En quête d'Elena

Un retour un peu mitigé. J'ai passé un bon moment de lecture, mais, c'est du déjà lu pour moi. L'enquête est bien menée par le commandant Gigneac, un flic de l'ancienne école, un peu rustre, mais très attachant. Les différentes pistes pour résoudre ce meurtre sont bien amenées, on est dirigé vers divers univers, la mafia, le pervers narcissique et les magouilles politico-industrielles, mais le tout manque de quelque chose, peut-être d'originalité. C'est bien écrit et fluide et ce polar se lit rapidement, de plus, on sait à la toute dernière phrase qu'une suite est possible. Comme c'est un premier roman, je pense que le suivant sera peut-être plus attractif. J'ai bien aimé, mais un peu trop classique pour moi.

Je tiens particulièrement à remercier les éditions Flamant Noir et le site Netgalley pour ce partenariat.

J'ai de suite été attiré par la jolie couverture de ce livre où l'on y voit le visage d'Elena en fondu enchaînée sur un paysage de forêt.

Tout commence lorsque le corps de la jolie Elena est retrouvé dans son appartement. Elle était une brillante géologue. Le commandant affecté sur l'affaire constate aucune trace d'effraction chez elle mais il retrouve un carnet regroupant tous ses travaux effectués retranscris en langues étrangères. Il va enquêter à la Défense, dans les vallées oubliées d'Isère jusqu'en Norvège. Il va en apprendre sur cette jeune femme et ne va pas s'attendre sur ce qu'il va trouver.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si émouvante à certains passages, captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants. Hâte de découvrir d'autres livres de cette auteure qui à une plume addictive.

Nous retrouvons ici Gignac, inspecteur de la SRPJ, qui se voit confier une enquête compliquée, où la victime, Elena, est retrouvée assassinée.

Suite aux divers avis très enthousiastes que j’ai pu croiser au sujet de ce roman, j’étais plus que curieuse de me lancer moi aussi à sa découverte. De mon côté, j’ai été très mitigée. J’en attendais probablement beaucoup. Si cela ne s’est pas soldé avec une complète déception, j’avoue que cela ne m’a pas totalement convaincue non plus.

L’auteure maîtrise incontestablement son intrigue et toutes les thématiques qu’elle décide d’aborder pour cette enquête. En effet, nous effectuons une plongée dans divers corps de métier, et bien évidemment, cela devient très technique. J’avoue m’être égarée à plusieurs reprises et ne pas avoir réussi à tout comprendre. L’auteure a fourni un énorme travail de documentation et cela est appréciable, mais pour ma part, me retrouvant submergée de termes très techniques, je me suis plus d’une fois retrouvée perdue et ai eu du mal à suivre tous les enjeux. Cela a donc créé une distance avec cette enquête, et je n’étais pas participative par rapport à ce que je lisais. Je ne cherchais effectivement plus à savoir, ni à démêler les fils de ce mystère.

Pourtant, je dois dire que Lise Pradère prend ici le pari risqué de nous livrer une enquête très complexe, avec diverses pistes et un final inattendu. Les pistes sont toutes très différentes les unes des autres. Je ne peux que reconnaître son ingéniosité. Sa plume fluide et claire m’a séduite, et j’ai eu envie malgré tout de connaître le fin mot de l’histoire.

Quant aux personnages, j’ai pour ma part apprécié le commandant Gignac, qui sous ses airs de rustre, est en fait très sensible. J’ai beaucoup aimé suivre son quotidien en dehors de son métier, avec sa famille. J’ai réussi à m’attacher à lui. Les quelques traits d’humour présents sont très appréciables. J’aimerais beaucoup le retrouver dans un prochain roman.