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Sur la réflexion "On ne peut plus rien dire".
La liberté d'expression ne signifie pas qu'on soit obligés d'écouter ou de publier des personnes qui banalisent les violences sexuelles, comme des personnes racistes ou transphobes. Elles ont d'ailleurs déjà de nombreuses publications qui les accueillent.
Il y a un autre argument qu'on peut mobiliser pour convaincre. Posez la question à votre entourage : qui peut dire moins de choses et qui peut en dire plus ? Regardez #Metoo : qui a été entendu et qui s'est senti moins à l'aise de parler ? Les femmes victimes d'un côté et les hommes qui tenaient des propos sexistes de l'autre. Est-ce vraiment le fait qu'on ne peut plus rien dire, ou est-ce que les personnes victimes de discriminations ou de violences occupent désormais l'espace public et, de fait, font reculer la parole des personnes qui étaient à l'origine de ces discriminations et de ces violences ?
Afficher en entierLorsque j'ai commencé à interroger mes propres stéréotypes, mes propres mécanismes, j'ai pris conscience que ce n'est pas un changement à la marge que je devais opérer. C'est un changement total et radical de façon de penser. Mon référentiel habituel, c'est de penser les femmes comme un tout unique. Un tout blanc et hétérosexuel. Avec de fait une position surplombante, notamment car il y a des questions auxquelles je ne suis jamais directement confrontée (être victime de lesbophobie ou de racisme par exemple).
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