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Dans l’avion, je me suis remémoré mes différentes parties de jambes en l’air durant la tournée. Malgré mes coups d’un soir, je me sentais très seule. Les blagues de FG me manquaient, ses baisers et, bien entendu, son don à me donner des orgasmes sublissimes. On a traversé l’Europe, l’Asie, l’Afrique et pas un ne m’a fait jouir autant que lui. J’ai testé toutes les tailles de pénis. Des gros, des petits… ah oui, même des très petits. Je vous narrerai plus tard quels exploits un homme arrive à accomplir avec une quéquette de cinq centimètres.
Les transgenres, les bis, les homos, je les ai tous essayés. En voici un résumé chronologique.
La tournée a débuté au Mexique. Là-bas, les hommes sont portés sur la chose, et les femmes disent que l’acte sexuel ne sert qu’à
procréer. Mais lorsqu’on ouvre les portes de quelques endroits, les prudes demoiselles se muent en salopes de première. On était donc au pays des trafiquants de drogue et des coutumes cathos. FG travaillait avant les concerts, après, il était naze, et entre, j’ignorais ce qu’il fabriquait enfermé dans sa chambre, seul. Les artistes… impossible de les comprendre.
Afficher en entierAssise sur le fauteuil en cuir, je ressassais le passé.
C’était la misère !
J’aurais voulu prolonger mon séjour là-bas, et même m’y installer.
Mais ça ne s’est pas passé comme j’ai souhaité. Mon patron, le rappeur
Fift y Green et moi avons couché ensemble. Et pas qu’une fois. On a baisé dans toutes les pièces de sa somptueuse demeure. On a écumé
les moindres recoins. Au début, mes fonctions se sont bornées à mon boulot, c’est-à-dire traduire les négociations entre ses interlocuteurs français et son manager. Mais rapidement, notre jeu de langue a plutôt basculé vers des jeux de cul. FG, comme on l’appelle, ne cherche pas les complications. Un jour, il m’a vue dans le salon, assise devant un bureau, et il m’a dit :
— J’ai envie de te sauter. J’ai le droit ?
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