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Extrait ajouté par lisa0814 2013-08-21T01:49:02+02:00

- Le simple fait de t'imaginer avec quelqu'un d'autre me rend malade.

- C'est parce que je suis à toi, murmura-t-il avec tendresse. Et que tu es à moi.

Cette fois-ci, je ne le contredis pas. Je comprenais enfin ce qu'il voulait dire par là. Le lien qui nous unissait ne laissait de place à personne d'autre. C'était un engagement exclusif. Nous avions le droit d'avoir des amis, mais pas d'embrasser d'autres personnes.

Je me rapprochai un peu plus. J'adorais être allongée face à lui. Cela me permettait d'observer son visage. Il faisait frais, mais nos corps généraient assez de chaleur pour que l'on se sente bien. Il était sûrement temps de rentrer à la maison, mais je n'en avais pas du tout envie.

- J'aimerais que cette nuit soit sans fin, murmurai-je.

- Moi aussi...

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Extrait ajouté par lisa0814 2013-08-21T01:43:39+02:00

Quand Del ouvrit la porte, mon cœur s’emballa dans ma poitrine. A l’intérieur, une couverture était étalée au sol, entourée de quatre bougies. Il sortit le briquet qu’il avait hérité de son père et les alluma une par une. Voilà ce que Del était allé faire pendant que je me lavais ! Il avait tout préparé. Malgré le romantisme de la scène, je restai méfiante.

- Tu avais tout prévu…

- Oui, mais n’oublie pas que c’est toi qui as suggéré que l’on passe du temps ensemble, remarqua-t-il en souriant.

- Et tu comptais faire quoi, sur cette couverture ?

- C’est pour s’asseoir. Il ne faudrait pas salir ta belle robe, non ?

Il n’avait pas tort. Si je rentrais toute sale, Mme Oaks me demanderait des explications.

- Et les bougies ?

- C’est pour mieux voir ton visage, répondit-il. Est-ce que tu as confiance en moi ?

Je m’assis à ses côtés. La couverture était assez grande, à condition de se coller l’un à l’autre. Cela avait l’air de plaire à Del. Il me prit dans ses bras. Je m’installai entre ses jambes, à la fois anxieuse et excitée. Son souffle faisait danser mes boucles et chatouillait mon cou. Un frisson me parcourut des pieds à la tête.

- Est-ce que tu as froid ?

- Non.

J’avais plutôt l’impression d’avoir de la fièvre. Lorsqu’il caressa mes bras du bout des doigts, les frissons redoublèrent de force.

- Je n’arrive pas à croire que tu sois là, avec moi, chuchota-t-il à mon oreille.

- Et où voudrais-tu que je sois ?

- Ici, mais avec lui. Comme avant.

Cela eut l’effet d’une douche froide.

- Comment le sais-tu ? demandai-je.

- Je vous ai vus, Trèfle. Jensen avait de bonnes raisons de m’en vouloir, tu sais. Certaines nuits, je m’échappai pour te suivre. J’ai passé des mois à me demander ce que vous faisiez ici. Et pourquoi ce n’était pas moi, à sa place.

Je restai immobile, choquée. Voilà ce qui tracassait Del depuis des mois… Voilà ce qui le faisait douter… Il avait gardé ses inquiétudes pour lui et il osait enfin les partager avec moi !

- Jensen t’a attrapé ? lui demandai-je.

- Oui, mais je ne lui ai jamais dit ce que je faisais, ni ce que j’avais vu. Même sous les coups de fouet.

Cela me brisa le cœur. Il avait gardé le secret pour me protéger. Sa loyauté était sans failles. Je me promis une fois de plus de tout faire pour mériter cette dévotion.

- Si tu m’avais dénoncée, je ne t’en aurais pas voulu. C’est moi qui méritais les coups de fouet.

- Je serais toujours là pour te protéger, Trèfle.

- Pourquoi est-ce que tu me suivais ?

- Je voulais être là au cas où Bandit te ferait du mal.

- C’était seulement pour me protéger ? m’étonnai-je.

- Oui.

- Tu n’aurais pas dû. Bandit ne m’a jamais forcée.

- Qu’est-ce que ça veut dire ? s’inquiéta-t-il. Est-ce qu’il t’a touchée ?

« Ah. » Je comprenais enfin ce qui le chagrinait. Qu’est-ce que j’étais lente !

- Tu n’as aucune raison d’être jaloux, Del. Je te le promets. On ne faisait que discuter et s’entrainer. Tu es le seul garçon que j’aie embrassé de toute ma vie.

Il soupira de soulagement.

- Je m’excuse, murmura-t-il. Je ne suis qu’un idiot.

- Tu n’es pas un idiot, chuchotai-je dans son oreille. Je t’aime, Del.

Depuis mon arrivée à Salvation, j’avais eu le temps de comprendre le pouvoir de cette phrase. Je savais qu’on ne disait pas ce genre de choses n’importe quand et n’importe où. Il était temps que je le dise aussi à Edmund et à Mme Oaks. Ce n’était pas le même amour, mais ma relation avec eux me rendait meilleure. Plus forte.

Surpris par ma déclaration, Del inspira un grand coup.

- C’est exactement ce que je t’avais dit… Dans le chariot de Veinard.

Puis sa bouche se posa sur la mienne, chaude comme le soleil et douce comme l’eau. Il m’enveloppa dans ses bras et je me retrouvai sur lui, assise sur ses cuisses. Je l’embrassai comme il l’avait fait plus tôt, en mêlant ma langue à la sienne. Il me serra encore plus fort et, tout à coup, je compris comment cela marchait. Nos corps étaient faits l’un pour l’autre. Choquée mais excitée, je restai perchée sur lui. Je lui faisais confiance. Il s’allongea et je m’étalai contre son corps. Il posa la paume de sa main sur mon sein, l’effleurant avec douceur. A travers le tissu soyeux, la sensation était divine.

Del me prit par la taille et m’allongea sur la couverture. Il se retrouva sur moi et recouvrit mon visage de baisers. Il avait de plus en plus de mal à respirer… Pour le calmer, je caressai son dos, tout doucement.

- Ça suffit, grogna-t-il. J’ai promis à Edmund que mes intentions étaient honorables.

Le corps tremblant, il m’embrassa sur le front puis ferma les yeux.

- Est-ce que ça va ? m’inquiétai-je.

- Je ne vais pas en mourir, me rassura-t-il.

Cela me fit rire, et il me mordit la lèvre pour se venger. Peu à peu, mon cœur retrouva un rythme normal et la fièvre disparut. Del se calma aussi et se remit sur le dos. Ses blessures devaient aller mieux. Je me blottis contre lui, la tête sur son torse, et j’enrobai sa taille avec mes bras. Je ne m’étais jamais allongée aussi près de quelqu’un, avec les jambes et les bras emmêlés au point de ne pas savoir à qui ils appartenaient.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2014-05-16T19:15:05+02:00

Bandit prit ma main dans la sienne.

_ Je sais que tu as peur. Mais sache que je ferai tout pour t'aider à le retrouver.

Ma mâchoire m'en tomba. Après tout, la disparition de Del aurait dû soulager Bandit. Sans Del, il n'avait plus de concurrence. Il m'aurait pour lui tout seul. Bandit sembla lire dans mes pensées. Ses yeux brillaient de colère.

_ Le jour où je gagnerai ton cœur, ce sera parce que tu me voudras moi, lança-t-il. Pas parce qu'il n'est plus là. Je refuse d'être un lot de consolation.

_ Je m'excuse, murmurai-je.

Son visage s'adoucit.

_ Ne t'inquiète pas.

Il ne me prit pas dans ses bras, et je lui en fus reconnaissante. S'il l'avait fait, j'aurais perdu tout contrôle et j'aurais pleuré, hurlé... voire pire.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2014-05-04T15:45:03+02:00

_ Je ne veux pas que ce soit un secret, assura Del.

_ Quoi?

_ Que tu es à moi.

Cette expression ne me plaisait vraiment pas.

_ Del, je n'appartiens à personne.

_ Je sais! grogna-t-il, frustré. Ce n'est pas ce que je voulais dire...

_ Alors explique-moi...

Pour moi, ce type de conversation était vraiment une nouveauté. Mais j'étais persuadée que les filles de l'école, celles qui portaient des rubans dans les cheveux et qui passaient leur temps à sourire aux garçons, en avaient l'habitude.

_ Je voulais dire que... moi, j'ai le droit de t'embrasser. Mais pas les autres.

Ah. ça, je le comprenais. Et j'étais entièrement d'accord.

_ Un jour, dans la maison au bord de la rivière, tu m'avais demandé si je te considérais toujours comme mon... coéquipier. Est-ce que c'était ça, que tu voulais? M'embrasser?

Il baissa la tête et ses joues se teintèrent de rose.

_ Oui, murmura-t-il.

_ Alors, pourquoi est-ce que tu ne me l'as pas dit clairement?

_ J'avais peur que tu refuses.

_ Del, si tu ne me dis pas les choses, je ne peux pas les deviner. Je ne suis pas habituée à tout ça, moi! Je sais me battre, mais lorsqu'il s'agit de... sentiments, je suis complétement perdue!

_ On va arranger ça, dit-il en me caressant la joue.

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Extrait ajouté par nanagibalto 2014-01-17T18:31:03+01:00

Je plaignais déjà le jeune homme que je m'apprêtais à humilier. Frank n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Il leva les bras en l'air et tourna sur lui-même, mimant sa victoire. Cela fit ricaner les autres gardes. Faites les malins, pensai-je. Vous allez voir.

-Je vais essayer de ne pas te faire de mal, me dit-il pour me rassurer.

Cela fit rire Bandit. Le garde s'avança, persuadé qu'il me vaincrait en quelques secondes. Il essaya de m'attraper, mais je l'esquivai rapidement. Je passai derrière lui, lui plantai un genou dans le dos. Les gardes se mirent à le huer. Il se retourna vers moi, les joues rouges de honte.

-Ne tourne pas autour du pot, Trèfle !

Del avait raison. Soie me l'avait souvent conseillé. Ne perds pas d'énergie. Mets-le à terre.

Même si Frank s'était moqué de moi un peu plus tôt,il ne méritait pas d'être ridiculisé plus longtemps. Il fallait en finir. Lorsqu'il se jeta sur moi une seconde fois, je lui fis perdre l'équilibre en attrapant ses jambes. Je le jetai au sol et bondis sur lui, les doigts autour de son cou. Si j'avais eu mes couteaux dans la mains, il serait déjà mort.

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Extrait ajouté par ce-ce-44 2013-10-21T11:49:50+02:00

-Oublie-moi, reprit-il. Et arrête de me supplier du regard. Je ne peux pas t'offrir ce que tu recherches.

Il retourna sur ses pas, froid comme la glace et vide comme le vent. Et il me laissa mourir à petit feu. Dans le silence.

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Extrait ajouté par ce-ce-44 2013-10-21T11:48:16+02:00

-Ils pensent qu'ils sont à l'abri, murmura Bandit. Comme si ces murs étaient magiques et que rien ne pouvait les faire céder.

-Nous, on est entrés.

-Oui, mais on a l'air humain.

-On est humains, Bandit. On est simplement différents d'eux.

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Extrait ajouté par Megane84 2013-09-13T10:10:14+02:00

« - Il y a quelque chose que j'ai toujours rêvé de faire, avouai-je.

- Quoi ? demanda-t-il avec curiosité.

Je m'assis sur le canapé et l'invitai à me rejoindre.

- Allonge-toi et pose ta tête sur moi.

Il chercha la position la plus confortable pour lui ; il s'installa sur le côté, sa tête sur mes cuisses. Je plongeai mes mains dans ses cheveux broussailleux et soupirai de plaisir. Je les avais déjà touchés, mais jamais longtemps. Je passai mes doigts sur son front, ses sourcils, ses tempes, ses joues, son nez, puis je remontai à nouveau dans ses cheveux. Avant, je n'aurais jamais eu le droit de toucher quelqu'un de la sorte. Seuls les Géniteurs y étaient autorisés.

- C'est ça, ton rêve ? demanda-t-il, la voix mielleuse. Tu rêvais de me caresser ?

- Est-ce que ça te dérange ?

- Non, Trèfle. C'est... parfait.

Il s'endormit le sourire au lèvres.

J'étais prête à tout pour ce garçon. À tout. »

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2014-05-04T15:38:57+02:00

Ici, les gens avaient des animaux qui leur servaient de compagnons, et pas seulement de nourriture. Un soir, pendant le repas, j'avais demandé à Mme Oaks quand elle comptait cuisiner la créature qui dormait dans le panier au milieu de la cuisine. Elle avait manqué de s'étouffer. Depuis, elle mettait autant de distance entre son animal et moi, craignant que je ne le transforme en ragoût.

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Extrait ajouté par snoukette74 2014-02-23T14:55:16+01:00

Je ne voulais pas te courir après, remarqua Del. Et puis, je t'avais déjà avoué mes sentiments le soir où Veinard nous a sauvé. Je ne pouvais rien faire de plus.

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