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Les tourbillons de couleur jaillissent de sa peau bronzée, et parmi le magnifique chaos, je peux distinguer un unique mot, écrit pile au milieu de son avant-bras droit.

Defy.

Une arche d’étoiles entoure ce mot simple mais puissant. Il m’apporte plus de questions que de réponses, mais ça n’a rien d’inhabituel, tout comme le fait que je brûle littéralement à l’intérieur.

[...]

Je baisse les yeux sur son tatouage, et le mot « defy » prend soudain un tout autre sens.

— Que signifie ton tatouage ? demandé-je en le pointant d’un doigt tremblant.

London passe son index sur l’encre et sourit.

— Alors je vous défie, étoiles !

— William Shakespeare ?

Je reconnais instantanément ce passage, puisqu’il a été écrit par mon poète préféré, ce que London n’ignore pas.

— Oui.

— Pourquoi ?

Il fait un pas en avant, puis un autre, et s’arrête lorsqu’il n’est plus qu’à quelques millimètres de moi.

— … Mon unique amour a jailli de mon unique haine.

Le temps s’arrête.

Une myriade d’émotions déferle en moi, mais celle qui arrive en tête est la seule qui compte : l’amour.

London réalise que je suis complètement interloquée, et en réponse, il lève son avant-bras et le tourne de manière à ce que les touches de piano et la couronne soient visibles.

— Tu as toujours été celle qui fait battre mon cœur.

Je me couvre la bouche et secoue la tête lentement.

— Tu t’es fait faire ça pour moi ?

Il affiche un sourire magnifique.

— Bien sûr. Tu étais tout pour moi, princesse.

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— Holland Brooks-Ferris, tu es la seule fille qui ne broncherait pas si Sin se faisait écraser par un bus.

Je ne peux m’empêcher de lever à nouveau les yeux au ciel.

— Sin, sérieusement ? Il se prend pour qui ? Un personnage de la série Les Sopranos ? Ce nom reflète bien son niveau intellectuel. Et puis, son vrai nom de famille, c’est Arrington. Mais apparemment, ce n’est pas assez cool pour lui puisqu’il préfère utiliser celui de sa mère. Et tu as raison, je ne broncherais pas parce que c’est moi qui conduirais le bus.

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— Promets-moi que nos enfants porteront le nom des villes qu’on visitera quand on sera plus vieilles et qu’on parcourra le monde ensemble.

Elle passa son bras autour de son amie pour l’attirer à ses côtés.

L’estomac de Delores se retourna à l’évocation du mot "enfants", puisqu’elle savait ce qui devait se passer pour en arriver là. Elle repoussa néanmoins son envie de vomir et hocha la tête.

— Marché conclu. Je pense que j’appellerai ma fille… Holland.

— Holland ? demanda Kayla en rigolant.

— Oui, je veux visiter la ville où habitait ma grand-mère Alène. C’est grâce à elle que je suis ici. Il me semble légitime de nommer ma future fille en son honneur.

Son explication calma Kayla, et celle-ci réfléchit au prénom de son futur descendant.

— D’accord, alors… j’appellerai mon fils London.

Ce fut au tour de Delores de rire.

— Pourquoi London ?

Kayla posa la main sur sa hanche et fit semblant d’être horrifiée que son amie ne sache pas pourquoi.

— Ohé ! Capitale mondiale de la mode.

Les deux filles éclatèrent de rire et tout rentra dans l’ordre.

— Très bien, c’est réglé alors.

Delores leva son gobelet presque vide pour trinquer avec la bouteille de Budweiser de Kayla.

— À Holland Brooks…

— Et London Sinclair, conclut Kayla en joignant leurs boissons. Il va sans dire qu’ils seront promis l’un à l’autre dès leur naissance. Ils n’auront pas leur mot à dire car nous deviendrons alors officiellement une famille.

Delores porta son verre à ses lèvres et sourit. Quelle que soit leur situation matrimoniale, elles n’avaient pas l’intention de changer de nom de famille. C’était moderne et novateur. Elles estimaient également que leurs enfants devraient porter leur nom étant donné qu’elles auraient fait tout le travail.

— On est déjà une famille, Kay.

Kayla acquiesça, des larmes plein les yeux.

— Soeurs pour toujours.

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— Bonsoir, madame Sinclair. Est-ce que London est là ?

Je ne saurais dire si elle fait une moue de dégoût ou d’amusement, mais quoi qu’il en soit, je sais comment ça va se finir.

— Non, il n’est pas là, et même si c’était le cas, pourquoi diable t’autoriserais-je à entrer chez moi ? Est-ce que c’est ta mère qui t’envoie ?

Elle regarde par-dessus mon épaule en se tenant sur la pointe des pieds, comme si elle espérait apercevoir ma mère en train de se cacher dans ses rosiers.

— Quoi ?

Je secoue la tête et reprends la conversation.

— Non, pas du tout. Est-ce que vous savez quand il sera de retour ?

Elle penche la tête sur le côté, comme si elle prenait seulement conscience de ma détresse.

— Aucune idée. Il est probablement sorti avec sa dernière conquête. Il en change tellement souvent que je n’arrive pas à suivre.

Les larmes me montent aux yeux. Je sais ce qu’elle est en train de faire, mais je ne peux pas me retenir. Elle examine sa french manucure, complètement indifférente.

— Tu te crois spéciale ?

— Pardon ? demandé-je.

Je ne vois pas où elle veut en venir.

Elle lève ses yeux bleu acier vers moi et me cloue sur place. Elle étudie la marque sur mon cou, celle que son fils a laissée pour me marquer comme sa… sa conquête.

— Tu n’es qu’une fille parmi tant d’autres, un corps chaud pour la nuit, et tel que je connais mon fils, il s’est encanaillé avec toi pour te rappeler qu’il est un Sinclair et… que tu es une Brooks, dit-elle sèchement d’un air dégoûté. Ne l’oublie jamais.

Je me mords l’intérieur de la joue jusqu’à avoir un goût de sang dans la bouche. Je refuse de permettre à cette femme insensible de voir mes larmes.

— Je ne l’oublierai jamais car je suis fière d’être celle que je suis. Nous n’avons peut-être pas tout ça, dis-je en balayant sa fortune de la main. Mais nous avons ce que vous n’aurez jamais, parce que la personne que vous désirez le plus au monde… ne veut pas de vous.

Elle recule, son masque de perfection s’effondre. Elle repousse ses cheveux en arrière, mais ses doigts tremblants la trahissent. Mes mots ont eu l’effet escompté.

— Tu es comme ta mère, réplique-t-elle d’un ton hargneux en me regardant de haut et en continuant à reluquer mon cou d’un mauvais oeil.

Son dégoût ne fait que m’encourager davantage. Je fais un pas en avant et appuie mon bras contre le montant de la porte en ignorant toute limite personnelle.

— Je suis peut-être comme ma mère, mais je préfère ça plutôt que de vous ressembler.

Son air choqué me donne envie de lever le poing en signe de fierté.

— London a été condamné le jour où vous vous êtes contentée du second choix.

Elle en reste bouche bée et ses yeux s’écarquillent.

— Au revoir, madame Sinclair. Merci de m’avoir montré que la richesse ne fait pas de nous de meilleures personnes.

Je tourne les talons, mais m’arrête en gardant la tête haute.

— Oh, à ce propos… je ne pense pas être spéciale… je sais que je le suis. Je suis Holland Brooks-Ferris… et je suis fantastique.

Je resserre ma queue de cheval bancale en me sentant plus riche et importante que jamais.

[...]

Je continue de marcher la tête haute, un sourire remplace les larmes que j’ai versées plus tôt. Vis et apprends, voilà ma nouvelle devise. London m’a peut-être pris mon honneur une fois… mais ça n’arrivera plus jamais.

Dupe-moi une fois, honte à toi. Dupe-moi deux fois… Jamais de la vie.

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« Cette soirée allait se finir par des larmes. »

« À la fin de cette soirée, l’une d’elles ne serait plus vierge. »

Extrait de 

Les tourments du coeur (Ennemis et amants) (French Edition)

Monica James

Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.

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Mon unique amour a jailli de mon unique haine.

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Je l'ai aimé et en retour, il a dansé sur ma tombe.

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Je sais de qui il s’agit sans même avoir à regarder.

Des milliers de pensées m’assaillent, mais celle qui me domine est qu’il est revenu. Sin est de retour.

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