Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 413
Membres
1 011 930

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Emrys98

Extraits de livres par Emrys98

Commentaires de livres appréciés par Emrys98

Extraits de livres appréciés par Emrys98

Une petite pépite !

Amateurs de voyages dans le temps, de steampunk et d'idées originales, ne passez surtout pas votre chemin !

Le voyage dans le temps est un motif que j'apprécie tout particulièrement au sein des univers de l'imaginaire (films ou livres). Je ne peux jamais m'empêcher d'y chercher la logique inhérente à l'œuvre, qui expliquerait le fonctionnement précis de ces voyages et leur répercussion sur l'époque d'orgine du personnage (provoquent-ils le présent ou le modifient-ils ?) mais, pour tout dire, on finit souvent par m'arrêter d'un joli : "Stoooop, tu réfléchis trop, pose ton cerveau !"

Ainsi ce petit traité scientifique est-il venu combler toutes mes attentes en me donnant exactement ce que j'attends de toute œuvre de fiction : du voyage dans le temps avec une logique interne solide.

Présenté sous la forme d'un traité scientifique écrit au début du XXVe siècle et égaré par un voyageur temporel étourdi, cet ouvrage aussi absurde que brillant, répond à toutes les questions, aussi bien pratiques que philosophiques, que vous vous posez sur l'art subtile et délicat de l'exploration temporelle.
Quelle technique de chronoportation utiliser ? Comment préparer au mieux son voyage pour éviter les incidents regrettables ? Quels sont les expériences à tester et, au contraire, les comportements à éviter (usurper les mérites d'autrui ou jouer avec les croyances pour ne citer que ceux-là) ? Comment cohabitent les infinies timelines au sein de ce multivers sans cesse enrichi de nouvelles uchronies ? Si un voyageur du temps se tue lui-même, est-ce un meurtre ou un suicide ?
Car le voyage dans le temps est une science subtile et délicate, qui n'est pas à la portée du premier venu, et les multiples témoignages qui parsèment l'ouvrage mettent bien cela en lumière.

Le ton de ce livre a sait parfaitement entretenir le juste équilibre entre décalage et sérieux. Il est à la fois absurdement drôle, parfaitement logique et facile à lire. Il brosse un panel complet et, me semble-t-il, exhaustif de toutes les problématiques que soulèvent le voyage temporel.

La fabrication est aussi à souligner, avec une couverture cartonnée, une reliure en cuir, un papier épais, un signet et de splendides illustrations en couleurs.

Un véritable objet-livre à se procurer de toute urgence !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 24-09-2021
C'est assurément le Jean Teulé que j'ai préféré pour le moment. J'étais restée très dubitative face à "Charly 9" et au "Montespan", peut-être ai-je eu raison de sortir de ses romans historiques…
Parce qu'ici, l'auteur nous propose la quintessence de ce que l'on oserait imaginer en matière d'humour noir : en effet, quoi de mieux que d'honnêtes boutiquiers pour qui l'art du suicide repose avant tout sur un service client impeccable, dans une société qui a perdu tout espoir ? Mais que se passe-t-il lorsque cet équilibre est renversé par l'arrivée de leur troisième enfant, qui est la joie de vivre incarnée ?
Contrastes, situations burlesques, comique de répétition, jeux de mots… Jean Teulé réussi le pari de nous faire rire en peu de pages à partir d'un des sujets les plus glauques qui soit.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
La Première Guerre mondiale du point de vue de Joey, un paisible cheval de labour devenu cheval de guerre.
Paradoxalement, puisqu'on parle de même d'un des conflits les plus meurtriers du XXe siècle, je m'apprêtais à quelque chose de beaucoup beaucoup plus noir. C'était comme si ma perception, filtrée par les émotions de cet animal, me faisait voir les événements d'une façon totalement différente de ce qu'aurait fait un narrateur humain. Attention, cela ne veut pas dire que Joey est détaché et sans émotions, au contraire ! Mais c'est simplement que, chez lui, les raisons du conflit, la notion de camp et d'ennemis, la vision globale de l'horreur de la guerre sont sans importance, ce ne sont pas des choses que son esprit considère. Ce qui compte, ce sont les hommes qui l'entourent et prennent soin de lui (ou pas), sa terreur, sa fatigue, ses efforts.
D'un point de vue purement historique, ce livre montre bien la rupture qu'a marquée cette guerre dans la stratégie militaire. Nous sommes ici aux premières loges de l'absurdité d'une charge de cavalerie - pourtant jusque-là corps noble par excellence des armées - contre les chars allemands. On assiste à la débâcle, on comprend que le monde change.
Une belle histoire donc, très rapide à lire et accessible à un jeune public, mais ce ne sera pas le livre le plus marquant que j'ai lu sur cette période. Même si je trouve le parti pris de l'auteur intéressant, je n'ai pas réussi à ressentir le suspense ou la tension que je m'attendais à trouver dans ce livre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Avec la mort d'un personnage tel que Victor Hugo, la grande Histoire se mêle au romanesque (à l'image des écrits de cet Immortel) pour nous organiser des funérailles grandioses, où tout un chacun est impliqué, du gouvernement à l'anarchiste, du curé à l'ouvrier, sans oublier les services de renseignements et la police. J'ai vraiment été impressionnée par les propensions prises par cette cérémonie, je ne les soupçonnais pas.
Je salue donc le travail de recherche de l'auteur qui, en très peu de pages, réussit à nous faire comprendre les enjeux, les parfums, les tensions de ces quelques journées qui ont assis pour longtemps la tradition d'enterrer les grands hommes au Panthéon de Paris. Alors oui, il faut souvent s'accrocher, mais l'adepte de Victor Hugo que je suis a été fascinée par la fièvre qui émane de ces pages, tandis qu'un mythe vivant, un monument de la littérature française, rend son dernier souffle.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 03-09-2021
Dès la couverture, à la lecture des noms des trois auteurs, j'ai su que j'allais plonger dans un ouvrage sans prise de tête, complètement décalé, où le loufoque répondrait à la mauvaise foi et la fausse candeur aux coups bas.
Arnaud Tsamère déjà : si vous avez été adepte d'On ne demande qu'à en rire il y a quelques années ou que vous ayez commencé/continué à le suivre plus tard, sachez qu'il n'a pas changé d'un iota ! François Rollin – aka le roi Loth dans "Kaamelott" – est également semblable à lui-même, avec sa nonchalance et sa capacité à détourner la vérité à son avantage. Par contre, désolée pour Arnaud Joyet, mais lui je ne le connaissais pas… Reste qu'il ne dépareille pas au milieu des deux autres !
Le concept de ce roman est à la fois tout simple et brillant : Rollin n'écrit qu'à Tsamère qui n'écrit qu'à Joyet qui n'écrit qu'à Rollin. Leur but ? Écrire le prochain spectacle d'Arnaud Tsamère, sur un thème qui est encore à définir. À partir de ce postulat, s'enchaînent quiproquos, travestissements de la vérité, bonne volonté mal récompensée, idées foireuses et, bien sûr, humour !
Le tout est très court et rapide à lire mais, finalement, ce n'est pas plus mal : si j'ai trouvé le début vraiment drôle, le concept s'épuise malheureusement très vite et un comique de répétition auquel je n'ai pas totalement adhéré se met en place. Je n'aurais pas spécialement tenu sur le long terme, malgré toute l'affection que j'ai pour les auteurs.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 02-09-2021
Un roman historique fascinant qui nous fait découvrir de multiples facettes du XIe siècle : médecine, conditions de voyage, réseau juif, guildes et corps de métiers… Autant de thèmes sur lesquels on ne peut sortir de sa lecture sans avoir appris davantage.
Et puis, bien sûr, au centre du récit, brille Ispahan. Si chaude, si vivante, si sensuelle, si… orientale tout simplement ! Rob quitte les brumes de l'Angleterre pour cette formidable cité perse qui semble en être l'opposé total. À ses côtés, nous suivons les leçons de médecine du ô combien célèbre Avicenne – aka Ibn Sina –, nous découvrons un nouveau monde, nous côtoyons des hommes politiques aussi riches et magnifiques que dangereux. À travers les mots de Noah Gordon, les couleurs et le parfum de cet orient médiéval renaissent et nous immergent. Les parties centrées sur l'Angleterre ne sont pas à laisser de côté pour autant : au contraire, le contraste si frappant entre l'Orient et l'Occident est un bon rappel de la grande richesse, par sa variété, de l'histoire de l'humanité.

En bref, pour son ambiance et son ambition historique, je trouve que ce roman est une réussite. D'un autre côté, j'ai été freinée par quelques longueurs dans le développement de l'intrigue qui me donnaient bien trop souvent l'impression de piétiner. Le roman s'attache à retracer l'ensemble de la vie et du parcours de Rob et, évidement, tout n'est pas intéressant de manière égale. C'est par ailleurs dommage que le pouvoir de Rob ne soit pas plus présent au fil des pages. Comme c'est le seul élément purement surnaturel du récit, et même s'il est logique que Rob cherche à le dissimuler, je finis par douter du véritable intérêt pour l'auteur de lui accorder un tel don.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un témoignage très rapide à lire qui nous dresse le portrait d'une jeune fille volontaire, énergique et tournée vers les autres, prise dans les affres de la Seconde Guerre mondiale tandis que la Résistance s'organise.
On y découvre le courage, la souffrance, le renoncement et la force du vrai pardon lorsque, des décennies après les faits, le bourreau se présente à la porte. Maïti Girtanner, à chaque étape de sa vie, se laisse guider par son humanité mais aussi et surtout par sa grande foi et sa confiance en Dieu, à la fois simples et puissantes.
Ces pages nous révèlent ainsi un morceau d'histoire à la fois dur et touchant, qui ne peut pas laisser indifférent.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un roman jeunesse sympathique, qui nous plonge dans un camp scout rempli d'aventures, de secrets, de mystères, le tout au cœur d'un paysage épique : les sommets des Pyrénées.
On voit par ailleurs que l'auteur maîtrise parfaitement bien cet univers : j'ai retrouvé le parfum de mes propres camps d'été, avec ses veillées, ses installs, ses grands jeux et sa vie en patrouille au fond des bois dans un confort minimal. J'ai également beaucoup apprécié que l'auteur y ajoute des péripéties plus proches de la science-fiction, c'est inhabituel dans la littérature scoute.
En revanche, j'ai parfois eu un peu de mal avec les réactions et décisions de certains personnages... je sais que ce sont encore des jeunes garçons, mais, si j'avais été leur chef, je pense que je serais devenue folle (et je compatis par conséquent grandement avec Jean le CP du Loup qui lui, merci bien, a une conscience plus grande mais discrète de ce qu'est la responsabilité et de l'importance de ne pas foncer tête baissée). Cela me semble d'ailleurs assez improbable, au vu des événements qui se déroulent dans ce livre, que la hiérarchie ait pu autoriser ce camp à être conduit jusqu'au bout. Mais bon, il faut garder à l'esprit que c'est un roman jeunesse, donc j'ai bien conscience que le lectorat visé par l'auteur n'est absolument pas sensible à cette question. Il voudra de l'aventure et il en aura !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 10-04-2021
Comme beaucoup, je suis arrivée à ce livre après avoir regardé la série. J'y ai d'ailleurs parfaitement retrouvé l'ambiance si spéciale que j'avais tant aimé sur Netflix. A quelques détails près, il s'agit en fait d'une adaptation extrêmement fidèle.
Et il fallait bien cela. Beth Harmon, une orpheline surdouée, se révèle comme l'un des plus grands joueurs d'échec que les Etats-Unis, et même le monde, aient jamais connu. Talent inné, instinct fiable, esprit compétitif et prodigieuses capacités de travail sont autant de qualités qui se heurtent à ses grands démons : la solitude, l'addiction aux calmants et à l'alcool, une colère sourde, des difficultés à faire face à la défaite. Avec un tel personnage, même les parties d'échec, jeu auquel je ne comprends strictement rien, deviennent passionnantes. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : le mystérieux Benny Watts, l'énergique Jolene et ces Russes tour à tour effrayants et sympathiques...
En bref, un roman haletant qui m'a permis de passer un bon moment de lecture !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
C'est ma faiblesse, je me laisserai toujours prendre à ce genre de livre ^^
J'en ai globalement obtenu ce que j'en attendais, c'est-à-dire un moment de détente dans un univers qui me passionne depuis mon enfance, à travers une approche analytique, qui permet de mieux comprendre les influences et intentions de l'auteur.
Si certains parallèles sont un peu trop tirés par les cheveux, d'autres sont en revanche très intéressants et apportent un nouvel éclairage sur de nombreux éléments. J'ai particulièrement apprécié l'étude symbolique des quatre maisons de Poudlard, avec leurs couleurs, leur blason, leur fantôme. Les chapitres consacrés aux origines géographiques et ethnologiques des personnages d'après leur patronyme étaient également convaincants. En revanche j'ai trouvé qu'on s'embrouillait un petit peu trop dans les correspondances entre les protagonistes d'Harry Potter et de réels personnages historiques, comme si certains traits étaient forcés.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
L'étau se resserre, nous sommes de plus en plus proche du dénouement final et on le sent bien.
Si l'humour noir est une constante de cette série jeunesse, j'ai trouvé ce tome-ci particulièrement sombre. Les orphelins Baudelaire ne se contentent plus de se laisser guider par leur destin, dans une fuite en avant qu'ils ne comprennent pas. Ici, ils posent des choix entourés d'une réflexion morale, ils se questionnent sur toutes les actions qu'ils ont pu effectuer jusqu'à présent, croyant agir pour le mieux (mais que signifie ce mieux ?), et s'interrogent sur les personnes qu'ils sont devenus. Et tout cela va bien plus loin que ce que j'aurais pu imaginer.
Le dernier tome va avoir beaucoup de choses à expliquer, de mystères à démystifier, mais l'auteur semble suffisamment bien maîtriser son histoire pour que cela soit à la hauteur de l'ensemble de la saga.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 30-03-2021
Un morceau d'histoire très touchant où des étudiants prennent tous risques pour exhorter, au cœur du Troisième Reich, le peuple allemand à se souvenir de ce que sont la liberté, le libre-arbitre et la réelle justice.
Rédigé par la sœur de deux des condamnés, "La Rose blanche" dresse le portait de jeunes personnes qui, si on les croisait dans les rues aujourd'hui, n'auraient rien d'extraordinaire. Même à l'époque, ils n'ont jamais pris les armes, mais "seulement" rédigé des tracts et peints des inscriptions sur des murs... mais en sachant pertinemment qu'ils pouvaient y laisser la vie. Jusqu'au bout, on ne peut qu'être marqué par leur foi, leur douceur et leur confiance en un avenir meilleur.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 29-03-2021
Toujours déjanté, toujours improbable... Une fois de plus Roald Dahl nous propose un voyage initiatique plein d'humour, prêt à charmer des générations d'enfants.
Même si cette lecture a été divertissante, je porte cependant sûrement un regard un peu trop adulte sur cette œuvre. J'aurais souhaité un peu plus de contextualisation, un peu plus d'explications... et surtout, surtout, un fin moins facile et plus crédible ce celle-là (oui, même dans un monde où l'on se sert d'une pêche comme montgolfière).
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je prends de plus en plus de plaisir à découvrir cette histoire et à faire les liens entre les rares éléments que je connais d'avance via les rares épisodes de la série que j'ai pu voir par-ci, par-là.
Dans ce tome-ci, personne n'est épargné. Winterfell comme Port-Réal subissent les violents assauts que le tome précédent nous avait promis, certains protagonistes surprennent tandis que d'autres sont bien tristement fidèles à eux-mêmes. En bref, Westeros est maintenant à feu et à sang, et ce probablement pour longtemps. Les tomes suivants me font déjà de l'œil.

Note à moi-même : en réalité, "L'Invincible Forteresse" n'est que le troisième tiers du second volume écrit par George R.R. Martin. Vu la complexité de l'intrigue, le nombre des personnages et les moult retournements de situation, je pense à l'avenir tenter de lire les livres d'une même intégrale d'une traite, puisque c'est ainsi qu'ils ont été conçus. L'ensemble a beaucoup à y gagner, cela m'éviterait un effort de mémoire supplémentaire sur le "qui fait quoi pourquoi" au lieu de ne suivre l'histoire de chacun qu'à coup de deux chapitres tous les six mois.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Un grand classique des romans criminels qu'il est toujours bon de connaître !
Cet ouvrage propose une enquête dans la digne lignée de ce à quoi nous ont habitué Agatha Christie, Edgard Allan Poe et Conan Doyle : un mystère en apparence insoluble, auquel un esprit particulièrement malin va apporter une réponse qui, couchée sur papier coule de source. Il y a finalement un certain paradoxe avec ces enquêtes : on n'est pas surpris d'être surpris. Au bout d'un moment, cela risque devenir quelque peu lassant mais pour l'instant je me laisse encore prendre.
Je regrette simplement que l'on n'ait pas davantage accès aux pensées de Rouletabille. On se fait mener en bateau pendant tout le roman, pour que tout soit révélé dans les cinquante dernières pages. J'aurais aimé que certaines explications du mystère soient révélées plus tôt dans l'intrigue.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un livre qui me faisait de l’œil depuis un petit moment, et je n’ai pas été déçue ! Ce livre rejoint dès à présent la liste de mes petits coups de cœur.
Dès le résumé en quatrième de couverture, on est plongé dans une atmosphère très particulière : un meurtre à résoudre avant minuit et une boucle temporelle, le tout dans un décor à la « Downton Abbey ». Beaucoup ont évoqué un Cluedo à grande échelle, et je suis tout à fait d’accord avec cette comparaison ! Le plan de Blackheath ne rappelle que trop le célèbre plateau de jeu et je n’avais pas lu une ligne que j’adhérais déjà totalement au concept.
Et pourtant, une fois le livre ouvert, les cent premières pages sont extrêmement déroutantes. On se retrouve au côté d’un personnage amnésique et paumé, qui semble plongé dans une aventure qui n’a strictement rien à voir avec l’intrigue que l’on attend. On en sait aussi peu que lui et l’on n'a donc plus qu'à se laisser porter par l'intrigue. Petit à petit, les grandes lignes se mettent alors en place et l’on découvre les figures d’Anna, du médecin de peste, du valet de pied et des différents hôtes ainsi que le véritable enjeu de la résolution du meurtre d’Evelyn Hardcastle. Je n’ose en dire davantage de peur de gâcher ne serait-ce qu’une once de cette intrigue, mais l’ensemble est savoureux et l’auteur, dont c’est le premier roman je le rappelle, dirige le tout d’une main de maître !
Ce qui m’a le plus marqué et plu dans ce livre, c’est son ambiance, glauque, gothique, pleine de suspense et de mystères, tandis que l’on progresse dans un huis-clos étouffant où la moindre information est soigneusement distillée. Soyez prêts à mobiliser le moindre de vos neurones disponibles avant de vous lancer dans cet ouvrage, croyez-moi vous en aurez besoin !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Cet ouvrage m'a immédiatement sauté aux yeux lors d'un de mes passages en librairie grâce à sa couverture dont le graphisme, à la fois épuré et coloré, rend parfaitement reconnaissable les traits des personnages et l'ambiance so british de trois séries télévisées connues et reconnues : Peaky Blinders, The Crown et Downton Abbey ! Je n'ai pas vu beaucoup de série dans ma vie mais, le hasard faisant bien les choses, il se trouve que ces trois-là si ! Alors, comme tout bon pigeon assumé qui se respecte, il fallait bien que tôt ou tard ce livre arrive entre mes mains.
L'auteur s'intéresse donc à trois séries anglaises que j'affectionne particulièrement et sous un angle qui me ressemble : l'histoire. Il met en perspective les choix scénaristiques et les caractères des protagonistes afin de faire comprendre à son lecteur ce que chacune de ces séries révèlent de l'Angleterre du XXe siècle, ponctuant le tout d'anecdotes de tournage. Si j'ai regretté que certains thèmes soient abordés de manière trop succinctes et que l'ensemble m'ait laissé sur ma faim, j'ai totalement adhéré au travail éditorial, que cela soit au niveau de la maquette, des illustrations ou même du choix du papier.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un livre plein d'énergie, de bonne humeur et d'humour, dans lequel on retrouve avec plaisir le parfum unique des livres de Clémentine Beauvais !
Au tout début de l'histoire, Mireille, Hakina et Astrid ne se connaissent absolument pas et sont rassemblées par la publication, sur Facebook, du palmarès d'un concours de boudins organisé par un petit imbécile de leur lycée. Comme effet secondaire non désiré mais salutaire pour elles, nos petites reines au caractère bien différent se lancent alors un défi assez inédit : rejoindre Paris à vélo (et non "en" vélo) en vendant des boudins sur la route, défiant ainsi tous les clichés entretenus à leur égard. On prend plaisir à suivre leur périple et à les voir combattre leurs démons, le tout en compagnie de Kader alias le Soleil.
Une histoire rafraîchissante en somme, où l'auteur joue avec la typographie, la mise en page et différentes voix du discours (à un niveau bien bien bien moindre que dans "Songe à la douceur", ne nous emballons pas, parce qu'il s'agit ici d'un véritable roman). Je déplore cependant une tendance à tomber trop facilement dans une sorte de "bienpensance clichée". Je veux dire, ce n'est pas que l'intention soit mauvaise, loin de là, mais évoquer aussi rapidement autant de sujets compliqués en disant juste "le monde il est pas gentil", je trouve ça assez léger.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Je pense notamment aux quelques pages évoquant le sort d'une femme tondue après la Seconde Guerre mondiale parce qu'elle avait aimé un Allemand. La question, qui sort d'ailleurs un peu de nulle part, nécessitait pour moi une recontextualisation bien plus importante.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Si les auteurs classiques (marquis de Sade à part bien évidemment) nous ont habitués à beaucoup de sobriété, se permettant tout de même non-dits et sous-entendus, ce roman épistolaire de Choderlos de Laclos se distingue particulièrement ! L'auteur y prend un malin plaisir à pousser ses personnages toujours plus loin dans la dépravation et met le beau langage du XVIIIe siècle au service de la luxure et de l'immoralité.
Ainsi, différents caractères se succèdent au fil de ces lettres. Il y a d'abord un duo de choc, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, créatures malignes et machiavéliques qui ne se préoccupent que de leur propre plaisir. Se retrouvent involontairement mêlés à leurs intrigues des personnages d'une innocence à la fois naïve et sotte, tels Danceny ou Cécile de Volanges, et d'autres plus dignes comme la présidente de Tourvel. Tous se retrouvent mêlés à un imbroglio qui tisse sa toile au fil des pages, attendant de les prendre au piège. Jusqu'au bout, on se demande qui tombera et quand.
J'ai également beaucoup aimé le jeu de l'auteur et de l'éditeur sur la prétendue véracité de ces lettres. Si ce procédé était fréquent à l'époque afin d'accréditer la vraisemblance d'un ouvrage, je trouve que cela fonctionne particulièrement bien ici, où Laclos se fait à de nombreuses reprises l'écho de lettres qui n'auraient pas été retrouvées ou manquant d'intérêt.
Malgré quelques longueurs, cet incontournable de la littérature française est donc fort agréable à lire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 10-08-2020
Je n'ai franchement pas été convaincue par ce livre...
Si les anecdotes culturelles et historiques qui parsèment le récit sont pour leur part intéressantes, le récit en lui-même est vite lassant. Les jeux de mots, l'humour noir, l'incongruité de certains situations, sont très amusants dans les premiers chapitres, mais leur omniprésence m'ont vite conduite à l'overdose. Quant aux personnages, chats ou humains, je les ai trouvés assez plats. Bastet est celle qui a la plus grande évolution mais elle m'agaçait tellement que ses perspectives pour l'avenir m'étaient à peu près égal.
Bref, j'ai l'air assez critique mais, concrètement, je sors déçue de ce qui fut mon premier Werber, dont j'attendais tant.
A noter cependant qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le tome 1 pour se laisser parfaitement immerger dans cette histoire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
date : 23-04-2020
Une histoire assez sympathique à lire, bien qu'il y ait quelques longueurs.
A la manière d'un Dan Brown, Marc Levy nous propose une incursion dans les plus grands mystères de l'Univers. Adrian et Keira, un astrophysicien et une archéologue, se retrouvent bien malgré eux lancés dans une quête des origines, celle des origines de l'espèce humaine et de l'Univers. D'un point de vue culturel, c'est vraiment intéressant.
Certains choses m'ont cependant gênée dans la trame narrative : cette idée, par exemple, de sommités politiques anonymes qui se concurrencent dans l'art de la manipulation machiavélique et affirmant leur devoir de protéger l'humanité d'un secret aussi vieux que le monde (et c'est le cas de le dire), ne fonctionne pas vraiment à mon goût. Certaines choses, notamment dans la relation entre nos deux protagonistes principaux, sont clairement attendues sans grand suspense, ce qui est vraiment dommage. En revanche, j'ai pleinement adhéré à la figure comique qu'est Walter (son passage en Grèce est mémorable), à voir comment il va évoluer maintenant...
Ce tome lance l'intrigue et nous laisse finalement dans un flou artistique assez total. Sans en faire une priorité, je suis donc curieuse de connaître le fin mot de l'histoire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une fois de plus, et avec un sens du renouveau assez stupéfiant, Diana Gabaldon nous ballade à un rythme effréné dans les méandres du XVIIIe siècle.
Dans ce tome-ci, on peut dire que l'histoire ne prend pas du tout, mais alors pas du tout, la direction que j'aurais souhaité ! Les personnages sont malmenés, nombre de situations sont à nous fendre le cœur ou à nous faire enrager (contre le sort, les personnages ou l'auteur, le véritable coupable finalement ^^) ... et pourtant, c'est brillant. Après Culloden, je ne voyais pas du tout quelle suite pourrait être donnée à la vie de Claire et de Jamie, ce final apocalyptique ayant refermé un chapitre important de l'histoire et sonné le glas de l'Ecosse. Comment écrire une suite aussi haute en couleur ? Et pourtant l'auteur aura réussi à élargir les horizons, à me surprendre tout en entretenant une douce nostalgie pour les temps passés. Le résultat est incroyablement bien ficelé, crédible (au sens de la logique narrative j'entends), ce qui pour moi est la marque d'une grande saga.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 17-04-2020
Ce fut une lecture laborieuse, pour ne pas dire éprouvante pendant la première moitié, de ce qui est pourtant l'un des plus grands monuments de la littérature russe.
J'ai sans cesse ressenti une sorte de distance entre l'intrigue et moi, et j'ai pas réussi à la combler. Ce qui leur arrivait ne m'intéressait tout simplement pas, ou à peine. Je ne sais pas si c'est dû au style d'écriture de Tolstoï, que j'ai trouvé très froid, ou au caractère des personnages. A la fin, je n'en pouvais tout simplement plus d'Anna ! Ses crises de jalousie injustifiées, ses incessants revirements d'humeur... ça m'épuisait. Et les autres personnages n'étaient souvent pas mieux.
Les longs chapitres de discussions théoriques ou méditations intérieures sur le rôle des paysans, la société russe, les réformes agraires... n'ont pas non plus suscité en moi un intérêt fou. Ils peuvent probablement être qualifiés de pain béni pour une étude universitaire, mais non, vraiment, ça ne passait pas.
J'ai donc l'impression d'être passée totalement de cette oeuvre... Je me laisserai probablement tenter par le film à présent, afin d'essayer, par un nouvel angle de vue, d'avoir un autre regard sur cette histoire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 15-04-2020
Ce n'est jamais facile de poser comme écrivain légitime à proposer une suite à un roman culte. Avec "Scarlett", Alexandra Ripley reprend l'histoire là où Margaret Mitchell nous laissait à la dernière page d'"Autant en emporte le vent" : Scarlett O'Hara, épuisée, décide de partir se ressourcer à Tara, non sans s'être fait la promesse de reconquérir son époux, Rhett Butler.
Le début de l'histoire est assez cohérent et prometteur, à la fois sur le fond et sur la forme. On y retrouve les lieux et les personnages. Mais très vite, Alexandra Ripley semble se sentir contrainte à nous éloigner de tout ce qui formait nos points de repères, afin de développer sa propre narration. Et c'est là que je l'ai un peu perdue. On passe des Etats-Unis post-Guerre de Sécession aux campagnes rebelles d'Irlande. Scarlett, qui a toujours été si indépendante, se retrouve d'un coup au centre d'une immense famille. Elle apprend à reconsidérer tout ce qui a été si important pour elle jusqu'ici. Alors oui, il fallait la faire évoluer dans un nouveau contexte, mais la rupture est un peu trop franche à mon goût.
Quant aux personnages, ils sont en demi-teintes. C'est très étrange comme sensation mais je les ai à la fois reconnus et trouvés totalement changés. Cela dépendait des passages. Pour l'intrigue, l'auteur a parfois cédé à l'écueil de la prévisibilité, mais cela ne m'a finalement pas plus dérangé que cela.
En soi, le roman reste bon et agréable à lire. Mais je n'y ai pas retrouvé le parfum unique que Margaret Mitchell avait su insuffler à son histoire et à ses personnages.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un tome à couper le souffle qui m'a poussée à veiller bien tard la nuit !
Si le premier posait les bases de la révolte des Highlands et de la relation entre Claire et Jamie, tout s'accélère ici. L'auteur nous promène des Highlands à Versailles, pour nous abandonner dans l'odeur de sang de la tristement célèbre bataille de Culloden. Au fil des pages, nos héros s'imposent aux côtés des grands personnages de notre Histoire, comme Bonnie Prince Charlie, Louis XV ou le comte de Saint-Germain. Bals, complots, haines, amours, spéculations politiques, batailles, intrigues de cour, soif de gloire ou de vengeance... Tous ces éléments s'enchaînent et s'entremêlent à un rythme effréné, avec un sens du détail et de la crédibilité tel que le lecteur ne peut qu'avoir l'impression "d'y être".
Quant à la fin, elle est magistrale ! Diana Gabaldon aurait très bien pu s'arrêter là, mais elle nous offre un dernier "et si" qui laisse dans le noir complet ! La boucle est-elle réellement bouclée ? J'imagine que non, bien que je n'aie pas le moindre élément pour imaginer ce qui pourrait se passer maintenant... Vivement le troisième tome !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Et une mésaventures de plus pour Violette, Klaus et Prunille !
Le style de l'auteur reste fidèle à lui-même : usant d'humour noir, il joue sans cesse avec les mots et leur sens, ce qui a une véritable portée pédagogique pour le public visé.
Mais au bout de sept tomes, tout ceci commence vraiment à tourner en rond. Une seule phrase fait réellement avancer l'intrigue, et encore ce n'est qu'un indice inachevé sur le rôle de l'auteur-protagoniste de ces aventures. On piétine donc, mais le cap de la mi-série est passé !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode