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Commentaires de livres faits par Enaira1503

Extraits de livres par Enaira1503

Commentaires de livres appréciés par Enaira1503

Extraits de livres appréciés par Enaira1503

date : 02-06-2018
- Monsieur Honoré :
« Nègre ? » C’est tout ?

- Le client :
Mais je...

- Monsieur Honoré :
C’est un peu court jeune homme ! Vous auriez pu dire... voyons, tel un géographe : « Africain, Antillais, créole ». Tel un peintre : « marron, mélanoderme, moricaud ». Ou tout simplement « Noir », si vous aviez eu la sobriété, l’élégance ou simplement le vocabulaire qu’un homme entrant dans mon café se doit d’avoir.

(Rires étouffés dans le café.)

- Le client :
Je...

- Monsieur Honoré :
Ne l’ayant pas, je me vois, par conséquent, dans l’obligation de vous indiquer la porte.

(Le client déglutit. Tous les regards sont braqués sur lui.)

- Le client :
Mais je...

- Monsieur Honoré, rugissant :
LA PORTE !
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date : 02-06-2018
Edmond :
Nous avons un théâtre trop grand, une pièce qui n’est pas écrite, des financiers qui ne financeront pas sans Maria, et Maria qui ne jouera pas si ce sont eux qui financent. Le navire n’a pas quitté le port qu’il prend déjà l’eau.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Dans le reflet de la vitre, elle venait d'apercevoir une silhouette. Depuis quelques minutes elle avait l'impression d'être filée. Elle sourit : qui donc aurait l'idée de la surveiller ? Personne ne savait. Personne ? Vraiment personne ?
Elle tourna dans la première rue à gauche et se cacha dans le recoin d'une porte cochère. Puis elle attendit. Quelques secondes plus tard, un homme, jeune et grand, revêtu d'une cape et les cheveux poudrés couverts d'un tricorne noir, passa.
- Bouh ! cria-t-elle en sortant de sa cachette comme un diable de sa boîte.
Son espion fit un bond et s'écarta d'un pas.
- Qu'est-ce donc que ces enfantillages ? pesta Valsens. Vous m'avez fait peur !
- J'espère bien ! plaisanta-t-elle. Pourquoi me suivez vous ?
- Je ne vous suis pas..., protesta-t-il avec une évidente mauvaise foi. Je...
Et il ne finit pas sa phrase.
- Vous..?
Elle se mit à rire, ce qui provoqua un nuage de buée dans l'air. Valsens la mangea du regard. Le froid mordant de novembre lui donnait les joues rouges. Elle était ravissante, avec ses boucles acajou et ses yeux noisette.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
Elle se débattit et essaya de le mordre, tentative bien sotte car il finit par la maintenir d'une poigne de fer.
- Lâchez-moi, gronda Roselys, ou je crie !
- Faites donc ! Cela me donnera l'occasion de serrer votre cou jusqu'à ce que plus aucun son n'en sorte !
Elle prit peur. Mais une lueur d'une incroyable intensité allumait les yeux du jeune homme. Loin de l'étrangler, comme il venait de l'en menacer, il se pencha vers elle pour l'embrasser.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
-Un loup ? Dans mon parc ? À seulement quelques pas du château ? Vous divaguez, monsieur ! Et pourquoi pas une meute qui sèmerait la terreur dans les bosquets, tant que vous y êtes !?
"Un loup !", songea le roi avec ironie, tandis qu'un sourire se dessinait sous sa fine moustache. Son regard amusé témoignait du soulagement que lui procurait cette révélation saugrenue, et forcément infondée.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Elle se mit à courir. Dire qu'il y avait encore quelques heures, elle rêvait de lui faire ravaler ses insultes ! Et dire qu'elle s'était immédiatement tournée vers lui dès qu'il s'était agi d'aider la reine...
Elle ne chercha pas à expliquer ce paradoxe, ouvrit la portière de la voiture décapotée et grimpa au côté du conducteur en souriant. Sans attendre, Étienne de Valsens lança un "Hue !" accompagné d'un claquement de rênes.
- Vous avez pris votre temps ! lâcha-t-il. Nous avions dit neuf heures.
Le sourire de Roselys s'effaça aussitôt, et l'envie de mordre la reprit.
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