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« Ses lèvres, douces et merveilleuses, touchent les miennes, et le monde vibre d'une magie différente. Elle n'est ni mauvaises ni brutale, mais agréable et sauvage, je m'y noie. Il s'y noie aussi, je le sens. Je sens la densité de son amour par la simple pression de ses lèvres sur les miennes. Et c'est un amour réellement bon. »
Afficher en entier« Voilà pourquoi tu as été choisie. Ce n'est pas à cause de l'identité de ton père ni parce que tu es devenue une reine des lutins. C'est parce que tu a choisis de regarder au-delà de la laideur. Tu choisis de voir la bonté même chez les monstres, Zara White. C'est pour ça que tu es différente. C'est pour ça que tu es importante. »
Afficher en entier« - Je t'aime, me dit-il. Et je veux que tu le saches.
Il m'aime, et c'est quelque chose de magnifique, et je suis heureuse de le savoir, mais ça ne change pas ce que je suis, ça ne peut pas changer mes priorités, ça ne peut pas changer ce que je dois faire même si j'aimerais beaucoup l'éviter. »
Afficher en entier- Attends. Tu es mort ?
Les yeux d'Astley clignent avant de s'écarquiller, puis il se penche vers moi et m'embrasse le front. Ses lèvres douces rafraîchissent ma peau. Puis il se rassoie sur sa chaise sans me lâcher la main, les yeux fixés sur moi. Une minuscule larme lui coule sur la joue, s'acheminant lentement vers ses lèvres.
- Je ne suis pas mort. Et, cette fois, Zara White, dit-il, cette fois, c'est à mon tour de te sauver.
Afficher en entier« - Ne sous-estimez jamais ceux que vous croyez fous. Ce sont ceux qui voient les choses que vous ne voyez pas. »
Afficher en entierNous restons muettes un instant, puis je lui lance :
- Mais ?
- Comment tu sais qu'il y a un "mais" ? demanda-t-elle en contenant un sourire.
- Il y a toujours un "mais" avec ma mémé, dis-je pour la taquiner.
Cette fois, elle ne retient pas son sourire.
- Merde alors, qu'est-ce que tu m'as manqué !
- Toi aussi, dis-je au moment où l'ampoule au-dessus de nos têtes faiblit. Tu vas finir par me parler de ce "mais", mémé ?
- Fais gaffe à tes fesses, jeune fille ! lança-t-elle en agitant le doigt.
Afficher en entierElle m'embrasse la joue, ce qui me fait rougir.
- Tu es la meilleure amie dont j'aurais pu rêver, Issie.
- Non, c'est toi !
Afficher en entierje ne suis pas ta possession. tu n'es rien pour moi. tu ne te rend pas compte de ce que tu fais? tu nous comdamnes tous
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)
J’ai été trop lente. J’aurais au moins dû le tuer, lui. Pendant que je me lamente, Astley plonge sur Frank et le plaque au sol.
— Non ! Tu ne peux pas ! Tu ne peux pas ! Tu es fou ! Ne fais pas ça !
— C’est trop tard, répond Frank en riant.
La terre se met à trembler. Je fais alors la seule chose à laquelle je puisse songer.
— Astley !
Je sors de ma cachette et lui lance mon épée. Il l’attrape par la poignée et la plonge dans la poitrine de Frank. Suffoquant, Frank regarde son sang jaillir avant de s’écouler plus lentement.
— C’est trop tard, souffle-t-il.
Il saisit Astley par son t-shirt.
— Ça a commencé.
— Non !
Astley secoue la tête, tire l’épée d’un coup sec, et, d’un mouvement fluide, il tranche la gorge de Frank, le réduisant ainsi au silence à jamais. Je me détourne et l’entends murmurer :
— Il n’est jamais trop tard.
Le sol continue à trembler. Au bout d’un moment, Astley me rejoint.
— Je suis vraiment désolé.
Je me tourne vers lui et observe son visage crasseux et accablé de douleur. Il est beau et si honnête. Comment ai-je pu croire qu’il nous trahirait ? Submergée par le soulagement, les larmes me montent aux yeux. Je les frotte du dos de la main.
— Tu aurais dû me dire à quoi tu jouais. Je pensais… Je pensais…
— Que je vous avais tous trahis. Je sais. Mais Nick et moi…
— Nick était au courant ! je m’écrie alors que le sol se met à craquer.
— C’était son idée. Nous pensions que ce serait la seule façon d’obtenir toutes les informations dont nous avions besoin. J’ai appris comment arrêter l’Apocalypse, Zara. J’en ai appris plus sur cette pièce et sur Loki. C’est pour ça qu’on ne s’est pas plus débattus sur scène. Nous l’avons laissé nous emmener ici. Je déglutis péniblement, et le sol se met à se tordre.
— Je t’en veux terriblement.
Il me saisit par la taille alors que nous commençons à perdre pied.
— Je sais.
Il semble sincèrement navré. Ses yeux changent de couleur, mais lui reste fidèle à ce qu’il est. C’est toujours Astley, et parfois il fait des choses complètement idiotes et dangereuses, mais moi aussi. Ce sera facile de lui pardonner, ainsi qu’à Nick. Si nous survivons, je pourrai toujours leur remonter les bretelles plus tard.
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— Excusez-moi.
Astley est debout, à côté de mon voisin. Il s’accroupit et lui murmure quelque chose à l’oreille. L’homme détache sa ceinture et lui laisse la place en me lançant un coup d’œil.
— Qu’est-ce que tu lui as dit ?
— Que tu as des problèmes de flatulence et qu’il ferait mieux de changer de place avec moi avant qu’il ne soit trop tard.
Je lui donne un coup dans le bras en grognant.
— Sympa !
— Je sais, oui.
Il boucle sa ceinture. Sa peur des avions lui confère une pâleur extrême. La dernière fois que nous nous sommes trouvés dans un avion, c’était également pour aller en Islande, et c’était moi qui l’avais mis dans l’embarras. J’imagine que l’heure de sa revanche a sonné.
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