Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Adam est un policier syrien qui a fui son pays pour se rendre en France afin de rejoindre sa femme et sa fille, Nora et Maya, qu'il a cru mettre en sécurité dans ce pays. Mais elles ont disparu et Adam découvre que la France abrite un endroit situé entre deux mondes où il n'y a aucune loi. Dès le premier crime commis, Adam décide d'intervenir, aidé de Bastien, un policier français.
Premier livre d'Olivier Norek que j'ai lu et je ne le regrette pas. Roman policier très humain qui nous replonge dans la jungle de Calais à travers une intrigue bien ficelée. Un livre impossible à lâcher avant la fin et qui donne envie de suivre Norek.
Vraiment un polar magistralement conçu, de multiples parcours qui offrent autant de points de vue sur l'action et sur la réalité de cette Jungle... Vraiment addictif, mais on ne sort pas indemne de cette lecture !
Parfois lectrice ''compulsive'' je ne me rappelle pas ce que j'ai lu... Ceci est impossible avec ce roman. Lu à sa sortie, et bien... Bien des années plus tard cette histoire continue de me suivre et j'y pense encore très souvent. Un chef d'oeuvre pour moi, il m'a marquée
Loin de ce que j’ai l’habitude de lire, je possédais pourtant ce livre depuis bien longtemps dans ma PAL. J’ai eu la chance de m’initier aux livres audios grâce à ce titre et je dois dire heureusement, sinon il serait toujours à prendre la poussière parmi les titres à lire.
Le style de l’auteur est fluide et s’écoute facilement. Mais pour autant ce livre m’a permis de confirmer que ce n’était vraiment pas mon univers, et que j’ai besoin de romance! J’avais été curieuse de cet auteur, après qu’une amie m’avait parlé d’un autre titre. Dès que j’avais trouvé ce livre en brocante, j’avais sauté un peu sur l’occasion sans vraiment savoir où j’allais. Bien que j’ai été entrainé par la lecture et je ne pouvais m’arrêter sans savoir la suite, j’ai été un peu surprise par le sujet exploité de la Jungle de Calais. Ça m’apprendra à acheter des livres à l’aveuglette. En tout cas, ce livre présente bien son univers et reste prenant mais je ne le relirais pas ça c’est sur.
J'ai lu "Entre deux mondes" d'Olivier NOREK, et il m'a fallu quelques jours avant de me lancer dans la rédaction de ma chronique.
Non pas parce que je l'ai pas apprécié. Au contraire, je l'ai beaucoup aimé.
Mais c'est un roman dont on ne sort pas indemne. Il perturbe, il remue, certains passages sont très durs, mais il est tellement nécessaire. Nécessaire car il a le mérite de parler de choses qui dérangent, dont on ne veut pas en parler, mais qui existent malheureusement.
Cette immersion dans le quotidien de ces émigrés, qui fuient leurs pays pour mille raisons, et qui espèrent un futur meilleur ailleurs, vers l'eldorado anglais, est remarquable. On ressent excessivement bien la violence, la cruauté qui règnent dans cette zone de non droit, qu'est la jungle de Calais.
À travers le destin de plusieurs hommes, on est à la fois, le migrant qui doit s'adapter aux règles et aux codes de cette jungle, on est le flic qui est souvent démuni face aux atrocités qui y passent, on est ce bénévole d'ONG qui essaie de donner un semblant de dignité à ces hommes, femmes, enfants, on est ce calaisien qui voit sa ville ternie par ce voisinage terrifiant.
J'ai beaucoup aimé les personnages d'Adam et de Bastien. Adam est ce flic syrien, qui a fui son pays en guerre, et qui refuse la barbarie du camp. Bastien est son homologue français, qui respecte sa droiture, son courage et son intégrité.
L'histoire est rude, brute, cruelle mais c'est la réalité. Mais à côté de ça, il y a ses moments d'humanité, d'entraide, de mains tendues au bon moment pour sauver l'autre. Pas besoin de mots parfois, juste des gestes, des regards qui disent tout. Ça montre, hélas, aussi notre impuissance face à des certaines situations, aux mauvais aspects de l'être humain et à l'impact psychologique sur chaque personne concernée, quelque soit le côté de la barrière où elle se situe.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un roman poignant, marquant, terriblement bien écrit, et qui ne laisse personne indemne.
Olivier Norek se distingue par le fait qu'à chaque nouveau roman, il repousse les limites, mais jusqu'où ira-t-il ? Son dernier ouvrage ne fait pas exception en donnant une identité et une histoire aux migrants, les rendant attachants et profondément humains. La souffrance de leur situation est flagrante. Habituellement, nous entendons des chiffres et des problèmes liés aux migrants. Norek nous confronte à nos propres contradictions. Combien de temps encore tolérerons-nous cette situation ? D'un côté, il y a un monde en paix, riche et serein, et de l'autre, la guerre, la fuite, la violence et l'horreur.
Il m’a fallu un peu de temps pour redescendre de l’ascenseur émotionnel de ce roman. Sur font d’immigration, l’enquête policière basée sur des faits réels au sein de la triste et célèbre jungle, Olivier Norek nous plonge aux frontières de l’humanité et de l’inhumanité. Mais derrière cette intrigue se cache surtout l’histoire de notre société se refermant de plus en plus sur elle-même face à la misère du monde ! De la Syrie à Calais, nous découvrons la vie de ses migrants - tout aussi humain que vous et moi – dans leur fuite, leur désir de rejoindre le Royaume Uni et leur confrontation avec les forces de l’ordre, les habitants, les associations…. Ses gens vivent des calvaires qu’aucun mot, image ne serait décrire dans une total réalité. J’écris des calvaires, au pluriel, parce qu’il en faut de la peur, de la souffrance pour quitter son pays, sa maison, sa famille, parce qu’il en faut du courage pour risquer sa vie sur des routes et des mers souvent toutes aussi dangereuses que ce qu’ils fuient, parce qu’il en faut de la foi, de l’espérance pour atteindre son eldorado, là-bas, de l’autre côté des mûrs de nos frontières – Ici, de l’autre côté de la manche, en Angleterre.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévorer un livre aussi vite. Pourtant, c’est dur, prenant, ça remue les tripes. Heureusement, l’écriture est très limpide et facile d'accès . Olivier Norek fait preuve dans ce romain d’une grande qualité narrative et beaucoup d’humanité pour rendre possible la rencontre de ses personnages que tout oppose. Sans aucun doute, c’est aussi la preuve du grand cœur de l’auteur, tant il semble tout à fait impartial dans sa description des faits. A aucun moment, il stigmatise les uns ou les autres. Très subtilement, il évite même le piège de désigner comme bouc émissaire l’islam et son fanatisme. Alors, oui, chacun a ses opinons, ses croyances mais je ne pense pas qu’il y ait un lecteur de ce roman qui soit resté indifférent, en toute conscience, à la collision de toutes ses situations contradictoires : les calaisiens qui voient la valeur de leurs biens baisser et ceux qui perdent leur emploi parce que la pression migratoire sur la frontière perturbe la stabilité des entreprises ; les forces de l’ordre et ses composantes limites facho, qui cherche à bastonner du migrant et les autres plus discrètes, écœurées par les ordres inhumains auxquels ils doivent obéir car eux aussi ont des familles ; aux migrant qui ont fuis des situations de mort pour se retrouver dans des pays « libres » et « civilisés » pour y subir toujours d’autres guerres, d’autres exploitations par d’autres migrants qui profitent ignoblement de la situation ; que dire du sort réservé aux femmes et aux enfants – des enfants qui n’en sont plus depuis bien longtemps malheureusement !
En y repensant ce soir, je me sens toujours autant désarmé, désorienté, mal à l’aise face aux problèmes de ses migrants que nos politiques et nos grands médias réduisent bien trop souvent à des chiffres, des statistiques en instaurant un climat de peur, de crainte et de défiance entre eux et nous.
Pour finir, et c’est que j’ai ressenti de plus cruel dans la fin de ce roman, c’est que seul le lecteur peur rassembler les pièces du puzzle des histoire des uns et des autres. J’aurai voulu pouvoir leurs dire, leurs raconter, pour les aider, les sauver de leurs fantômes, ce que je savais… Mais je suis encore dans un autre entre deux mondes qu’eux. Ainsi les routes d’Adam, de Kilani, de Bastien et sa famille ne se seront croisées sans qu’aucunes blessures ne se soient guéries. Rien n’aura changé ! Rien ! En rendant ce roman à sa liberté, je reste avec mon interrogation, qui suis-je, qui sommes-nous pour décider qui doit vivre ou mourir dans nos société alors qu’il est bon de se souvenir que nous sommes tous plus ou moins des migrants, descendants de migrants ou en migration intérieur.
Alors j'avoue j'avais vendu le roman car les premières pages me plaisait pas. Et sans faire exprès je l'ai racheté 😅 j'ai pris du temps pour le sortir de ma Pal et au final j'ai pris une sacrée claque.
J'étais partie avec l'idée de découvrir un bon polar comme l'auteur sait si bien les faire
Alors, certes dans ce récit il y a des flics, et parfois même de pleins camions, mais on n'est pas du tout dans une enquête classique.
Olivier Norek nous entraîne plutôt dans la Jungle, pas celle d'Amazonie, mais celle de notre pays, celle qui fut un temps installée à Calais.
J'ai vraiment eu l'impression d'être dans ce bidonville tant l'écriture a réussi à m'immerger dans ce lieu et auprès de ces personnages aussi marquants que touchants.
C'est un excellent travail de recherches et une belle restitution de ce que l'auteur a pu apprendre et partager auprès de ces hommes et femmes dont Calais est le quotidien.
Une histoire très forte, prenante et émouvante, qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent.
La Jungle c'est à 1h de chez moi et je ne l'ai jamais aussi bien découverte qu'au travers ces lignes.
Comme souvent, j'ai débuté ce roman sur un coup de tête, une envie du moment sans trop savoir quelle direction je prenais et bien m'en a pris car la lecture de ce roman est un nouveau coup de cœur, même si c'est "horrible psychologiquement" d'aimer autant un roman si noir, si cruel, si vrai, si tout...
L'auteur nous propose de suivre Adam et sa famille qui vivent en Syrie et qui vont devoir partir pour s'éloigner du conflit de toute urgence. Pas de retour en arrière possible, un sac, un doudou, Adam laisse partir femme et enfant dans un périple dangereux mais nécessaire avoir l'espoir de les retrouver dans quelques semaines. Objectif et retrouvailles prévus à Calais dans la Jungle.
C'est donc parmi les indésirables migrants qu'Adam va chercher à retrouver désespérément sa famille qui n'est pas au point de rendez-vous. Olivier Norek nous décrit la Jungle avec un œil presque journalistique. Les clans d'immigrés en fonction de leur origine, leur façon de vivre, les mises en garde, les aides humanitaires, la description des lieux et de la vie de la Jungle transpire littéralement des pages, et j'ai aussi transpiré par ses souffrances, ses injustices et la douleur de chacun rencontré, ou presque.
Afin d'équilibrer cet état documentaire des faits, Olivier Norek a développé des personnages charismatiques d'une grande puissance humaine, vengeur mais altruiste, coléreux mais empathique qui réduit la distance entre le lecteur et ce monde.
Comment vous dire que j'ai tout aimé dans ce roman, que ça soit les passages ultra difficiles où j'aurais aimé détourner le regard sans y arriver, ce sentiment d'impuissance que l'auteur nous oblige à ressentir face à cette injustice subie, ces petites victoires et ces déceptions éprouvées pour chacun des personnages principaux ou secondaires, la fraicheur et l'insouciance de la fille de Bastien. Bastien justement second personnage principal dont je n'ai pas encore parlé mais dont j'ai tellement apprécié sa droiture et son honneur de flic. Une main de fer dans un gant de velours qui fait adhérer les autres à ses idées et ses valeurs. Il aime sa femme, il aime sa fille, il aime son équipe, sans doute le personnage le plus lumineux de ce roman et ça fait du bien de voir que tous les flics ne sont pas célibataires, divorcés, boulimiques, alcooliques, lubriques, ... comme nous le propose souvent les auteurs dans ce genre.
Tout est maitrisé, dosé, équilibré, dans la noirceur comme dans la lumière. Oui c'est un roman noir, difficile, brutal à la limite sauvage telle qu'une jungle peut faire penser, où la mort, la violence est omniprésente, mais Olivier Norek arrive à donner de l'espoir, cette étincelle au bout du tunnel grâce à une poignée de personnes qui oublient leur individualisme. Même si inexorablement les choses ne peuvent pas changer. J'ai ressenti de la compassion, du désespoir, de la colère et je me suis sentie si ignorante. Spectatrice démunie. Une véritable claque.
Olivier Norek met au centre de son récit ce que vivent les migrants dans la "jungle" de Calais, une situation horrifiante face à laquelle nous ne pouvons que nous sentir mal.
Nous alternons différents points de vue, principalement celui d'Adam, un policier syrien ayant rejoint la "jungle" pour survivre et Bastien, un policier français qui tente de comprendre mais aussi d'apporter son aide aux migrants.
Je connaissais très peu la situation à Calais, j'ai donc beaucoup appris sur la situation des migrants là-bas qui tentent de rejoindre l'Angleterre en se cachant dans des camions de transport tout en étant empêchés de le faire par les forces de l'ordre.
Autant le dire d’entrée de jeu, j’ai été littéralement conquise par ce livre, entre roman politique et polar (même si je trouve que le terme polar ne lui convient pas vraiment).
L’auteur a réalisé des recherches incroyables et s’est probablement inspiré de la réalité d’autres pays. Tout semble tellement réel qu’on a l’impression de vivre un sujet d’actualité absolument choquant et humainement terrible.
ENTRE DEUX MONDES est également une réflexion profonde sur la guerre, la torture, le sort réservé aux femmes et aux enfants, les camps de réfugiés, la débrouillardise, la dépression, etc. Des sujets intenses et bouleversants abordés avec beaucoup de recul et d’humanité dans cette déshumanité.
Les personnages principaux sont décrits avec des détails qui leur confèrent un caractère unique, rendant leurs épreuves d’autant plus poignantes. Les actions, se déroulant en différents lieux, sont intenses et très rythmées, à tel point qu’il est impossible de lâcher ce livre une fois ouvert !
J’ai tout aimé de ce livre : le sujet inattendu et d’actualité, les personnages, le côté addictif « page turner », et la plume de l’auteur. En résumé, un gros coup de cœur !
Résumé
Adam est un policier syrien qui a fui son pays pour se rendre en France afin de rejoindre sa femme et sa fille, Nora et Maya, qu'il a cru mettre en sécurité dans ce pays. Mais elles ont disparu et Adam découvre que la France abrite un endroit situé entre deux mondes où il n'y a aucune loi. Dès le premier crime commis, Adam décide d'intervenir, aidé de Bastien, un policier français.
Afficher en entier