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Extrait ajouté par armel86 2018-05-04T13:47:19+02:00

Dire adieu, c'est mourir un peu soi-même.

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Extrait ajouté par violette6989 2019-04-03T19:21:45+02:00

Je me dirige vers la salle de jeu et m’assieds par terre avec les enfants.

- Tu ne restes pas avec les grands, Brian ? m’interroge Nolan.

- Non, les grands se prennent trop au sérieux.

Les deux garçons éclatent de rire.

Et force est de consacrer que c’est assez communicatif !

- A quoi vous jouez ?

- Oh, on voulait essayer de construire un circuit pour nos voitures, mais on ne sait pas comment faire.

- C’est mon travail de construire des choses, annonce-je.

- Tu veux bien nous aider ? demande Théo.

- Et tu seras dans quelle équipe ?

- L’équipe Brian ! répond-il, plein d’entrain.

- MOI AUSSI !! hurle Lux.

- Moi, aussi, j’équipe Brian, répète Mika.

J’éclate de rire.

Au moins les enfants ne me rejettent pas, eux.

J’entends tousser dans embrasure de la porte. Je suis à quatre pattes par terre et me tourne pour découvrir Mat.

- On s’amuse bien ici ! lance mon mai.

- Ils sont les seuls à me supporter.

- Ne raconte pas de sottises.

- Va faire un sondage dans la cuisine et tu verras que ma cote de popularité est meilleure dans cette pièce.

- Equipe Brian, papa ? lui demande Mika.

Mat entre dans la salle de jeu en riant, mais ne répond pas.

S’il prend parti, les femmes de cette maison vont le descendre à coup sûr.

A sa place, je ne me prononcerais pas non plus.

- Que faites-vous ?

- Ils veulent un circuit pour jouer avec leurs petites voitures, expliqué-je.

- Et tu es capable de faire ça ? me taquine-t-il.

- Ouais, je vais prendre ce tapis en mousse et dessiner des chemins dessus.

- Bonne idée !

- Papa, fais-nous une cabane ! l’implore Théo.

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Extrait ajouté par violette6989 2019-04-03T15:04:06+02:00

J’entre dans la maison et croise Théo dans le couloir. Je lui tends la main pour le saluer, mais il n’en fait rien et se concentre de me fixer méchamment.

- Bon, j’ai fait quoi encore ? demandé-je, guère surpris de sa réaction.

- Tu es l’ennemi, me déclare-je.

- J’ai entendu maman perler avec Abby au téléphone, chuchote-t-il sur le ton du secret en croisant les bras.

Pas étonnant…

- Oui, avec Abby, par le haut-parleur, perce que maman duit qu’elle perle trop-fort quand elle est fâchée.

Je réprime un sourire.

Combien de fois Abby m’a-t-elle presque rendu sourd quand elle m’appelait énervée contre out et rien ? Avant de murmurer des trucs salaces qui me rendaient dingue ?

- Et qu’est-ce qu’Abby a dit ? l’interroge-je.

- Si tu penses que je vais cracher le morceau ! s’exclame Théo avec un haussement de sourcil.

- Et si je te donne cinq dollars en échange ? lui propose-je, certain qu’il va refuser.

- Pour vingt dollars, je peux perler avec l’ennemi, chuchote-t-il d’un air conspirateur en s’avançant vers moi.

- Tu tiens trop de ta mère, ricané-je.

- Tu veux savoir ou pas ? me demande-t-il en tendant la main.

Je fouille dans mon portefeuille et lui donne un billet de cinq dollars.

Après tout, il n’a que cinq ans, il ne doit pas vraiment connaître la valeur de l’argent.

- Brian, je ne suis plus un bébé, ça, ce n’est pas vingt dollars ! m’indigne-t-il, légèrement vexé que je le prenne pour un idiot.

- Merde… on ne peut pas t’avoir, toi.

Je lui donne un billet de vingt dollars et lui dis de garder celui de cinq pour avoir voulu l’arnaquer. J’ai enfin droit à un sourire de sa part.

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Extrait ajouté par violette6989 2019-04-03T11:15:42+02:00

J’entends la porte d’entrée s’ouvrir, et prie pour que ce soit Harper, cette fois-ci.

- Chérie ? chantonne une vois depuis l’entrée.

Nate.

Je devrais jubiler en voyant l’expression horrifié de Brian, mais ne parviens pas à m’en réjouir.

- Chérie, où es-tu ?

Je fixe Brian, et ne peux lâcher son regard.

Je dois sorite de ma léthargie, rapidement !

Je secoue la tête, pousse un soupir mental et m’arme de mon plus beau sourire.

- Je suis ici, Nate.

Il entre dans la cuisine et dévisage Brian.

Il semble le reconnaître immédiatement.

Comment n’aurait-il pu ne pas le reconnaître ?

Lux et Nolan sont ses copies conformes, chacun à leur manière.

Nate a un énorme bouquet de fleurs dans les mains.

Je m’avance vers lui, tel un robot.

Mon corps est raide, et si c’était possible, il grincerait comme un automate rouillé.

- Salut, je suis Nate, le petit ami d’Abby, dit-il en tendant la main vers Brian.

Celui-ci la regarde quelques secondes avant de la serrer.

- Brian, son ex et le père de ses enfants, déclare-t-il.

Je le connais comme ma poche et sais qu’il dit cela pour provoquer mon petit-ami. Mais je connais bien Nate aussi, ce n’est pas le genre de gars à se laisser faire.

- Ah oui, tu es Brian de Dubaï, rétorque-t-il avec un sourire satisfait.

Finalement, peut-être qu’il est le style de mec à se sentir en compétition avec un ex- petit ami.

- Brian est venu pour voir les enfants, spécifié-je.

- Tu aurais dû appeler, lui dit Nate.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-02T11:35:45+01:00

— Quitte ma maison sur-le-champ.

— T’en fais pas, j’avais pas l’intention de rester. Toi, mon ami ? Laisse-moi rire !

Je jette un coup d’œil à Harper.

— Toi aussi, tu m’as trahi.

Tout en affrontant une dernière fois Abby, je lui annonce :

— Et toi, tu n’existes plus. Tu n’es plus rien pour moi maintenant.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-02T02:59:05+01:00

Il descend du véhicule et passe une main dans ses cheveux. Il est magnifique, comme toujours. Jeans délavé et t-shirt de Papa Roach. Ses éternelles Converses aux pieds. Il ouvre le coffre de la voiture et en sort un gros sac. Il se dirige vers moi alors que le taxi s’éloigne. Complètement déboussolée, je m’avance vers lui à mon tour.

— Chouettes Converses, me dit-il, un petit sourire en coin sur ses lèvres fines.

— Qu’est-ce que tu fais ici, Brian ? demandé-je, refusant d’entrer dans son jeu.

— Je nous accorde une dernière chance.

D’une main posée dans ma nuque, il m’attire contre lui. Je me laisse aller à cette étreinte. Sa chaleur m’avait manquée.

— Où est-ce que tu veux aller ? me demande-t-il.

— Peu importe. Du moment que tu es avec moi.

— C’est exactement la réponse que je voulais entendre ! J’ai demandé à ma grand-mère si on pouvait aller à Santa Barbara.

— Mes bagages ne sont pas faits.

— Alors, vas-y. Je te laisse dix minutes.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-02T02:45:40+01:00

De son pouce, il essuie une larme qui coule sur mon visage. Je tousse pour reprendre une certaine contenance avant d’annoncer, faiblement :

— Tu sais, si tu ne nous laisses pas cette dernière chance, nous allons nous perdre…

— Tu dois me laisser partir. Tu ne peux pas me retenir si je ne le veux pas, réplique-t-il avec sérieux.

— Je sais, mais je t’aime, me lamenté-je comme une enfant.

— Le problème, c’est que moi, je ne sais plus si j’en suis capable, murmure-t-il en évitant mon regard.

— Je t’attendrai.

— Je ne viendrai pas, ne te fais pas de faux espoirs. Maintenant, tu devrais retourner chez toi et te reposer, poursuit-il avec douceur.

Je hoche la tête et m’avance vers la porte, lorsqu’il attrape mon bras.

— Ça va aller, tu as déjà connu bien pire que ça, murmure-t-il. Tu t’en remettras.

— N’en sois pas si sûr.

— Oh, mais tu peux te sortir de tout, toi, tu le sais.

— Peut-être… Mais je suis incapable de t’oublier, pas plus que toi tu ne l’as été pendant ces longs mois.

— C’était une erreur, rétorque-t-il, de nouveau impassible.

Je suis prise d’un vertige lorsque ses doigts lâchent mon poignet.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-02T01:35:23+01:00

Il soupèse chacune de mes paroles pour en évaluer l’exactitude et jusqu’à quel point ça a été horrible pour moi là-bas. Cependant, jamais il ne pourra s’approcher de la vérité. Comment pourrait-il comprendre que la première année, je ne pouvais même plus me regarder en face ? Et qu’ensuite, je me suis mis à haïr le monde entier ? J’aurais aimé m’abandonner dans d’autres bras, passer par-dessus ce chagrin d’amour, mais rien ne pouvait m’apaiser. Cette douleur constante, qui se faisait si pesante, m’empêchait de me calmer. Puis, à la fin de mon contrat, j’ai dû me rendre à l’évidence : je ne l’oublierai jamais. Elle est ancrée en moi comme les tatouages sur ma peau. Jamais elle ne partira, peut-être s’estompera-t-elle, mais elle sera toujours présente. Aucune autre femme ne pourra la remplacer, ni même être comparée à elle. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle est celle qui a vu qui j’étais vraiment avant même que je ne le remarque. Elle est celle qui m’a sauvé de l’impasse dans laquelle je m’enfonçais sans m’en rendre compte. Elle m’a ouvert les yeux sur ce que le monde avait de plus beau à offrir. Elle m’a montré qu’il y avait tout un tas de choses que j’ignorais de la vie, dont l’amour.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-02T01:33:45+01:00

— La prochaine fois que tu as envie d’ouvrir les yeux à ta sœur, arrange-toi pour que je n’aie pas à troquer mes couilles contre un vagin une fois de plus ! m’énervé-je.

Je n’aime pas que l’on me dise que je suis une fillette qui pleure la nuit. Parce que je sais que c’est ce qu’il pense. Je ne suis pas le genre d’homme à geindre et à chouiner quand la femme que j’aime me fait tourner en bourrique. Mais putain, elle me rend fou !

— C’est toi qui le veux bien, se défend-il.

— Tu crois que j’ai le choix ? Tu crois pas que j’aurais aimé l’oublier et me reconstruire comme elle l’a fait, elle ? Mais non, ça a été au-dessus de mes forces, je n’ai pas pu l’éradiquer de ma vie. J’ai eu beau essayer, ça n’a pas fonctionné. Et oui, ça m’a amené à changer, mais je l’aime plus que je n’ai jamais aimé quiconque. Alors si je dois troquer mes couilles contre un vagin pour être à nouveau avec elle, je le ferai sans hésitation.

J’ai fait cette confession inattendue sur un ton presque solennel et elle semble avoir touché mon ami.

— Excuse-moi de m’en être mêlé mon pote… Je voulais lui faire prendre conscience d’une ou deux petites choses, m’avoue-t-il après quelques secondes à me jauger.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-03-01T23:18:47+01:00

— Alors, ça va recommencer comme avant avec Brian, constate-t-elle en soufflant bruyamment.

Elle non plus n’a pas envie que l’on en revienne à ce stade.

Comme je la comprends !

— Non… avant, il m’aimait, à l’heure actuelle, il me méprise.

— Il est quand même culotté ! s’insurge-t-elle en balançant ses coquilles de noix sur le sol.

— Je crois qu’il a réalisé que je peux lui briser le cœur, réponds-je simplement.

— Et combien de fois a-t-il brisé le tien ?

Elle hausse les sourcils à plusieurs reprises en se glissant près de moi.

— Je ne les compte plus.

Nous restons silencieuses un moment.

C’est vrai. À combien de reprises a-t-il piétiné mon cœur ? Il n’en a toujours fait qu’à sa tête.

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