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Commentaires de livres faits par Emrys98

Extraits de livres par Emrys98

Commentaires de livres appréciés par Emrys98

Extraits de livres appréciés par Emrys98

Sept taches de sang sur une terre d'islam. Sept lumières dans la nuit de l'Atlas. Sept roses blanches sur le parvis des Droits-de-l'Homme. Sept vies pour Dieu et l'Algérie.
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date : 17-06-2018
L'histoire, on le sait, est un constant work in progress. Nous étions dans le faux hier et pensons être dans le vrai aujourd'hui, mais de quoi demain sera-t-il fait ? On ne connaît jamais le futur du passé.
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"Quel est votre nom ? Que voulez-vous ?"
Elle répondit :
"J'ai nom Jehanne la Pucelle et vous mande le roi des cieux par moi que vous serez sacré et couronné à Reims et serez le lieutenant du roi des cieux, qui est le roi de France."
Charles parut se rassurer. Encore soupçonneux, il recouvrait, du moins, cette douceur, cette gracieuseté qu'il aimait témoigner aux humbles. Il mena la jeune fille hors de la foule et l'entretint en particulier. L'assistance au premier rang de laquelle se tenaient Clermont et La Trémoïlle les observait de loin. Au bout d'un long moment, la figure du roi changea. Elle exprima d'abord une prodigieuse surprise, puis soudain s'éclaira et resplendit. La Pucelle venait de proclamer la réponse, la promesse tant espérée depuis dix ans :
"Je te dis, de la part de Messire, que tu es vrai héritier de France et fils de roi !"
Fils de roi... mots magiciens que Yolande, dès 1417, faisait inscrire sur les actes après la signature du Dauphin.
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date : 28-04-2018
Bientôt, il ne reste en lice que mes quatre rejetons directs, l'air mal assuré, la serviette de table à la main. Mon gosier se noue. L'instinct me le dit, l'affrontement que je souhaite et redoute à la fois depuis des années va avoir lieu. Maintenant. A cause de ce stupide coup de téléphone. Pour une fois, je serai obligée de jouer à découvert la partie de poker qui va s'engager, et le sort m'a servi une mauvaise main. La glace me le confirmer cruellement : j'ai l'air d'une vieille folle, avec mon costume sali au derrière et les épingles qui pointent hors de l'écroulement de mes cheveux blancs.
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Le frère Dominique était mort quand j'avais sept ans - l'âge de raison -, le frère François, qui parlait les oiseaux, s'envola aux cieux lorsque la colombe m'apporta le saint Chrême, dans les semaines du sacre.
Il n'y a point de hasard. Ces moines d'infortune nous furent envoyés au moment où la terre d'ombre eut besoin des lumières du Ciel. Je méditais sur leur parole. Dans notre mesnie, on m'avait appris qu'à l'échelle des biens éternels, "ceux qui possèdent tout n'ont pas grand-chose". Et voici que ces prêcheurs rendaient plus absolue cette vielle leçon en ajoutant : "Ceux qui n'ont rien possèdent tout."
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date : 05-01-2018
David frotte la main ouverte de Bonchamps. Toutes les lignes sont tracées dans le creux de la paume. La ligne de vie brisée.
Il palpe les doigts, les frictionne comme pour y insuffler sa chaleur. La poudrerie vole dans la lumière de la verrière, infime, de la farine.
Il lui semble parfois sentir le grain de la peau, une peau de marbre.
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Combien de fois ai-je rêvé d'un bain chaud ! d'un habit de soirée ! d'un dîner au Ritz suivi d'un spectacle à l'Alhambra ! Vous ne vous rendez pas compte comme vous êtes gâtés à la maison. Vous ne mesurez pas le luxe outrancier qui vous entoure.
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L'assassinat politique n'est pas un meurtre comme les autres. Il est généralement commis par un solitaire qui n'a jamais tué et décide, un jour, de se transformer en justicier pour raisons personnelles, sociétales ou idéologiques. Six des douze dossiers traités dans cet ouvrage en sont l'exemple. Les autres histoires relatent l'aboutissement de complots d'Etats ou le résultat d'actions terroristes punitives ciblant un témoin gênant, un opposant irréductible, un dirigeant tortionnaire, un idéaliste courageux. La mort au bout du fusil, du pistolet ou du couteau qui ensanglante l'Histoire du monde est dans ces pages.
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La Convention triomphe sur un point ; l'insurrection n'est pas domptée pour cela. Comme un volcan que l'on croit apaisé, elle continue de lancer des flammes et de la fumée. Ce volcan peut de nouveau demain projeter des torrents de lave. Le 1er août, la Convention lance le décret fameux qui voue la Vendée à l'incendie et au glaive. Pris quelques jours auparavant par le Comité de salut public, sur le conseil de Ronsin, il prescrit la destruction des ponts, des maisons, l'enlèvement des récoltes, et le refoulement des femmes et des enfants vers l'intérieur du pays. La Convention ne veut pas voir qu'il lui suffirait, non pas de punir, de frapper, de détruire, pour tout apaiser, mais simplement de proclamer que la religion est libre.
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Et l'aube chassant la nuit, Shahrâzâd dut interrompre son récit. Sa sœur lui dit :
-Que ta manière de raconter est agréable, gracieuse, savoureuse et douce.
Shahrâzâd lui répondit :
-Qu'est-ce que tout cela comparé à ce que je vous raconterai la nuit prochaine, si le roi me laisse en vie.
-Par Dieu, dit le roi, je ne te tuerai point avant d'avoir écouté la fin de cette étonnante histoire.
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Le grand druide leva son visage vers le ciel d'or et de ténèbres. Il avait échoué. Rien ne pourrait éteindre le feu intérieur qui le consumait. L'air lui manquait, la terre se dérobait. Il était le dernier des druides, et il partait. Sa bouche s'ouvrit démesurément et le cri jaillit de ses entrailles, pétrifiant le monde par-delà montagnes et vallées, et plaines, et rivières. Et tandis que le silence étendait son ombre sur le pays, une comète traçait son blanc chemin à travers le temps.
Trois enfants naquirent à cet instant. Trois. Ils venaient d'un autre temps, et leur destin était lié à jamais.
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Que l'on compare maintenant Bonaparte demandant grâce aux vainqueurs, et allant cacher sa honte aux terres étrangères, avec Stofflet et Charette aussi calmes dans les fers qu'aux jours de leur triomphe, et préférant l'un et l'autre l'infortune et la mort dans leur contrée, à la paix et aux richesses qu'on leur offrait en Angleterre, et tous deux gardant une âme invaincue jusqu'au dernier soupir ; que l'on compare, dis-je, cet étranger avec ces deux français, et que l'on juge s'il a mieux aimé qu'eux sa patrie, et mieux mérité son amour.
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date : 11-06-2017
Sa fidèle monture, Tornado, surgit, lancée au galop. Lorsqu'il eut retrouvé son épée, Zorro bondit en selle.
-A la résidence du gouverneur ! s'écria-t-il en se penchant en avant.
Il s'attendait à un départ foudroyant, mais l'étalon ne broncha pas. On eût dit une véritable statue, hautaine, indignée, immobile.
Zorro agita les rênes.
-J'ai dit, à la maison du gouverneur !
Tornado bâilla.
Avec un soupir, Zorro répéta l'ordre. Cette fois en espagnol.
-A la mansion del gobernador !
Tornado partit si vite que Zorro faillit se retrouver par terre.
L'homme masqué grimaça.
-Il va falloir travailler ton anglais mon vieux, dit-il à sa monture.
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date : 11-06-2017
Dehors, le tonnerre gronde avec fracas, mais ici, dans la tanière de Zorro, je n'entends que les battements de mon propre cœur. Son journal est ouvert, révélant tous ses secrets. Je sais tout désormais de cette folle époque où le sort de notre pays dépendait d'un père courageux mais aux abois et de son fils rebelle. Du moins, je crois le savoir.
Zorro approche, le regard empli d'une vérité ultime. Sans les profondeurs mystérieuses de ses yeux sombres, je ne verrai que l'éclat de sa malice, le scintillement de son épée, les volutes de sa cape noire.
Je ne verrai pas un homme, mais une légende.
Alors que je me tiens devant Zorro, devant le pointe de son épée levée en signe de défi, je trouve enfin ma voix. Mais ce que j'ai à dire n'est pas pour lui.
C'est pour vous.
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La demande de l'humoriste tient en peu de mots : il a besoin d'une chanson dont le produit des ventes servirait à financer son projet. "Pourquoi moi ?", interroge Goldman, faussement naïf. "Parce que tu sais faire des trucs qui cartonnent !", lui réplique Coluche, sur le ton de la rigolade et de l'évidence. Visiblement flatté, le chanteur interroge à nouveau : "Ça parle de quoi ?" Sans se départir, son interlocuteur lui répond : "Je n'en sais rien." JJG ne s'en formalise pas, et continue sa série de questions : "C'est avec qui ?" Même réponse du comique : "Je n'en sais rien." "Et tu la voudrais pour quand ?" Mais là Coluche a déjà sa réponse prête : "C'est pour la semaine prochaine !"
Pari tenu pour Goldman qui, en moins d'une semaine, lui écrira et composera un refrain désormais célèbre : "Aujourd'hui, on n'a plus le droit, ni d'avoir faim ni d'avoir froid..."
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date : 11-06-2017
-Personnellement, je trouve ridicule et saugrenue cette sorte de "tradition" qui oblige les favorites à s'offrir des cadeaux prestigieux. Que voulez-vous ? Le roi y tient beaucoup !
-En l'occurrence, c'est une coutume qui vous rend service.
La marquise regarda autour d'elle pour s'assurer qu'elles étaient bien seules dans la pièce.
-Dites-moi, madame Voisin, chuchota-t-elle. Quand m'apporterez-vous la poudre que je désire pour le roi ?
-Très bientôt, répondit l'autre sur le ton de la confidence.
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-Aïe ! quelque chose m'est entré dans l’œil !... Quelque chose m'a piqué le cœur !...
Gerda lui prit le visage entre ses mains et regarda attentivement dans les yeux qui clignotaient.
-Je ne vois rien, dit-elle. Ce n'était qu'une poussière.
-Oui, je crois que c'est parti, répondit Kay en se frottant les yeux.
Hélas ! non, ce n'était pas parti ! C'était un tout petit morceau du miroir enchanté que le Diable a fabriqué un jour, qui fait paraître petit et laid ce qui est beau et grand.
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date : 30-01-2017
"Saint Marc ne nous racontait pas de coup. Je crois qu'il ne m'a jamais menti. Il était différent des autres officiers parachutistes, avec son calme et sa sensibilité, alors même que sur le terrain, il avait prouvé sa valeur. Il reste pour moi une figure exceptionnelle. L'année dernière, un groupe d'étudiants américains est venu m'interroger. Ils m'ont demandé quel était l'homme qui, en trente ans de journalisme, m'avait le plus impressionné. J'ai répondu "Hélie de Saint Marc". Ils ne savaient vraiment pas qui c'était."
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date : 17-01-2017
Mais, dans le grésillement de leurs postes, quelques hommes en métropole ne retiennent qu'une phrase : "Le 1er REP quadrille Alger avec à sa tête un jeune commandant de Légion, Hélie Denoix de Saint Marc." Le reste - Challe, Salan, Zeller, Jouhaud, les quatre généraux et leur révolte - se perd peu à peu dans la brume...
En Périgord, un vieil avocat de quatre-vingt-huit ans se tasse d'un coup dans son fauteuil en pensant à son fils et murmure dans un souffle : "Ils vont le fusiller..."
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-Vous avez une mine pitoyable, lui dit la tante Roseline. Comment vous sentez-vous ?
-Pareil à ma mine, chère madame.
Le sourire plaisantin d'Archibald laissa place à ses yeux éteints. Il ne ressemblait pas à un vagabond ; il ressemblait au fantôme d'un vagabond.
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C'est Bonchamps, notre général, qui pénétra le premier dans les murs de la ville. Galvanisés par son courage, nous nous engouffrâmes dans les rues à sa suite. En nous voyant arriver, les soldats de la République jetaient leurs armes les uns après les autres et ils se mettaient à genoux en criant grâce. Grâce que Bonchamps, généreux comme toujours, leur accordait. Soudain, un patriote se précipita entre les pattes de son cheval et se mit à supplier :
-Je suis père de sept enfants, pitié, laissez-moi vivre !
-Je t'accorde non seulement la vie mais je te rends la liberté lui répondit Bonchamps.
Et l'homme s'éloigna de quelques pas, toujours porteur de son fusil. Soudain, se retournant, il ajusta le Général qui venait de le gracier et tira sur lui à bout portant. Bonchamps s'écroula au pied de son cheval. Après lui avoir percé le bras, la balle avait pénétré son côté. Un infirmier se précipita pour juger de la gravité de la blessure. Le soupir qu'il poussa nous soulagea : la blessure n'était pas mortelle. Nous n'apercevions plus le tireur. Il s'était mêlé aux autres Bleus, tant et si bien qu'on ne pouvait le reconnaître parmi les autres. La colère nous prit. Comment pouvait-on être aussi abject ?!
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C'est pourquoi la dernière fois que les enfants Pevensie étaient venus à Narnia pour leur seconde visite, c'était (pour les Narniens) comme si le roi Arthur était revenu en Angleterre, puisque certains prétendent que cela doit arriver. Et moi, je prétends que le plus tôt sera le mieux.
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Je vous pardonne, dit-il, le mal que vous m'avez fait; je vous pardonne mon avenir brisé, mon honneur perdu, mon amour souillé et mon salut à jamais compromis par le désespoir où vous m'avez jeté. Mourez en paix.
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Deux choix s'offraient à Moérie : elle pouvait jeter à cette intrigante un sort de violente répulsion à l'égard de Kimaati ou carrément lui planter une dague dans le cœur.
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date : 25-05-2016
Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être un gentilhomme ? Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler ; et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né : ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions.
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Je veux que la dernière image de ma mort soit empreinte d’élégance, jusqu'à la manière de m’affaisser. Un officier français ne tombe pas en s'écroulant. N'y aurait-il, à cet instant, qu'un seul regard pour surprendre le geste, cela suffirait. Rien ne se perd jamais. Je sors lentement mon bras gauche de l'écharpe où il est pris. Je relève la tête et j'écarte les mains de mon corps. Le peloton attend. Il obéit. Par un commandement muet, je lui fais signe, en mettant le doigt sur mon cœur : c'est là qu'il faut tirer, c'est là qu'on frappe un brave.
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