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Un soir que Clarisse était allée se coucher avant nous, je profitai d'un moment de cabine avec Estelle. Je lui fis part de mon admiration pour son apparence et de ma jalousie bienveillante. Ma cousine cessa de se sécher, surprise.

– T'es bébête ma Clo. Tu voudrais avoir mes seins, mes jambes, mes poils ? À ton âge ? Mais tu serais difforme mon pauvre enfant ! Dit-elle en riant.

– C'est ta finesse qui me crampe. Ton charme, ton élégance. Moi je suis toute pataude, puis j'ai un tout petit corps d'enfant qui ressemble à rien.

– Viens voir ! Je vais te montrer ce qu'il y a de joli chez une fille, et chez toi en particulier.

Elle me prit la main et m'amena devant le miroir de la cabine, assez grand pour que l'on puisse s'y considérer en pied. Elle me retira la serviette avec laquelle je me séchais, fit de même pour elle. Me mettant de profil, elle passa doucement son majeur le long de mon corps en me parlant, comme un peintre traçant un coup de pinceau. Son doigt m'effleurait à peine, ce fut un instant de grande douceur.

– Là, les cheveux. Ils doivent être doux et soyeux. Il faut qu'un garçon puisse y passer ses doigts sans se les coincer et sans que ça tire. Les tiens, même s'ils sont un peu ondulés je peux passer et repasser mes mains sans jamais faire le moindre nœud. Ils mettent ta bouille en valeur et harmonisent ton corps, qu'ils soient attachés ou détachés.

– C'est mieux détaché ou attaché ?

– Les deux sont bien. Le garçon aime bien les voir détachés dans certaines situations, attachés dans d'autres, ou parfois ils te les tiennent à... heu, certains moments. Avantage des cheveux attachés : on voit ta nuque, et elle est adorable. Pareil pour tes oreilles, trop mignonnes. Le garçon gentleman et sensible convoitera de te dévorer la nuque et les oreilles, au moins du regard, si pas des lèvres et de la langue.

– Quoi !? La nuque et les oreilles ?!

– Et même le cou tout entier.

– Trop bizarres les garçons.

– Si tu savais l'effet que ça fait tu trouverais pas ça si bizarre. Nous, on n’est pas en reste non plus. Tu verras, un jour toi-même tu lécheras un cou masculin.

– Pourquoi c'est que les « djaine tleu mane » qui nous font ça ?

– Parce que les goujats ne font qu'aller à l'essentiel. Les belles âmes sont rares ! J'ai des copines qui ont dû attendre leur douzième petit copain pour se rendre compte à quel point cet endroit était magique.

– Elles avaient qu'à les guider, ces cruches.

– On peut guider que vers les endroits qu'on a expérimentés. Mêmes les filles contorsionnistes arrivent pas à explorer leur cou ou leurs oreilles.

– Évidemment.

– Poursuivons, on va attraper froid. Je passe sur ton visage, tu sais faire de très beaux sourires, des mines boudeuses et de petits airs mutins trop choux. Là, le dos. autre élément très important qui désigne la grâce. La légère courbure, là, tu vois ? Tu as même pas besoin de forcer, tu te tiens naturellement cambrée juste ce qu'il faut. Pas trop, ni trop peu. Sans un dos lisse, fin et courbé comme celui-là, même un beau derrière aurait peu de valeur. Le corps est ainsi : chaque membre joue en fonction des autres. Une oreille fine met en valeur la nuque, qui met en valeur les cheveux, qui met en valeur le visage… et ainsi de suite. Tout est interconnecté, comme dans la vie.

Le dos, les oreilles... je tombais de Charybde en Scylla. Pourquoi pas l’intestin grêle tant qu'on y était. Voyant mon air décidément perplexe, Estelle me donna quelques précisions tout en continuant à me dessiner de son majeur.

– Le corps humain est une merveille, Clo ! Son moindre centimètre carré renferme une vraie beauté. Tu dois apprendre à l'aimer. Surtout tu dois apprendre à le voir dans son ensemble, en te regardant avec un œil plus avisé. Quand tu connais ta vraie beauté et que tu sais l'utiliser, tu construis ta légende. Idem quand tu connais ton esprit et que tu sais l'utiliser aussi. Quand tu sauras te voir vraiment, tu comprendras que n'importe quelle partie du corps forme un tout avec le reste, que tu ne peux rien détacher.

Sur le moment, j'enregistrai sans bien comprendre. Ces paroles allaient se graver en moi, et m’être fortement utiles par la suite.

– Bon, d'accord. Tu continues ?

– Là, on arrive au cul. Plus court que le dos, il en prend une courbure inverse et plus appuyée.

– Eh ben, c'est calé.

– À ton âge j'en avais pas un comme ça. Entre lui, tes jambes et ton dos, il y a une ligne ondulante terriblement sexy et à la fois discrète. Ça te donne aussi l'avantage d'être un peu moins remarquée par les idiots qui n'en ont qu'après les fesses super voyantes et les nibards démesurés, et ainsi attirer des garçons plus subtils. Ton cul est d'une rondeur, waouh ! On a envie de croquer dedans. C'est plutôt moi qui devrais être jalouse.

Je pensais qu'elle se moquait, et croisai son regard à travers le miroir. Non, ces yeux que je connaissais si bien ne mentaient pas. Ses paroles firent rosir mes joues d'émotion.

– Là, les cuisses et les mollets. Les jambes de ta tranche d'âge sont souvent trop maigres. Les tiennes sont légères, toutes en finesse. T'as pas la peau sur les os, et pas le moindre embonpoint. Tout en bas il y a les pieds, et je sens que tu vas me refaire encore ton air étonné, mais oui, ça compte aussi les pieds. Bien proportionnés avec le reste, petits, légers, certains garçons se jetteraient à tes pieds pour en faire des objets d'adoration.

– Les pieds, des objets d'adoration ?

– Oui, il y a un côté ballerine, figurine, danseuse étoile. On a l'impression que tu pourrais presque t'envoler en te mettant sur les pointes. Celui qui observera jusqu'à tes orteils sera de l'ordre du super-gentleman.

– Et jusqu’à la plante ?

– Naturellement.

– Mais enfin qu'est-ce qu'on peut bien faire, à la fin, avec des pieds.

– Oh, des tas de chouettes trucs. On peut les embrasser, les caresser, les masser, les lécher, on peut même en sucer les doigts. Tu peux rire, tu verras ! C'est totalement extatique.

– J'ai déjà un peu essayé toute seule, c'est pas si extatique que ça.

– Quand on te le fait et quand tu te le fais à toi-même, ça n'a rien à voir. Vraiment rien.

– Pareil pour les caresses alors ? Entre celles qu’un garçon me fera et celles que… je me fais moi-même ?

– Pareil, pour peu que tu sois avec un garçon qui sache y faire. Quels que soient tes plaisirs de masturbation, je t’assure que ce n’est rien comparé à ce qui t’attend avec un garçon.

Estelle ! Souhaitais-tu faire de ta petite cousine la dernière des dévergondées ? Si maman et papa t’entendaient, Seigneur… Il n’y avait rien de mieux à entendre pour avoir envie de sexe. Ou rien de pire, selon le point de vue. D’autant qu’elle me complimentait tant sur mon corps que ça me donnait le désir d’en profiter maintenant, en tout cas le plus tôt possible, ayant encore en tête le « Quand vous serez bien vieille » de Ronsard, qu’on avait appris en français. Pourtant, je sais que là n’était pas le but de ma grande cousine. Là-dessus la naïve, c’était elle.

Elle me mit de nouveau de face. C'est vrai je commençais à avoir froid : je ne voulais que ça s'arrête pour autant. Elle, elle s'était rhabillée tout en me parlant. Pas folle la guêpe !

Son majeur, toujours aussi technique, traça les différentes parties de mon corps tel un boucher s'apprêtant à découper une vachette.

– Là, les épaules. Heureusement pas larges, larges c'est joli pour un garçon, pas pour une fille. Elles sont dessinées sans être osseuses. Aucune partie de toi ne fait « squelette ». Ici la poitrine, avec bien sûr les seins. Les tiens pointent adorablement, bien sûr ils sont encore un peu timides, et continuent leur croissance peu à peu. On devine déjà qu'ils deviendront encore plus beaux. Tes tétons sont comme des boutons de rose, et ont pile la bonne taille pour qu'un doigt masculin s'y pose. Ou le bout d'une langue, ou… autre chose encore. Là, le ventre, tout rond lui aussi. Pour finir, le pubis et les lèvres du bas. Tes poils sont pas sauvages, comme s'ils se disciplinaient d'eux-mêmes. Parfaitement rangés, on dirait comme une petite flèche qui montrerait la direction à suivre. Ils cachent un peu ton vagin tout en laissant apparaître une partie de la vulve. Espérons qu'ils continueront à pousser tout aussi joliment. Quant à tes hanches, elles sont en train de s'élargir doucement, en te sculptant finement.

– Fiouuuu... ça c'est causé. M'étonne pas que tu sois une littéraire.

– J'espère au moins que t'as compris plus de deux mots ?

– J'ai pas tout saisis. Quand même un peu plus de deux mots.

– En résumé t'as des hanches de princesse, un cul super bien moulé, un cou tout fin, des jambes légères et une poitrine de rêve. Ça te va comme ça ?

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Coïncidence troublante, dès le lendemain, on termina en biologie le chapitre « reproduction ». Ça n'avait pas pris bien longtemps, et pour tous les types reproductifs encore bien. Les poissons, les larves, les plantes. Quant aux êtres humains, ç'avait été vite réglé, et ce, sans qu’il soit question de tabous : biologiquement parlant, il n'y a pas mille choses à savoir. Je craignais que la prof nous en dise trop, ce qui aurait créé une atmosphère gênante. Il y aurait eu des rires nerveux, des blagues idiotes, tout ce que je déteste. Dès qu'on parle reproduction les « traits d’humour » s’enchaînent, même si c'est celle des arbres. Si ! L'arbre semant ses graines partout autour de lui pour que les animaux les mangent et les déposent plus loin par leurs besoins naturels, ou comptant sur le vent pour jouer ce rôle. L’arbre qui perpétue son espèce par cette méthode inventive, rigolote, presque poétique. Ça ne prête pas tellement à fantasmes me diras-tu, eh bien ça n'a pas empêché Gaëtan de nous dire « Les peupliers c'est dégueulasse. Ils se branlent et il éjaculent partout autour d'eux pour qu'on vienne ramasser leur truc et le poser ailleurs ». Alors la reproduction humaine, je te raconte pas. Heureusement qu’on est restés dans les termes purement biologiques : les gloussements sont restés mesurés. Dans le journal de papa, certains spécialistes parlent « d'éducation sexuelle ». C'est le grand débat de ces mois-ci, certains voudraient mettre ça dans les programmes scolaires. Mon dieu, tout mais pas ça. Soit ce sont des pervers, soit ils n'ont pas compris ce qu'était l'éducation. L'éducation, c'est l'apprentissage par l'expérience, la démonstration. Il y a une notion matérielle, palpable. Il y a aussi une notion de transmission de valeurs, d'où le fait que ce sont avant tout les parents qui la donnent. Alors éducation sexuelle, merci bien. Je ne veux pas qu'on m'éduque sexuellement. Du moins, je ne veux pas que ce soit l'éducation nationale (qu'on ferait mieux de renommer « instruction publique ») qui s'en charge.

Franchement, de quoi je me mêle ? Je suis bien assez grande pour me faire mon éducation sexuelle toute seule. Enfin, toute seule ou avec un garçon, ou des garçons, ou une fille, ou qui je veux, en tout cas des situations que j'aurais désirées et organisées moi-même. Il faut bien être un con d'adulte soixante-huitard pour s'imaginer qu'un enfant a besoin de tout savoir du sexe dès son plus jeune âge. Le sexe se découvre par soi-même. Ou bien très tôt pour des cas comme le mien, ou à un âge plus raisonnable, ou encore sur le tard, pourquoi pas. Ça se découvre l'air de rien, en secret, sans trop le dire. C'est le seul moyen pour que le sexe puisse rester beau, pur, entier : qu’il ait un côté caché, mystérieux. Qu’on en sache peu afin de mieux le découvrir.

Oh je ne dis pas, on doit apprendre le minimum. Savoir comment on fait les enfants, que les MST existent et qu'il faut s'en protéger. Et puis ? Et puis c'est tout. Tout enseignement scolaire sur le sujet devrait en rester là. Je ne le pensais auparavant qu'à moitié. À l'heure d'aujourd'hui, les tristes temps que nous vivons m’en ont persuadé. Lorsque je vois ces programmes scolaires où l'on apprend à dix ans à enfiler un préservatif ou à connaître différentes positions sexuelles, j'ai envie de hurler. Mieux encore, j'ai envie d'inventer une machine à remonter le temps pour le bloquer à la belle époque, et empêcher tout futur de survenir.

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Le week-end qui vint j'étais envoyée chez Marthe, et pour une fois je partis la voir presque à regret. Léopold dormait chez un copain, les tourtereaux avaient envie de roucouler un peu tranquilles dans tout l'appartement. Un jour Estelle m'avait dit que les grands adorent faire ça partout où ils le peuvent. Je savais qu'à mon retour je ne pourrais m'empêcher, devant le parquet du couloir ou de la cuisine, d'imaginer des scènes troublantes. Mon Estelle, justement, passa presque tout le week-end avec moi, ce qui me consola d'être éloignée de Carl. Elle ne fit même pas d'histoire quand je voulus qu'on mette Zorro plutôt que son film policier. J'en profitai pour la questionner sur les « trucs sexuels ». Pas gênée par le sujet, elle m'en conta un peu et répondit à mes questions, comme toujours. Avait-elle tout dit, sans doute pas. Plus j'en savais, plus le monde hommes femmes me semblait mystérieux. Mais de ces mystères qui ne demandent qu'à être percés.

En fait, le feu intérieur né de mon épisode « lessive » m'habitait toujours. Au lieu de flammes, il subsistait un lit de braises incandescentes dont l'odeur de fumée était savoureuse. Des braises qui ne demandaient qu'une étincelle pour se raviver. Je me consumais sur place. Je brûlais d'en savoir davantage, et surtout d'en vivre davantage. Il me fallait absolument calmer cela... le souci est que pour une fois, les seules caresses ne suffisaient pas. Attention, terrain miné. Je ne devais surtout pas faire n'importe quoi ou me mettre en péril. Sans trop savoir quoi faire, je profitai des moments où Marthe et Estelle avaient le nez ailleurs pour fouiner un peu dans leurs affaires. Pas de doute, j'étais à la recherche de signes ostentatoires de sexualité, histoire de m’apaiser un peu. Curieuse manière de s’apaiser, me diras-tu.

Le plumard de tata avait accueilli tant d'ébats que les lattes étaient toutes fendillées. Pourtant au naturel elle est si douce... On dit que certaines femmes sont au lit le contraire de ce qu'elles sont dans la vie. Une telle légende (en partie vraie) est d’ailleurs très excitante pour les hommes : il leur suffit d’être devant une guichetière timide et discrète pour l’imaginer cuisses écartées avec un amant devant et un autre derrière.

Le lit de tata, je n'y ai pas senti d'odeurs, ni remarqué de traces. En même temps, le matelas est si vieux qu'on ne pouvait y distinguer quoi que ce soit. Chez Estelle c'était plus charmant, bien mieux rangé. J'y ai trouvé un journal intime fermé par un putain de cadenas (si, un cadenas!), rien d'autre, je crois qu'elle fréquente les garçons ailleurs que chez elle. En fouillant bien, je dénichai quelques préservatifs. Ah ! Je le savais. Puis quelques romans érotiques au langage très sophistiqué, auquel je ne saisis pas grand-chose. Tout ça me laissait franchement un peu dépitée.

Continuant à fouiller, je débusquais enfin un roman rose écrit clairement. Marthe et Estelle sont revenues pile lorsque j'en terminais le premier chapitre. Le bruit du vieux van s'entendant de loin, j'eus le temps de tout ranger puis de me carapater au salon, une BD à la main. Que faire... taire mon méfait ou le confesser ? Je savais d'avance que ma cousine me pardonnerait. Je savais aussi qu'elle accepterait de me parler de ces livres, qui sait, voire de me prêter celui que j'avais commencé. Le soir même, je frappai à sa porte.

« Si c’est pour les livres te bile pas », me dit-elle d'emblée. « Tu peux les bouquiner tant que tu veux, ça me dérange pas ».

Décidément on ne pouvait rien lui cacher. Enfin, c'était surtout que je me croyais détective alors que j'étais un éléphant dans un magasin de porcelaine. Fait inhabituel, j'avais tout remis un peu n'importe comment... signe que la découverte m'avait troublée. Ma cousine m'invita à m'asseoir et me fit partager son infusion tilleul.

« Tu sais, j'ai rien de spécial à cacher. Fais-moi plaisir, fouille un bon coup. Allez, vadrouille où tu veux ! »

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