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Extrait ajouté par LipsandcoEditions 2019-04-25T16:29:39+02:00

Il baisse son visage à hauteur du mien et aussitôt je cesse de me débattre ; il est saisissant de beauté. Splendide. Mes joues s’empourprent alors que les battements de mon cœur s’accélèrent. Il me fixe de ses yeux perçants, pupilles effroyablement dilatées, et il me demande avec une voix d’automate :

— Vous travaillez là, non ? C’est bien vous qui dansez sur scène ?

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Extrait ajouté par LipsandcoEditions 2019-04-25T16:29:27+02:00

Rien n’est pire qu’un amour à sens unique et je ne veux pas connaître ça pour l’éternité !

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Extrait ajouté par LipsandcoEditions 2019-04-25T16:29:16+02:00

On pourrait croire qu’avec l’habitude j’aurais fini par m’y accoutumer, mais non, je ne cesse de me sentir troublée par sa présence. À croire que moi aussi je cherche à obtenir un prix : la récompense de la fille la plus nunuche jamais croisée dans une boîte de strip-tease (et pourtant, la concurrence est rude dans cette catégorie) ! En bref, il a fini par me rendre folle avec ses yeux si profondément noirs et son corps si diablement viril et sexy !

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Extrait ajouté par LipsandcoEditions 2019-04-25T16:29:06+02:00

Je le reconnais, il m’a beaucoup fait souffrir par le passé mais l’amour est comme la foudre : il frappe quand et où on s’y attend le moins. Dans ce club, cette boîte de strip-tease, le soir où, parmi tous les autres soirs, une créature de la Nuit a fait irruption pour me dévorer des yeux, envoûter définitivement mon existence…

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Extrait ajouté par LipsandcoEditions 2019-04-25T16:28:53+02:00

Quoi ! Si vieux ! C’est impensable ! Je n’en reviens pas ! Je m’attendais à ce qu’il soit âgé, très âgé, mais là ! Même Mathusalem ne peut se vanter d’avoir vécu autant ! Du haut de ses deux yeux, vingt-et-un siècles me contemplent ! Dante est une créature légendaire, encore plus mythique que Dracula, Nosferatu, Edward Cullen… Les grands cataclysmes et les grandes découvertes, les inventions, la naissance des civilisations, les batailles mythiques, il a tout vu, il a assisté à tout ! S'il y a une chose que je lui envie, c’est bien d’avoir été là, spectateur parmi le monde au moment où ces choses se sont produites. Mais s’en rend-il compte ? Sa condition d’immortel lui permet-elle de jouir au même degré que moi de toutes ces merveilles bouleversantes ?

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Extrait ajouté par chouquette14K 2018-06-17T02:19:56+02:00

— Est-ce que ça va ? veut-il s’assurer.

— Oui, ne t’en fais pas, c’est moi qui ai été trop téméraire ! Comme d’habitude !

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Extrait ajouté par chouquette14K 2018-06-17T02:19:15+02:00

Tiens, j’en profiterai pour demander, dans la seconde qui suivra mon couronnement, que l’on exécute cette stupide humaine ! Au nom de la dignité, proclamerai-je, pour ne pas continuer à prolonger indéfiniment ses souffrances, et le peuple vampire coulera sûrement sur moi un regard ému de compassion ! Mais, bien sûr, avant de mettre fin à ses jours, je prendrai soin de lui arracher un par un les membres et la laisserai se vider lentement de son sang – ensuite je lui porterai le coup de grâce. Je veux qu’elle agonise longtemps avant de cesser de souffrir. Parce que je la déteste. Cette petite garce est arrivée d’on ne sait où et se l’accapare d’un simple claquement de doigts ! C’est moi qu’il veut ! C’est moi qui deviendrais Reine, pas cette vermine !

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Extrait ajouté par chouquette14K 2018-06-17T02:17:40+02:00

Dante n’a pas été jusqu’au bout de son geste par je ne sais trop quel miracle. Je sais que son objectif était de me supprimer, je l’ai vu dans son regard. Il était déterminé à me tuer. Sa bête a pris le dessus. Il faut que j’arrête de lui chercher des excuses. Il savait ce qu’il faisait. Mais pourquoi me garder en vie ?

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Extrait ajouté par chouquette14K 2018-06-17T02:15:21+02:00

Chapitre 1

Céleste

— Mesdames et messieurs ! Je vous demande un tonnerre d’applaudissements pour notre très célèbre panthère rouge, qui va nous interpréter son fameux numéro ! « Rouge sensuel » !

Après la brève introduction de mon patron, un homme grassouillet, trapu, et surtout vicieux, le noir complet se fait, tandis qu’une salve de cris, d’applaudissements, de sifflements et de mots plus pervers les uns que les autres éclatent aux quatre coins de la salle. Profitant de cet interlude, je me glisse dans la pénombre qui me dissimule tel un voile à la vue des spectateurs, rejoins la barre qui m’est dévolue, ma partenaire de scène, et me prépare à entrer sous le feu des projecteurs.

Au retentissement des premières notes de musique, dans l’obscurité encore épaisse, tout bruit cesse ; j’entame alors une série de déhanchés lascifs, tout en frottements et en ondulations langoureuses de mon corps contre la barre en laiton. Du coin droit de la scène, un projecteur s’allume soudain, diffusant une lumière douce et poudrée sur ma silhouette dont l’ombre portée apparaît dans un halo derrière moi, sur les rideaux. Subjugués à la vue de ce dédoublement, les clients sifflent, laissant clairement entendre qu’ils en ont pour leur argent, au moment où la serveuse fend l’assistance pour leur proposer une tournée générale de consommations. J’enchaîne alors sans attendre mes différentes figures et acrobaties sensuelles, m’accrochant à la barre, tantôt pour glisser lentement, tantôt pour tournoyer vite, autour de celle-ci.

Tout est calculé. Le moindre de mes mouvements est conçu, répété et exécuté pour faire grimper au maximum l’excitation des clients. Même les détails de ma tenue, si légère soit-elle, et le choix des accessoires, comme ce masque noir et rouge que je porte ce soir, sont pensés pour accroître le désir du public à proportion que ma personne s’enveloppe de mystère. Bien que cela me répugne de devoir exposer ainsi mon corps, on m’a rapidement appris à tirer les ficelles du métier et, moi, de mon côté, j’ai compris que cette recherche esthétique me permettait, en détournant l’attention du public sur mon apparence plutôt que sur ma personne, de conserver un semblant d’anonymat. Pour rien au monde je ne voudrais que quelqu’un connaisse la profession que j’exerce – et que je ne recommanderais d’ailleurs à personne. Si j’en suis réduite à ça, c’est parce que le strip-tease paye bien. Il a fallu se faire une raison, les débuts ont été difficiles, mais la blessure d’orgueil cicatrise à mesure que le besoin d’argent se comble.

Comme disait ma mère, parfois il faut faire des sacrifices. Il existe certaines femmes parfaitement à l’aise avec l’idée de pratiquer cette activité professionnelle, et je respecte absolument leur opinion. Elles ont sans doute une faculté d’oubli d’elles-mêmes supérieure à la mienne ; moi, je ne peux m’empêcher de réprimer un frisson d’écœurement quand je pense à tous ces regards lubriques, heureusement dissimulés par l’obscurité de la salle, rivés sur ma peau. Et j’en fais des cauchemars !

Chacun de mes mouvements épouse la cadence langoureuse de la musique, envoûtant les spectateurs, quand je sens l’illusion se rompre. Une agitation perceptible s’empare du public, puis un murmure traverse la salle, qui me revient en écho sous forme de rumeurs du genre : « Mate le type qui entre » ; « C’est qui ? Flippant ! ». Quant aux femmes dans l’assistance, le son de cloche est légèrement différent : « Il est sexy ! » ; « Je me le ferais bien ! », se pâment-elles à ses dépens.

J’essaie de faire abstraction de tous ces bruits parasites pour ne rien perdre de ma concentration, mais malgré moi je ne peux m’empêcher de penser :

— Quelle bande d’idiotes ! Quelle bande de dindes en chaleur !

Je trouve ça ignoble de « se faire un mec », comme elles disent, juste pour son physique. C’est un comportement puéril, animal, et vulgaire.

Sans un regard vers l’homme « sexy » et ne prêtant plus aucune attention aux poules en rut qui caquettent non loin de moi, je poursuis mes déhanchements suggestifs avec suffisamment de conviction, semble-t-il, pour ramener à moi l’attention des hommes, qui finissent par oublier la présence de leur concurrent « flippant » et se laissent aller aux sensations que leur procure la contemplation de ma danse.

Ouf ! Je n’ai qu’une hâte : finir mes heures de boulot et rentrer rapidement chez moi pour me blottir sous mes couettes, bien au chaud.

Mais je n’ai pas plus tôt repris le contrôle de la salle que je sens peser sur moi deux yeux qui me scrutent intensément, telle une sonde. Ce n’est pas l’insistance ordinaire des regards que les habitués de l’établissement posent sur moi. Pour je ne sais trop quelle raison, cette sensation me trouble profondément.

Tout en dansant, j’observe discrètement quoique minutieusement la salle dans le but de trouver quelle est cette personne qui m’épie avec tant d’ardeur. Mais il y a tellement de paires d’yeux braquées sur moi, la pièce est si grande et la lumière si tamisée que ce n’est pas une tâche aisée.

Quand, d’un coup, je croise le regard d’un homme. Il est électrisant et observe avec une attention particulière chacun de mes gestes. Exactement comme un félin, tapi dans les fourrés, fixe sa proie. Ses yeux couleur obsidienne miroitent dans l’obscurité et il semble venir d’un autre temps. Sa présence est troublante au plus haut point. Malgré moi, je dois admettre qu’il est affreusement sexy, mais aussi légèrement effrayant, conforme aux impressions qu’en donnaient les rumeurs des gens lorsqu’il a fait son apparition dans le club.

Il a le teint assez pâle, de magnifiques et très longs cheveux marron légèrement roux regroupés sur le côté et tressés en une natte sertie de pierres précieuses vertes et rouges. Moi qui pensais que les roux n’étaient pas mon genre… Il est en train de remettre toutes mes certitudes en question ! Cette coiffure, peu coutumière et assez vieillotte, lui va étonnement bien. Il est vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise de la même couleur. Sa carrure est impressionnante, ses muscles sont diablement bien développés, amplement visibles sous ses vêtements. Toute sa personne impose le respect, son charme n’a d’égal que le charisme naturel qui émane de lui. Il s’assied dans un fauteuil à large dossier en velours pourpre, les jambes croisées, la tête reposant sur une de ses mains. Il a des allures de prince.

Il remarque que moi aussi je l’observe de temps à autre et un petit rictus suffisant étire le coin droit de ses lèvres. Vexée de ces airs de supériorité, je me jure de ne plus lui accorder la moindre attention, et même de l’ignorer complètement. Je détourne abruptement le regard, alors qu’il continue de me fixer, giflant l’air d’un mouvement de cheveux. Je veux qu’il comprenne que je l’ai observé par curiosité, non par intérêt.

Et c’est ainsi pendant les trois heures de travail suivantes : je ne tiens pas compte de cet homme alors que lui a tout le loisir de m’examiner ouvertement, étant donné que je ne quitte pas le devant de la scène. Malgré moi, l’attention que lui porte mon public m’empêche de l’ignorer complètement. Je suis des yeux les groupes de femmes en robes criardes, par deux ou par trois, qui fendent l’assistance dans un sens, puis dans l’autre, une fois qu’il les a visiblement éconduites avec quelques mots polis. Les seuls contacts qu’il sollicite avec les autres sont les commandes qu’il passe à la serveuse, à laquelle il adresse un sourire dévastateur à chaque fois qu’elle lui apporte son verre sur un plateau.

Le reste du temps, il est bien sagement enfoncé dans son siège à me mater, comme s’il attendait que je m’en aille pour partir aussi. Ce que je finis par faire aux alentours de 03 heures du matin, après être passée dans les vestiaires pour me débarrasser de ma tenue de « bête de scène ». Je retrouve mes parures de jeune femme qui se résument banalement à : des sous-vêtements, un jean, un gros pull-over bleu marine, des bottines noires et une veste noire. J’enlève aussi tout le maquillage que j’ai sur le visage, car je me préfère au naturel. En plus, je ne supporte que très difficilement la sensation de ces artifices sur ma peau.

Après avoir signalé mon départ au patron de la boîte, je sors par la petite porte réservée aux employés, située à l’arrière du bâtiment. Le vent froid me saisit presque aussitôt, alors je referme un peu plus les pans de ma veste autour de moi, à la manière d’un cocon protecteur.

Je m’aventure prudemment dans cette ruelle sombre – trop, à mon goût – surtout à cette heure avancée de la nuit. Mais je n’ai pas le choix, les employés sont obligés d’emprunter cette porte de service – l’« entrée des artistes », appelle-t-on ça, non sans une certaine ironie, à mon sens – alors que les clients oisifs, omnipotents, vicieux, attirés comme des insectes par les néons clignotants, les leds, le tapis rouge pompeusement déployé à leurs pieds, entrent par l’entrée principale donnant sur la grande rue piétonne et bien éclairée, de l’autre côté de l’établissement.

Je continue doucement ma progression et commence à ressentir de la fatigue ; absorbée par les sensations confuses mélangées aux visions furtives de cette journée de folie, je fais tomber les clés de la poche de ma veste.

— Quelle maladroite ! je commente en chuchotant, luttant contre l’épuisement. Je me penche et, après avoir ramassé mon trousseau, me redresse quand tout à coup je devine une silhouette sombre, dressée et immobile derrière moi. Je continue comme si de rien n’était, car si cette personne me suit vraiment je ne veux surtout pas lui faire comprendre que je l’ai vue, je ne veux pas que l’écho de mes pas sur le trottoir lui laisse entendre qu’elle me prend en chasse. Cela pourrait exciter ses instincts de prédateur et je refuse de me mettre dans la peau de la proie. Cependant, je ne peux m’empêcher d’accélérer insensiblement ma foulée pour tester ses intentions ; dès lors que résonne à mes tympans la confirmation que la personne derrière moi est sur mes talons. Ma lucidité s’évapore, et abandonnant toute résolution, prise de panique, je finis par me mettre à courir – aussi rapidement que mes jambes me le permettent ! Au fur et à mesure que j’accélère, le bruit des foulées de mon poursuivant diminue jusqu’à devenir complètement inexistant. Je m’arrête alors et fais volte-face pour constater qu’il n’y a plus personne derrière moi. J’ai réussi à semer le psychopathe qui me courait après. Ouf !

Fière de moi, le souffle court, exaltée par l’adrénaline, je me retourne afin de poursuivre ma route. Mais je me heurte à quelque chose de très dur. L’angoisse monte à l’instar de mon regard pour voir contre quoi, ou qui, je me suis cognée.

L’homme du bar ! Dieu, il est encore plus beau et impressionnant de près ! Il est même splendide ! Avec cette tresse ornée de joyaux, il peut être comparé à un guerrier écossais des temps anciens tout droit sorti d’un roman à la Walter Scott. Il me regarde, lui aussi, avec beaucoup d’attention et de précision, puis finit par prendre la parole :

— Vous dansez magnifiquement bien. Quel dommage que vous vous déhanchiez pour autant d’hommes.

Je suis en train de fondre ! Même sa voix est une invitation au péché ! Son timbre est si rauque, viril, envoûtant. Et cet accent, dont je n’arrive pas à définir la provenance. Mais je me ressaisis à temps pour pouvoir, une fois passé le choc de la surprise, lui répondre en feignant une pleine et naturelle assurance :

— Je ne vois pas de quoi vous parlez, je rétorque en le contournant pour poursuivre ma route.

Il ne cherche pas à me retenir et se contente de rajouter dans un souffle suave :

— Au contraire, vous voyez très bien.

Je me retourne pour mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes, mais il a disparu. À la place de sa silhouette, seules demeurent les ténèbres sans fond de cette nuit bien étrange. Qui est cet homme si énigmatique ? Et que me veut-il ?

Troublée par cette rencontre inaccoutumée et légèrement inquiétante, je me mets de nouveau en route, tous mes sens aux aguets. Des tas de questions, qui soulèvent toutes autant d’incompréhensions, traversent mon esprit, mais ma journée a été suffisamment éprouvante pour y penser plus encore. Je n’ai qu’un objectif en tête : rassembler ce qui me reste de forces pour me transporter jusqu’à chez moi, me mettre au lit, et dormir – j’aurai le temps de repenser à cela plus tard, lorsque je serai reposée.

Pourtant, en arrivant en bas de mon immeuble, j’ai encore la drôle de sensation d’être épiée. À bien y réfléchir, j’ai toujours cette même impression lorsque je rentre dans mon appartement. Je commence à me déshabiller pour aller me laver, mais à peine ai-je retiré la première épaisseur que le pressentiment désagréable s’accentue. Je décide donc d’allumer toutes les lampes dans ma chambre, m’empresse de fermer les rideaux et cours m’enfermer dans la salle de bain.

Enfin, j’enfile mon pyjama après avoir pris une douche, éteins les lumières et m’enfonce sous la couette dont je savoure la douce chaleur, s’opposant à la température glaciale qui règne à l’extérieur. Alors que je sombre dans les abysses du sommeil, j’ai encore l’impression d’être espionnée…

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Extrait ajouté par bellajessica 2018-01-02T20:25:23+01:00

— Nous y sommes, dis-je enfin, au moment où nous arrivons au pied du grand immeuble, un peu gênée.

— Très bien.

— Je tiens à vous remercier à nouveau pour ce que vous avez fait. Et d’ailleurs, je me demande : y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous rendre la pareille ? m’enquiers-je franchement.

— Non, tout le plaisir était déjà pour moi.

— Oh, mais si, j’insiste ! Je fais comme vous tout à l’heure ! dis-je en souriant et en faisant allusion au moment où il a proposé de me raccompagner.

Il semble réfléchir légèrement et répond :

— Dans ce cas, acceptez-vous que je vienne vous chercher demain soir à 19 heures 30 pour dîner avec moi ?

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