en tout cas, c’est très souvent drôle.

Le plus de ce tome, c’est qu’ici Apollon craque pour un beau combattant, hélas en couple avec une jeune fille et qu’il y a aussi un couple de femmes. Les LGBTQ+ ont la part belle et j’adore ça parce qu’avec cette série, vraiment beaucoup de jeunes peuvent s’identifier. Je rappelle que tous les demi-dieux grecs sont dyslexiques car habitués au grec ancien. Sans compter le nombre de personnages différents et attachants croisés au fil des lectures. Rick Riordan est vraiment un super auteur pour la jeunesse et j’ai hâte de lire la suite !

Un second tome tout aussi sympa que le précédent. On retrouve bien sûr Maddox, même si c’est très peu. Mais c’est surtout son compagnon Damon qui fait le lien puisque c’est l’agent sportif de Matt.

J’ai beaucoup aimé Matt, que j’ai trouvé touchant. Il est vraiment dans une sale situation puisque outé contre sa volonté, mettant sa carrière en péril. Ses parents sont de véritables ordures et franchement, c’est normal qu’il ait beaucoup de mal à faire confiance. Ce qu’il veut par dessus tout, c’est jouer au foot, malheureusement, ce n’est pas son talent sportif qui est mis en avant mais sa sexualité. Et franchement, j’ai trouvé ça très crédible compte tenu du peu de sportifs qui assument leur homosexualité dans la réalité. C’est triste et injuste et vraiment, Matt en souffre beaucoup. Mais finalement, Noah va finir par se faire une place dans son cœur. Sauf que Noah refuse de s’engager.

On pourrait croire que tout est parfait chez Noah, jeune métis, fils d’un riche homme politique. Sauf que petit à petit, on découvre que son père se sert de lui pour sa campagne et wouah, les hommes politiques ne sont pas mis en valeur ici, ce qui, somme toute et aussi très crédible ! J’ai été choquée par ce père hypocrite, prêt à tout pour garder son fils sous sa coupe. Du coup, la peur de l’engagement du jeune homme est plutôt légitime ! Heureusement, Noah va se finir par se battre parce que, contre toute attente, il va se sentir aimé et compris par Matt.

C’était vraiment une histoire mignonne et touchante, réaliste de part les thème difficiles abordés. C’est fluide et rapide à lire et très addictif !

Ce livre, c’est un bonbon tout doux, un hymne à l’amour, la bienveillance et la différence.

Linus a une vie bien rangée. Il travaille au Ministère de la Jeunesse Magique, régenté par le fameux livre Règles et Règlements, et finalement, il applique cette rigueur dans sa vie solitaire. Tout doit être fait d’une certaine manière, peut importe les conséquences.

Sauf que les enfants que rencontre Linus sont uniques. Comme tous les enfants, magiques ou pas. Comment un règlement aussi archaïque, créé par les non magiques terrifiés par la différence pourrait s’appliquer dans une vie quotidienne, qui bouge, qui est pleine de surprises ?

Sur cette île, Linus, que j’ai trouvé particulièrement touchant, va comprendre que la vie réelle, ce n’est pas ce qu’on lui a toujours enseigné. D’homme timide, complexé et maladroit, il va se remettre en question par amour pour tous ces enfants stigmatisés par les non magiques. Il va devenir plus aventureux et lucide sur la société en laquelle il a toujours cru et il va se battre comme jamais pour les enfants qu’il aime.

Surtout, il va rencontrer Arthur le directeur. Arthur est tout ce que Linus n’est pas, en dehors des règles, poussant les enfants à vivre par eux mêmes. Il va ainsi pousser Linus hors de sa zone de confort, nous offrant des scènes drôles et touchantes.

Je me suis attachée à tous ces personnages. J’ai adoré l’écriture douce et poétique de l’auteur. Ce livre est tellement bourré d’amour que ça fait un bien fou !

J’ai tellement aimé ce tome ! J’ai vraiment été emportée que ce soit grâce aux personnages, à la trame de fond, aux rebondissements, bref, tout m’a plu ! Les personnages étaient aussi bien malsains que dans le tome précédent.

Knight est un gamin compliqué. Très touchant, il est fou amoureux de Luna et tout le monde le sait. Sauf qu’elle a tellement peur de perdre son amitié, qu’il n’ose pas se déclarer réellement, aussi, il collectionne les relations. Mais Luna est sa priorité depuis toujours, depuis toute son enfance. Cependant, du côté familial, c’est plus compliqué à gérer. C’est dur, éprouvant, et Knight se noie dans l’alcool et dans les cachets au point où ça en devient une dangereuse addiction. Une addiction qui le rend dur et cruel.

Luna, que nous avions rencontrée dans l’un des tomes des Sinners alors qu’elle n’était qu’une toute petite fille, ne parle toujours pas. C’est la « bizarre » du coin. Son amitié avec Knight la protège un peu des moqueries mais, de toutes façons, elle ne vit que pour le jeune homme. Elle ne s’ouvre qu’à lui. Mais à 19 ans, il est temps qu’elle s’émancipe et apprenne à vivre sans sa famille. Sa relation avec Knight n’évolue pas et elle en souffre.

C’est là que l’auteure a fait prendre un tout autre chemin à ses personnages. Elle les a fait évoluer indépendamment l’un de l’autre en prenant en compte tout l’impact que cela pourrait avoir sur leur relation. Et que c’était bien fait ! J’ai eu beaucoup de surprises dans ce livre. J’ai adoré le cheminement de chacun, j’ai adoré retrouver les Sinners devenus parents, surtout ceux de Knight et de Luna. Et que j’ai pleuré cette fois !

Bref, une excellente lecture et des héros auxquels je me suis tout particulièrement attachée !

Ce tome a été un incroyable slow burn. J’attendais énormément l’histoire d’Alex, rencontré dans le premier livre. C’était un gamin détruit et dans une détresse totale.

Aborder la dépression de l’adolescent peut être délicat. Mais l’auteure réussit l’exercice avec brio. Alex est un garçon qui transpire le désespoir, le chagrin, la solitude. Chaque mot, chaque phrase, chaque pensée qui assombrissent son cœur laissent voir l’abîme qu’il traverse et c’est bouleversant. Alex n’a plus vraiment envie de vivre. La seule chose qui semble l’animer, est la possibilité d’entrer dans le MC des Styx riders. Heureusement, le jeune homme est entouré de beaucoup d’amour. Que ce soit sa tante et son oncle, que j’ai beaucoup aimé, ou les gars du MC qui tentent de le garder hors du trou.

Et puis il y a la lumineuse Cassie. Son frère étant membre des Styx, elle baigne un peu dans l’univers. Sa rencontre avec Alex dans sa classe va changer sa vie. Elle va tout faire pour aider le garçon a affronter ses démons. Dans la fougue de leurs dix-sept ans, ils vont commettre aussi des erreurs, prendre des risques inconsidérés, mais ensemble, ils vont parvenir à surmonter les obstacles.

Au-delà de la dépression, il y a d’autres thèmes très durs qui apparaissent. J’ai d’ailleurs trouvé cette histoire bien plus sombre que la précédente, même si quelques touches d’humour allègent un peu l’atmosphère de souffrance qui peut régner. L’auteure offre une belle évolution à Alex, lente et très réaliste, faite de chutes et d’espoir. C’est vraiment très beau.

J’ai adoré ces deux gamins qui vont, dans la mesure de leurs moyens et de manière très touchante être là l’un pour l’autre. De plus, la plume de l’auteure est tellement fluide, que j’ai lu ce livre en une journée !

Soyons honnête, ca démarrait mal. Je n’ai rien compris au prologue. L’écriture était lourde (ou la traduction ?), je ne savais pas qui parlait, ni de quoi et je ne le situait pas dans la temporalité de l’histoire.

Mais vraiment, j’ai bien fait de persévérer parce que ce livre est incroyable ! L’histoire se déroulant sur 8 jours, il y a un rythme d’enfer, il se passe énormément de choses. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, tout est juste dosé, aucun temps mort.

J’ai adoré Lore. Cette gamine en a dans le ventre et wouah, elle envoie du lourd. Elle se bat comme personne et n’hésite pas à affronter même les Dieux eux-mêmes. Cependant, la rage qui l’anime la ronge totalement. Mais franchement, on peut la comprendre. Et quand Lore se bat, ce n’est pas uniquement pour sa lignée. C’est pour toute les femmes descendantes de Méduse, pour toutes les femmes bafouées et méprisées !

Castor est incroyable. C’est un garçon foncièrement droit et bon qui ne croit pas que le pouvoir te défini et qu’être un Dieu, c’est avoir des idées arriérées. De plus, à aucun moment, il ne s’énerve, même quand Lore se plante. Il est là, solide et aimant.

Pour ce qui est des Dieux, j’ai adoré leur présence et leur évolution. C’est typiquement leur genre les trahisons entre frères et soeurs et l’intrigue autour d’eux est super bien menée !

De bout en bout, ce livre m’a tenue en haleine. Il y a de l’action, des plot twists bien placés, des révélations fracassantes, des trahisons, des héroïnes badass comme jamais et un fort message féministe !

Un tome transition que l’auteure a eu la gentillesse d’auto-éditer et de traduire pour nous, puisque Harlequin a directement sorti My darkest sin. 

Alors, certes, ce court livre n’apporte pas grand-chose, mais il a moins le mérite de nous remettre clairement dans le bain et de nous rappeler le contexte assez alambiqué et les personnages totalement barrés. 

C’est uniquement du point de vue de Damon et de Rika que nous retrouvons toute la bande qui se réunit pour déterminer quoi faire pour retrouver Will. Ca ne nous apprend rien de bien fou, et nous en saurons plus dans le tome suivant bien sûr. En attendant, il y a une petite révélation de la part de Rika et j’ai pu remettre généalogiquement et amicalement parlant les différents personnages. 

Toujours aussi borderlines, et même malsains, les héros pourraient parfois me faire tourner les yeux tant ils sont dérangeants. La plume de l’auteure sait parfaitement nous mettre mal à l’aise tout en nous gardant accrochés tellement on a hâte de connaître la suite !

Ca aurait tout aussi bien pu être en épilogue de Dark obsession mais ça reste plaisant à lire !

Ca y est, le tome que j’attendais tant est là. Que se passe-t’il dans la tête de Damon Torrance? Qu’est-ce qui le pousse à agir avec tel sadisme et tant de cruauté? Et bien, je dois dire que l’auteure n’y va pas avec dos de la cuillère et être dans les pensées du jeune est assez dérangeant.

Déjà, dans les tomes précédents, nous avions eu un aperçu des sévices que Damon a subit. Ici, en reprenant le principe des flashbacks, nous en connaissons les détails les plus sordides. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela nous met franchement mal à l’aise. Tout au long du livre, Damon nous souffle le chaud et le froid. Il va faire quelque chose d’humain et de gentil qui va nous attendrir pour deux lignes plus tard laisser le sociopathe reprendre le dessus. Clairement, ses troubles psychologiques sont terribles!

J’ai adoré Winter. C’est une jeune femme incroyable malgré les épreuves. Elle a du répondant, du piquant, elle est provocante et maline. Et surtout elle ne baisse pas les bras! C’est une battante comme on en voit peu et elle a une force dingue quand il s’agit de combattre Damon. Et ce n’est pas sa famille qui va l’aider puisqu’ils l’ont tous abandonnée sans le moindre scrupule!

Les affrontements entre les deux jeunes gens sont durs. La tension est telle qu’elle en est perturbante. l’atmosphère est malsaine et parfois, on voit un petit bout de pureté qui apparaît pour mieux être anéanti. L’auteure est vraiment très forte pour nous mettre mal à l’aise, nous pousser dans nos retranchements et nous mettre à mal. Elle nous offre une palette de personnages qui ont tous une part sombre et dure. Mais certains le sont beaucoup plus que d’autre. Bien plus que ce que le lecteur pourrait imaginer.

Comme toujours, en alternant le passé et le présent, nous apprenons à connaitre les deux héros. Et ainsi, chacun des tomes nous permet de découvrir ce qui s’est passé lors de la fameuse nuit du diable mais d’un point de vue différent. Celui de Damon n’est pas ce que j’aurais cru. Ce qu’il a fait est terrible. Pour autant, il est loin d’être celui que j’imaginais.

Les autres personnages des tomes précédents sont encore là. Mais c’est surtout avec Rika que Damon a à faire! Et je dois dire que ce qu’ils trafiquent reste encore un mystère!

Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de temps mort dans ce livre! Entre l’évolution de Damon, les révélations fracassantes, les événements tragiques qui s’enchaînent, je n’ai pas eu le temps de souffler. La plume de l’auteure est magique pour nous écrire une histoire absolument complexe de plusieurs points de vues différents sans la moindre fausse note. Quant à ses personnages, ils sont excellemment bien travaillés et profonds! Ce tome a largement dépassé mes espérances et il me laisse sur ma faim pour la suite!