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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:34:04+01:00

Ceux qui paient de leur vie leur ambition ne m'intéressent pas. Mais un homme qui meurt pour une cause, fût-ce une cause perdue, je respecte sa mémoire !

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:33:51+01:00

Dans le petit monde monacal de la Navy, ce n'était pas chose aisée de se débarrasser de ses vieux ennemis ! Quant aux amis hélas, rares étaient ceux qui croisaient une seconde fois votre chemin.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:33:42+01:00

Seuls les imbéciles ignorent la peur ; mais la montrer était impardonnable.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:33:30+01:00

Il ne suffit pas toujours de respecter à la lettre les ordres reçus. Au service du roi, vous pouvez voler de victoire en triomphe mais, à la première erreur, tout est oublié.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:33:20+01:00

L'expérience m'a prouvé que les gens voient en général ce qu'ils s'attendent à voir.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:33:10+01:00

Voici que tonnante, se déploie la ligne de bataille

Et que dans les airs Mort gémit et chante

Mais Jour l’agrippera de ses puissantes mains

Et Nuit l'enveloppera de ses ailes puissantes.

Julian Grenfell

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Extrait ajouté par feedesneige 2015-07-16T15:58:28+02:00

chapitre I

PRISE DE COMMANDEMENT

Neuf jours après avoir quitté le Spithead, la frégate Harvester se présenta devant le rocher de Gibraltar ; la paroi immuable de la falaise dominait le gracieux vaisseau, qui fit tête à la légère brise du large et jeta l’ancre ; il tira la salve réglementaire, dont le tonnerre résonna à tous les échos du mouillage. Son jeune commandant, sur la dunette, ne quittait pas des yeux l’activité fébrile des matelots en train de déborder les embarcations, pressés par les ordres cinglants, voire par quelque volée de coups d’un officier marinier peu enclin à la patience. L’entrée dans un port représente toujours un moment délicat : une rangée majestueuse de lourds vaisseaux de ligne était mouillée à proximité et le commandant savait bien – il n’était pas le seul – que plusieurs longues-vues suivaient révolution et la prise de mouillage de son navire. Il ne pouvait se permettre la moindre maladresse.

Après un dernier coup d’œil à ses hommes, le commandant Leach traversa rapidement la dunette et s’avança à tribord vers l’officier solitaire, de taille élancée, qui se tenait là, appuyé sur les filets de bastingage.

— Dois-je signaler qu’il vous faut une embarcation, monsieur ? Ou vous contenterez-vous de la mienne ?

Le capitaine de vaisseau Richard Bolitho s’arracha à ses pensées :

— Merci, commandant, je prendrai la vôtre. Ne perdons pas de temps.

Il crut lire un certain soulagement dans les yeux de Leach ; après tout, ce dernier n’avait pas encore obtenu les galons convoités de capitaine de corvette et un officier supérieur pouvait se révéler un passager bien encombrant.

Bolitho se détendit légèrement et ajouta :

— Vous avez un bon navire. Nous avons fait une traversée rapide.

Malgré le soleil matinal, il eut un frisson et vit que Leach l’observait avec un regain d’intérêt. Mais celui-ci pouvait-il vraiment sonder les pensées de son aîné ? La frégate avait serré le vent pendant toute la descente de la Manche, puis doublé les atterrages de Brest où une escadre britannique patrouillait de nouveau, par tous les temps, pour assurer le blocus de la flotte française. Tout au long de ces journées, suivant des yeux les mouvements brutaux du beaupré qui enfournait dans les lames, Bolitho n’avait eu qu’une image en tête : celle de leur arrivée à Gibraltar. Ils avaient ensuite traversé en diagonale le golfe de Gascogne, avec ses bourrasques et ses courants redoutables, puis avaient poursuivi plein sud le long de la côte du Portugal, qu’ils apercevaient de temps à autre, à travers une brume bleutée, loin par le travers bâbord. Le capitaine de vaisseau avait eu tout le temps alors de songer à son nouveau commandement, à ce qui l’attendait à bord et à la place que ce navire prendrait dans sa vie. Pendant ses longues promenades solitaires sur la dunette arrosée d’embruns, il s’était contenu dans son rôle de simple passager et, plus d’une fois, avait pris sur lui pour ne pas intervenir dans la marche de la frégate.

A présent, à l’ombre majestueuse du grand Rocher, il pouvait écarter ces pensées de son esprit. L’époque était révolue où il commandait une frégate, envolées l’indépendance et l’initiative propres à cette charge. Dans quelques minutes, il allait prendre le commandement d’un vaisseau de ligne dont le reflet ondulait sur l’eau calme de la rade, à moins de deux encablures. Il concentra son attention sur celui qui était mouillé juste à l’arrière du navire amiral : c’était un deux-ponts, un de ces voiliers de soixante-quatorze canons qui assuraient le plus gros de la puissance de feu des escadres anglaises éparpillées sur les sept mers. Les eaux de la rade avaient beau être calmes comme un lac, la frégate évitait, légère, sur son câble d’ancre ; ses fins mâts de flèche, légèrement gauchis, s’élançaient vers le ciel délavé et tout son gréement vibrait telle une harpe, comme pour souligner l’impatience de ce fin voilier, mouillé si près de sa conserve. En comparaison, le vaisseau à deux ponts semblait massif et trapu ; tout dans ses lignes, dans ses mâts et vergues énormes, dans sa double rangée de sabords, ajoutait à cette impression de puissance écrasante, tandis que les embarcations de service s’affairaient à l’entour comme des araignées d’eau.

De son côté, Leach suivait des yeux la guigue qui venait se ranger sous la coupée et observait le patron d’embarcation de Bolitho : il se tenait en faction près des effets personnels de son commandant, tel un robuste chien de garde veillant sur les biens les plus précieux de son maître.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:58:02+02:00

Il s’observa un instant dans le miroir accroché à la cloison et remarqua le sillon que son humeur soucieuse creusait au milieu de son front, ainsi que les taches de sueur sur sa chemise. Instinctivement, il écarta la mèche noire qui descendait sur son œil et ses doigts effleurèrent au passage la profonde cicatrice qui remontait en diagonale jusqu’à la naissance de ses cheveux. Par une curieuse coïncidence, l’Hyperion croisait à quelques nautiques à peine au moment où il avait reçu ce coup de sabre d’abordage qui devait le marquer pour la vie. On frappa un petit coup sec à la porte et, avant même que Bolitho eût pu répondre, elle s’ouvrit sur un petit homme étroit d’épaules, en habit bleu uni, qui portait un plateau d’argent. Bolitho le toisa : — Oui ? L’homme déglutit avec effort : — Gimlett, commandant. Je suis votre garçon de cabine, commandant, expliqua-t-il d’une voix flûtée, exhibant à chaque syllabe deux incisives saillantes qui lui donnaient l’air d’un lapin effarouché

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:57:55+02:00

Bolitho se cala dans son fauteuil et fronça les sourcils ; tout cela était tellement banal… Pour un vaisseau ayant un passé aussi prestigieux que celui de l’Hyperion, ces documents dégageaient une impression curieusement terne

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:57:48+02:00

Richard Bolitho écarta les papiers qui encombraient son bureau et s’enfonça dans son siège pour se reposer les yeux ; il consulta la montre qu’il portait à son gousset et sursauta : il s’était plongé, six heures d’affilée, dans la lecture des papiers du navire, tout en restant à l’écoute des bruits qui lui parvenaient du pont au-dessus de sa tête, et au-delà de la porte de sa cabine. Il avait souvent failli interrompre sa besogne pour profiter du soleil, ne serait-ce que pour s’assurer que tous les travaux de routine étaient exécutés normalement ; mais, à chaque fois, il s’était contraint à rester assis pour poursuivre l’examen des affaires de l’Hyperion

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