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En attendant d'être grande - Partie 2 - Éducation libre



Description ajoutée par theo-kosma 2016-06-04T10:36:30+02:00

Résumé

Chloé hésite entre rester petite et grandir. Où finit l’innocence et où commence la maturité ? Tous ces jeux ne sont-ils que des gamineries sans conséquences, ou bien vont-ils déterminer bien plus que ce qu’elle croit ?

De toute façon, certains évènements la forcent à grandir trop tôt et à s’adapter à un monde où tout va trop vite, là où elle rêverait de prendre son temps. Réfléchir, voir venir, expérimenter… oui, seulement, ce n’est pas toujours possible. Ou tout du moins pas toujours comme elle le voudrait. Après tout, c’est également cela qui rend son existence si surprenante.

La bande de copine et les soirées pyjamas, Julius le petit voisin toujours autant passionné par elle, Clarisse la meilleure amie, Estelle et ses étranges confidences… Mais aussi et surtout, deux nouveaux personnages qui vont apparaître dans son quotidien sans en demander l’autorisation, et vont chambouler bien des choses.

Les souvenirs d’une femme libérée, dont le récit jongle entre trois époques : vie adulte, adolescence, mais aussi et surtout : enfance. Trois périodes troublantes et troublées, qui se croisent sans s’entremêler.

« En attendant d’être grande », saga littéraire à l’écriture insolente et sans tabou, conte moderne d’une éducation à la sensualité. La vie d’un personnage résolument hors-norme, de sa naissance jusqu’à ses quarante ans, dont chaque tome explore un fragment.

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Page Amazon : http://www.amazon.fr/-/e/B00J24BSXI

Site de l'auteur : plume-interdite.com

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

— Je sais pas ce que j’ai avec toi Chloé, finit-elle par me confier doucement. Il y a quelque chose en toi qui me fait tout drôle. Suffit que tu parles, que tu me regardes, ou même que tu sois près de moi. Ça me le fait depuis le début... et encore bien plus depuis deux ou trois jours. Je comprends pas pourquoi ! Et je peux pas t'expliquer. Quand tu me touches, je ressens… je sais pas trop comment dire. Comme un courant électrique qui passerait en moi.

– C’est pas agréable alors ?

– C’est super agréable. Quand on se frotte de vêtement à vêtement, ça me le fait. Quand c'est ta peau qui touche un de mes tissus, ça me le fait plus fort. Quand c'est peau contre peau, ça me le fait puissance dix.

Cette fois c'est moi qui rougis.

– Waouh ! C’est trop. Je veux dire, je mérite pas tant. J'suis super flattée, j'sais pas quoi dire.

– Attention hein, va pas croire que je suis amoureuse ou je sais pas quoi. Je suis pas... enfin j'aime les garçons quoi. ça a rien à voir.

– Et c'est pour ressentir ça que tu me prends tout le temps la main ?

– Je te la prends pas si souvent.

– Et que tu aimes qu'on se frotte ou qu'on se chatouille ? Que tu me prends le matin dans tes bras quand on se retrouve ?

– Est-ce que tout ça te gêne ?

– Non. J'aime bien.

– Oui. C'est bien pour ressentir ça. J'adore tellement cette sensation ! Putain c’est fou, rien que là d’en parler ça me le refait. Sans même qu'on se touche ! C'est l'hallu.

– Sans qu'on se touche ? Ça frôle le surnaturel. Si en plus on se touchait, t'exploserais alors.

J'avais dit ça en souriant, presque un peu moqueuse, mais gentille. Cette parole eut l'effet d'une bombe sur Sandrine. Cette petite phrase, lancée à la légère pour la titiller un peu et détendre l'atmosphère, la fit frémir. Mince, qu'avais-je dit ? C'est curieux comme certains mots peuvent plonger l'autre en un état quasi extatique. À croire que même le sexe n'est qu'une question de mental et que bien entraîné, on pourrait faire l'amour par l'esprit. Peut-être un jour pourra-t-on tout se faire par la pensée et que les orgasmes n'en seront que meilleurs. Qui sait même si on ne fera pas des enfants ainsi.

Je me demandais si je n'avais pas fait une gaffe. Ou bien si au contraire je n’avais pas dit pile ce qu’il fallait, ce qu’elle attendait. Depuis quelques instants, en fait depuis que le sujet était abordé, une sorte de courant électrique troublait l'atmosphère, provoquant à la fois excitation et malaise. Sandrine ne parut pas savoir quelle émotion elle éprouvait exactement. Il en était de même pour ma personne. Après nous être dévisagées quelques instants en silence, les lèvres de mon amie tremblèrent, je crus qu'elle allait pleurer. Son visage était si méconnaissable qu'on ne pouvait deviner son ressenti. Sandrine m'émut fortement, je sentis un débordement de tendresse m'envahir. Je lui passai une main dans les cheveux. Comme maman me le faisait quand j'étais petite, pour me consoler d’un chagrin.

– Je voulais pas me moquer. Ça me fait tellement plaisir ce que tu me dis Sandrine. Tu veux un câlin ?

Là encore, j'ignorais ce à quoi la phrase m'engageait au moment de la prononcer. Un câlin à mon sens, n'engage jamais à rien. J'en ai toujours un peu distribués à tout va, aux connaissances, à la famille ou aux inconnus. Même que papa n'aimait pas ça. Un vieux en fin de vie, un animal, un nouveau-né... chez moi, le câlin a toujours été un moyen de communication. Comme cette fois où à huit ans, au square, je suis allée câliner ce sans-abri qui avait l'air si triste, ce qui m'avait valu une jolie gifle de maman. Un câlin est un moyen de se donner de belles émotions n'importe où n'importe quand, et c'est vrai aussi qu'une petite trop câlinante peut donner l'occasion à des pervers de profiter d'une chaleur enfantine. Quant à Sandrine, je lui en faisais un chaque soir et un chaque matin. Là, je vis tout de suite dans ses yeux que le sens du mot « câlin » venait de changer. Elle n'avait pas uniquement l’envie que je la prenne dans mes bras. Mon intuition me le disait, sans toutefois me révéler ce qu'elle désirait exactement. Sandrine m'observait d'un air particulier, comme si elle me dévorait des yeux.

Il faut dire que nous n'étions pas dans la rue. Seules, chez elle, dans sa chambre et sur la moquette. Personne d'autre que nous à l'étage, avec la maman au rez-de-chaussé en train de nous préparer des crêpes. La fenêtre était ouverte, sans vis-à-vis, personne pour nous voir.

Sandrine s’allongea sur la moquette, souffle court, yeux écarquillés. Son regard était demandeur, elle semblait attendre une action de ma part. Sans trop savoir quoi faire, je m’allongeai à côté d’elle. Ma copine releva sa jupe et me prit la main. Je remarquai l'absence de toute culotte. En fait de câlin, elle ne semblait pas désirer que je l'enlace, du moins pas pour le moment. « Est-ce que je peux ? » me demanda-t-elle d’un regard implorant. Je ne savais pas du tout ce qu’elle « pouvait ». Voulant être gentille, je lui fis oui de la tête. Elle dirigea ma main entre ses cuisses, saisit mon majeur et le plaça sur ce drôle de bouton que les filles ont au-dessus de l'ouverture.

Je commençais à comprendre, tout en me demandant pourquoi diable avait-elle besoin de ma main pour cela. Rien que le bout de mon doigt posé sur cette bosse lui fit de l'effet. Il faut dire que je savais comment m'y poser et quelle pression y exercer. Enfin, je le savais pour moi... j'ignorais si toutes les filles aimaient les mêmes gestes, en tout cas Sandrine s'accordait magnifiquement aux miens. Comme pour me confirmer que j'étais là pour ça, elle me fit faire quelques timides petits ronds. Puis elle se retira, sans doute pour me laisser champ libre. Pas de doute les filles sont toutes les mêmes, au moins de corps, si pas d'esprit. Car me contenter de suivre à la lettre ce que je faisais habituellement à mon propre bouton suffit à la plonger dans une sorte d'état second.

Je ne comprenais pas comment un geste aussi banal pouvait produire de tels effets. Quel cirque elle faisait ! Que ce serait-il passé si j'avais été plus doué, en serait-elle morte d'émotion ? Toutefois, il faut dire que mes entraînements m'avaient fait acquérir un majeur de compétition. Tout compte fait, ce n'était peut-être pas si banal. Souple, doux, il savait changer de sens et de vitesse sans crier gare, exactement comme je l'entendais. À chaque instant Sandrine semblait plus surprise et béate par ma dextérité que l'instant précédent. J'avais le sentiment de l'honorer, et que par ses réactions elle m'honorait tout autant en retour. Je me sentais puissante... Sandrine était sous mon emprise et le sentiment était très agréable. Je ne désirais pas la dominer ou la diriger pour autant, cherchant uniquement à faire ce qui lui plaisait. Elle n'avait encore rien vu, et puisqu'elle me faisait le plaisir d'apprécier, je décidai de lui présenter tout mon éventail créatif.

Mon majeur effleura le bouton, le titilla, le chatouilla. Certains ronds furent presque imperceptibles, d'autres bien plus larges. J'appuyai tantôt à peine, tantôt davantage, tout en maniant les vitesses avec brio. Parfois je démarrai immédiatement en quatrième ou cinquième, et le corps de Sandrine se raidissait tandis qu'elle affichait un visage angélique. Parfois j'y allai par étapes, démarrant en première et passant sagement la seconde puis la troisième. Parfois encore j'étais en quatrième puis revenait d'un coup en première. Bref, je lui en faisais voir de toutes les couleurs. Son visage n'était pas toujours apaisé... Pupilles dans le vide, sans un regard à mon égard, à certains moments elle paraissait souffrir. Heureusement, chacune de ses attitudes me suppliait de continuer et ne manifestait que du bonheur, sans que je parvienne à détecter ce qu'elle appréciait le plus. Je n'avais pas un auditoire difficile : quel que soit le geste, Sandrine en était comblée.

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