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Entre chien et louve



Description ajoutée par x-Key 2013-11-06T23:51:17+01:00

Résumé

«Je suis mort, d'accord, mais qu'est-ce que je fais dans ce chien ? Ou plutôt, pourquoi SUIS-JE un chien, avec un passé de chien, un instinct de chien, et cependant, intacts, mes émotions, mes désirs, mes souvenirs d'homme ?»

Le souvenir d'Astrid, surtout, la jeune Noire qu'il a jadis ramenée d'Afrique, quand il était Jean. L'amour de sa vie. Astrid, sa veuve qu'il lui faut retrouver même si elle n'est plus qu'une sexagénaire usée par les outrages de la vie. Et il la retrouve. Un chien a ce genre de capacité. Et le voilà adopté par une femme désormais en mal de compagnie qui, bien loin de se douter de la véritable nature de l'animal qu'elle a recueilli, lui parle, lui fait des confidences... Pour Jean, devenu «Fidèle», c'est alors comme un voile qui se déchire. S'ouvrant sur un enfer insoupçonné...

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Lyanaa 2018-07-31T09:42:17+02:00

Dans le petit matin, la fourrure de Meisje, cette fourrure de louve, a des reflets cendrés. Ses muscles puissants jouent dessous. C’est une bête splendide.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-05-25T15:24:01+02:00
Or

Je connaissais Gudule en tant qu'autrice de livres pour la jeunesse mais pas en tant qu'autrice pour les adultes.

J'ai jeté mon dévolu sur la dernière nouvelle de son recueil de nouvelles d'horreur et de fantastique intitulé « Le club des petites filles mortes », « Entre chien et louve » qui semblant différente des autres, plus proche de mes goûts littéraires, privilégiant les émotions à l'horrifique.

Je ne regrette pas mon choix, je tourne la dernière page complètement chamboulée par ce récit.

*

« Que m'est-il arrivé ? Pourquoi cette errance aux frontières du non-être ? Suis-je malade ? Blessé ? Dans le coma ? Sous anesthésie ? Mourant peut-être ?"

Jean se réveille complètement désorienté ! Mettez-vous à sa place : le vieil homme était mort et il revit dans le corps d'un chien errant.

« Suis-je un homme qui rêve qu'il est un chien ? Suis-je un chien qui rêve qu'il est un homme ? »

Et pour couronner le tout, il a gardé ses souvenirs, sa conscience, ses émotions et ses désirs d'homme, mais se mêlent à son esprit le vécu de ce chien, son instinct animal, son caractère sociable. C'est inimaginable et pourtant !

« Un hoquet me soulève. Vomi par ma mémoire défaillante, un visage vient de m'apparaître en gros plan. Mais de façon si brève, si furtive, si… subliminale, qu'à peine entrevu il s'est dissous, me laissant pantelant, le coeur explosé, des couinements d'angoisse plein la gueule. »

Dans ce flot de souvenirs d'homme et de chien, un nom résonne enfin dans sa tête. Astrid.

Il n'a plus alors qu'une seule pensée : rentrer chez lui pour y retrouver la femme de sa vie, même si elle est vieille et enrobée.

*

Astrid, quant à elle, est angoissée de se retrouver seule dans cette maison. En effet, depuis la mort de son mari, son voisin rôde près de chez elle, allant jusqu'à l'observer à son insu. Alors, même si elle déteste les chiens, elle va très vite se lier à ce chien galeux arrivé de nulle part et qui semble s'être aussitôt attachée à elle.

Sa compagnie la rassure, elle se sent protégée, à l'abri de cet homme inquiétant qui la harcèle par sa présence insidieuse. Astrid retrouve une sorte de quiétude en sa présence. La solitude aidant, et comme elle est une grande bavarde, elle va se confier à lui sans se douter de sa véritable identité. Elle lui raconte son histoire, ses souvenirs d'Afrique, sa vie en Belgique.

Et puis d'autres choses qu'elle aurait mieux fait de taire : ses désillusions, ses rancoeurs, ses peines, ses souffrances, ses secrets les plus intimes.

Pour Jean devenu « Fidèle », c'est la douche froide ! Il pensait vivre un bonheur absolu et réciproque. Il serre les crocs, il ronge son frein mais on sent bien que ses babines se retroussent, il en bave près à mordre ou … pire !

« … si ma nature de chien se soumet, tête basse – les chiens sont habitués à ce genre de brimade : de tout temps, les maîtres ont jugulé leurs appétits les plus légitimes ; la peste soit de ces bourreaux ! –, il n'en est pas de même pour mon âme d'homme. »

Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir la suite de ce huis-clos.

Ce que je peux vous en dire, c'est que c'est une histoire incroyable, un condensé d'émotions sur 200 pages.

J'attache beaucoup d'importance au dénouement et ici, j'ai adoré les dernières pages, elles sont géniales, déchirantes, bouleversantes, addictives, monstrueuses, totalement inattendues. Et l'autrice, pour mon plus grand plaisir, est restée dans la retenue, choisissant de privilégier une atmosphère angoissante et électrisante à des descriptions qui font froid dans le dos.

*

Le récit alterne les pensées du chien et les paroles de la vieille femme. On nage à contre-courant du temps, découvrant l'histoire d'Astrid. Puis, l'autrice nous ramène dans les pensées du chien Fidèle et la version de l'homme est très différente.

Autant j'ai aimé cette vieille femme, autant ce vieux bonhomme réincarné en chien est odieux. Vous comprendrez pourquoi si vous le lisez !

*

Gudule a une écriture très intéressante, un style incisif teinté de poésie et de cruauté. Avec facilité, l'autrice embrasse plusieurs registres de langue, n'hésitant pas à piqueter son récit de familiarités, voire de vulgarités. C'est un aspect qui joue un rôle important dans l'ambiance du récit et les émotions du lecteur.

Les chapitres sont très courts, rythmés, la lecture devient de plus en plus oppressante et prenante.

*

Une très bonne nouvelle où se mêlent amour et haine. Gudule a réussi à me captiver, me dérouter, me surprendre, m'inquiéter, pour au final m'émouvoir et m'attrister.

Une sorte de conte moderne jouissif, plus bouleversant qu'effrayant qui ne vous laissera certainement pas indifférent.

« L'heure entre chien et loup, comme on dit par chez nous. Un grondement sourd roule dans ma gorge. En qui couve le plus de rage, dans le soir qui s'avance ? Qui est le plus à craindre ? le chien ou le loup ? le chien possédé de jalousie posthume ou le loup qu'aiguillonne le désir ? »

Je reviendrai très vite picorer dans ce recueil, j'ai déjà choisi, ce sera « La petite fille aux araignées ».

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Commentaire ajouté par NicolaK 2024-04-30T01:28:42+02:00
Diamant

Ses paupières sont lourdes, de vraies chapes de plomb. Aucun membre ne lui répond plus. Bouger une phalange est mission impossible.

Quand il parvient enfin à ouvrir les yeux, il voit un brin d'herbe, puis une fourmi.

Que fait-il allongé à terre ?

La fourmi tombe, rompmant la fragile perfection de son bonheur.

Il se redresse d'un bond,veut crier et, à pleins poumons, il aboie.

Il repense à sa femme, qui l'a soigné et bichonné pendant toute sa maladie.

Astrid... mais les chiens n'ont pas de femme.

Ses pensées mi-humaines mi-canines se mélangent et se télescopent.

Et puis petit à petit, le puzzle se met en place.

Jean était parti travailler en Afrique, au Congo plus précisément. Il y passa huit années.

C'est là qui'il a vu Astrid, encore une enfant, dont il est tombé amoureux et qu'il a voulu emmener chez lui, en Belgique, pour vivre avec lui.

Mère Marie-Léontine disait que la Belgique est une terre de félicité, le pays des anges, et Astrid y croit. Partir avec l'homme Blanc, c'est ça qu'il faut faire.

Arrivés en Belgique, Jean et Astrid emménagent dans june maison complètement isolée en forêt.

Une poignée de bicoques alignées constituent un semblant de mini-village.

Sans commerçants, ceux-ci passent en camionnette pour les provisions de première nécessité.

Jean travaille dans le bâtiment, et Astrid, l'adorable Astrid reste à la maison, à récurer, s'occuper des repas, du potager. Du matin très tôt au soir, elle s'échine pour que Jean soit satisfait..

Quand il rentre, il ne pense qu'à lui faire l'amour un peu dans chaque pièce.

Il est persuadé qu'elle baigne dans le bonheur, à s'occuper de sa maison en attendant que le mâle alpha regagne le foyer.

Astrid n'aime pas les animaux de compagnie. Pourtant, quand ce chien en mauvais état se met à camper sur son paillasson, par un concours de circonstances, elle le fait entrer, le soigne et le nourrit.

Les deuix âmes solitaires se tiennent compagnie, se réchauffent, et puis le chien l'empêche d'avoir peur des ombres... ou autres.

Sauf que nous on sait que le chien, c'est Paul.

Et bien entendu, elle s'attache à Fidèle, lui confie tous ses tracas, toutes ses peines, lui raconte sa vie, en quelque sorte.

Les certitudes de Paul en prennent un coup dans l'aile.

*******

Je ne vous avais pas dit qu'avant d'être regroupées dans un recueil, ces récits avaent été des best sellers. Et je comprends pourquoi. C'est grandement mérité.

Ce dernier récit m'a scotchée, m'a étreinte, m'a bouleversée.

Tout le monde peut lire cette nouvelle d'environ 200 pages. Je l'ai trouvée exceptionnelle.

Quelle imagination a cette Gudule. des rebondissements qui m'ont surprise.

Mon coeur qui s'est serré quand la pauvre Asgtrid nous a parlé de "son" Afrique et de son coeur qui y est resté.

On se penche aussi sur la magie noire et les gri-gri.

Vraiment magistral. J'ai adoré. :)

.

.

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Commentaire ajouté par Espritsdevie 2022-04-09T12:23:39+02:00
Lu aussi

J'ai eu du mal à plonger dans l'ambiance. J'ai eu beaucoup de compassion pour Astrid et le final m'a étonnée, compte tenu du fait qu'elle n'est pas libérée, comme elle l'aurait souhaité.

Je ne sais trop quoi penser de ce titre là...

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Commentaire ajouté par Do 2017-08-04T21:02:33+02:00
Or

Après sa mort, Jean se trouve réincarné dans le corps d'un corniaud. Il a gardé sa conscience d'homme et les souvenirs de toute une vie qui doivent désormais cohabiter avec l'instinct et la prédisposition canins. C'est en traçant le délicieux fumet de pisse d'une chienne qu'il finit par arriver devant la maison de sa veuve. Astrid, qu'il a jadis enlevé à son Congo natal, n'a jamais aimé les animaux.Mais la solitude et la peur dans ces Hautes Ardennes belges continuellement embrumées lui font accepter ce sac-à-puces en tant que compagnon et confident. Elle le baptise "Fidèle" et décharge son coeur devant lui... Jean-Fidèle, toujours très amoureux d'elle, écoute... et tremble...

Avec Gudule on a l'habitude de lire des histoires (ou courts romans, comme celui-ci) d'horreur, or ici, l'épouvante ne frappe pas tant le lecteur que Jean qui croyait avoir vécu le grand amour pendant presque cinquante ans de vie commune... mais connaît-on jamais vraiment quelqu'un, même au bout d'un demi-siècle ? C'est l'histoire d'un couple, mal-assorti, selon le protocole de société en vigueur à la fin de l'époque du colonialisme. Les confidences d'Astrid qui alternent ingénieusement avec les souvenirs de Jean en font un recit fortement intimiste. Un texte sombre dans lequel l'écriture descriptive et l'art avec laquelle Gudule sait jongler avec les mots et le langage font merveille.

(Roman épuisé, repris dans le recueil "Le club des petites filles mortes ")

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Commentaire ajouté par Spika 2015-12-16T20:59:56+01:00
Pas apprécié

Je pensais que ce livre allait receler une douce ironie sur la vie qu'un homme réincarné en chien apprendrait de la bouche de la femme qu'il aimait tant de son vivant, en devenant son confident maintenant qu'elle est seule. Je ne m'étais pas trompée, j'aurais pu vous écrire le scénario entier rien qu'en lisant le résumé. Seulement, je ne m'attendais pas à autant de malsain dans cette lecture.

Je m'explique: c'est du Gudule pour adulte, soit, je le sais, j'en ai déjà lu, et ce n'est pas tendre, je suis au courant. Sauf que là, ce n'est pas du malsain horrifique, mais écœurant, et qui va crescendo jusqu'à la fin.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je ne sais pas pour vous, mais un homme dans un corps de chien, avec des instincts et des pulsions de chien et d'homme à la fois, c'est déjà un peu troublant. Qu'il retrouve sa femme avec ses souvenirs d'homme aimant (un peu trop, même) et devant adopté un comportement de chien, passe encore. Sauf que, quand ledit chien-homme commence à être excité toutes les 5 pages par la chienne du voisin, ça devient critique, et quand il pense littéralement à violer son ex-femme devenue sa maîtresse sexagénaire, je suis désolée, ça va bien trop loin pour moi, et ça me dégoûte. Surtout à la fin, quand il fini comme un animal en rut sur la chienne, et que sa femme se réincarne pile à ce moment là dedans. C'est immonde, et je n'ai vraiment pas apprécié.

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Commentaire ajouté par x-Key 2014-04-21T07:40:28+02:00
Bronze

Pas ennuyant, mais pas transcendant. L'écriture de Gudule est toujours très fine, très subtile, c'est donc agréable à lire. Après, si l'histoire est bien montée, certains passages sont plus creux que d'autres. Par contre, j'ai bien aimé l'ironie de la situation, surtout dans la scène finale.

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Commentaire ajouté par Joany13 2013-07-19T14:27:18+02:00

J’ai trouvé cette nouvelle trèèès ennuyante ; il n’y a pas d’action, Astrid ne fait que confier son passé au chien. Spoiler(cliquez pour révéler) Ce dernier, qui est en fait son mari, réalise que sa femme n’était pas du tout heureuse et bla bla bla. Je m’attendais à une explosion pour la fin, mais non ; Astrid gagne le corps de Mesje, et c’est tout.

Franchement, cette nouvelle pourrait être utilisée comme somnifère…

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Commentaire ajouté par josalamandra 2013-04-30T10:28:44+02:00
Lu aussi

Ce livre met en avant Une leçon de vie au dépens des protagonistes. Tout acte à ses conséquences

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Commentaire ajouté par Virginiephenix 2012-10-29T13:24:15+01:00
Argent

Que dire ? J'ai adoré, il se dévore... L'écriture de l'auteur est super selon moi, bien que perplexe sur la fin du livre, mais sinon super. Pas un coup de coeur, mais un bon moment de lecture.

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