Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 941
Membres
1 008 869

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Lady_maud 2015-04-02T23:02:58+02:00

Il lui tend un petit bout de papier flétri.

— Avant que vous ne partiez, jeune fille, j’ai une histoire à vous conter...

Il se racle la gorge. Elle doit se rapprocher encore plus, tant sa voix faiblit. Il marque une pause, puis reprend :

— Le Créateur avait une fille. Il lui offrit un coffret, lui interdisant d’y toucher. Trop curieuse, elle ne l’écouta pas. Elle souleva le couvercle et répandit le fléau. Le Créateur en fut fort fâché, d’autant qu’une fois la faute commise, elle ne pouvait être réparée. Il confectionna donc une seconde boîte que personne ne pourrait ouvrir aussi facilement...

— Pourquoi ?

— Tout simplement parce qu’elle était la dernière d’une série de sept boîtes gigognes scellées... Elle renfermait un secret sur l’existence des hommes. Mais elle fut volée...

— Où est-elle à présent ?

— Je l’ignore. Mais certaines personnes seraient extrêmement mécontentes si ce secret venait à être révélé. S’il vous plaît, retenez juste ces mots. Pour moi, ils sont très importants : rejoignez LARWEK, contactez l’Horloger.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lois_et_clark 2013-07-30T00:05:10+02:00

" ... Un spectacle hallucinant attend Timo à l'intérieur de la petite chambre qui s'ouvre devant lui.

Une centaine de marionnettes se tiennent immobiles dans tous les coins de la pièce : sur la commode, sur le lit, au-dessus de l'armoire, suspendues dans les airs ou accrochées à une multitude de fils qui ondoient et bruissent mollement. Une diversité fascinante de jouets entoure Timo : des poupées de chiffon ou en porcelaine, des robots en plastique, des ours en feutrine, des bonshommes en bois, des animaux, des bêtes féroces de la préhistoire, des soldats en uniforme... La chambre est plongée dans la pénombre. Des bougies disposées un peu partout éclairent les visages cireux des poupées, et les marionnettes affichent une mine lugubre et inquiétante.

Angoissé mais rongé par la curiosité, Timo s'engage prudemment à l'intérieur de la pièce. Il s'approche d'un petit chien marron qui pend devant son nez. Il détache par mégarde un fil avec son poignet : l'animal en bois se transforme en cendres et file entre ses doigts. Timo entend une série brève de claquements assourdissants qui résonnent dans la chambre. Rien de vraiment alarmant, si ce n'est que toutes les marionnettes ont tourné la tête vers lui : elles le regardent maintenant fixement.

Timo s'agenouille pour ramasser à ses pieds un soldat bleu et rouge en fer. Enfant, il avait le même. Les fils trop fragiles qui le maintiennent debout se rompent, et le jouet termine lui aussi en poussière. Retentit alors une succession de bruits secs et perçants. Timo ressent une vive douleur dans ses mollets et ses bras. Les marionnettes se sont avancées d'un pas vers lui, et quelques-unes l'ont heurté violemment. Le calme est revenu, mais l'adolescent est convaincu qu'il doit absolument sortir d'ici.

Timo recule vers la porte, écrase une locomotive en fer et la réduit en cendres. Le vacarme reprend et ne s'arrête plus. L'air menaçant, les marionnettes se ruent toutes vers lui en cliquetant. Dans son empressement à fuir, il coupe une série de fils. Une pluie de cendres s'abat sur lui. Une volée de ptérodactyles l'attaque par les airs. Il lève les bras pour se protéger et sectionne d'autres liens. Aveuglé par le nuage de poussière, il tousse et tente de rejoindre la sortie. Assailli de tous côtés, il se précipite dans le couloir dans un fracas retentissant de craquements.

Timo pousse de tout son poids sur la porte. Le bois vibre sous les charges répétées des pantins qui crient vengeance. Lorsqu'il réussit à la fermer, le vacarme s'évanouit immédiatement. Timo inspecte ses vêtements : il ne reste plus une seule trace de cendres sur lui. "

Afficher en entier
Extrait ajouté par Meiren 2013-07-18T09:00:05+02:00

Chapitre 1

St Jean High School - octobre 2061

—Timo ! Timo Walker !

Je lève la tête. Je vois flou. Trois visages identiques sont penchés sur moi et me fixent. Je me frotte les yeux : les têtes s’assemblent d’un seul coup pour former celle de Madame Three, mon professeur de maths.

— Timo, réveille-toi ! Les cours ne sont pas faits pour dormir ! Si tu es fatigué, tu n’as qu’à te coucher plus tôt! clame-t-elle de sa voix suraiguë.

Je me redresse sur ma chaise. Tous les regards sont braqués sur moi. Mes « camarades » se sont tous retournés et m’observent comme si j’étais un extraterrestre. D’ailleurs, pour eux, je suis un peu comme un alien : dans une classe de vingt-huit élèves, vingt-sept ont les cheveux bruns et les yeux noisette. Ils se ressemblent tous – que ce soient les filles ou les garçons – avec leur uniforme bleu marine et blanc. Cherchez l’intrus: c’est moi. Je n’ai jamais compris pourquoi tous les jeunes de mon collège possèdent les mêmes caractéristiques, un peu comme… des clones. Oui, des clones. Je pense que c’est le terme qui les qualifie le mieux.

J’ai interrogé mon professeur de biologie pour obtenir des explications, mais il m’a répondu :

—Tu sais, Timo, personne ne peut contrôler la génétique : elle fait un peu ce qu’elle veut. C'est quelque chose que je ne peux pas t’expliquer.

Cette réponse n’a ni queue ni tête. Franchement, on n’apprend presque rien en cours… En histoire, la seule chose qu’on nous enseigne, c’est la date approximative de création de la ville : 2050.

On en ignore même le jour et le mois! Quand on demande ce qu’il y avait auparavant, les enseignants font toujours la moue et changent de sujet : « Vous n’avez pas besoin de le savoir. » 6

J’ai déjà essayé de me renseigner sur le Net, mais tout est censuré.

Ils ne veulent pas que l’on connaisse le passé. Dans les bibliothèques, les seuls documentaires qu’on trouve sont : Comment

éduquer votre chat, Customisez votre sac à main ou encore Refaites l’intérieur de votre appartement. Rien d’intelligent ni d’éducatif. En géographie, on apprend que notre ville s’appelle Londres, qu’elle est bordée au nord, au sud et à l’ouest par des usines et à l’est par la mer.

Merci, on n’était pas au courant!

Tout le monde aimerait voir la mer, mais aucun civil n’en a le droit. Il paraît que c’est une grande étendue d’eau bleue. Je ne l’ai jamais aperçue, car j’ai passé toute mon enfance enfermé dans cette ville et je pense que je ne pourrai jamais la quitter. Même du haut d’un immeuble, on ne peut pas la discerner: elle est délimitée par une Barrière très élevée. C’est comme la frontière de Londres. Aucun citoyen n’a le droit de la franchir. Elle est surveillée de jour comme de nuit par la police gouvernementale. Quiconque transgressera cette règle devra purger une peine de cinq années de prison ou de dix ans de travaux d’intérêt général.

Le professeur de maths continue sa logorrhée interminable que j’écoute d’une oreille distraite. Les élèves… ils me dévisagent tous.

Puis elle conclut :

— Bon, ce n’est pas un spectacle. Je vous prie de vous remettre à

vos exercices d’arithmétique !

Les clones se retournent tous en même temps du même côté, face au tableau. Leurs mouvements sont synchronisés.

Comme j’ai fini mon travail avant les autres, je repose ma tête sur la table en plastique transparent. Je ferme les yeux un instant : je me laisse envahir par le silence de mort qui règne dans la classe. On entend juste le bruit des crayons sur les cahiers. Même Madame

Three a le nez dans ses papiers et ne prête aucune attention aux

élèves…

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode