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Extrait ajouté par Celouni 2012-05-13T18:48:17+02:00

Lorsque mes doigts touchèrent la surface veloutée du joyau, le souffle de Kygo devint rauque. Son corps frissonna sous moi et ses yeux s'ouvrirent avec une violence sauvage. Avec une rapidité terrifiante, il agrippa mon poignet et m'allongea contre son corps. Je m'affalai su sa poitrine et tentai instinctivement de reculer, mais sa main se pressa sur ma nuque. Il se redressa brusquement sur le grabat, en serrant ses jambes autour de ma taille.

-Kygo ! C'est moi ! Eona !

Son regard s'eclaircit enfin, comme si la conscience déferlait sur l'égarement qui l'enténébrait. Ses yeux se fixèrent sur les miens. Le choc nous avez mis tous deux à nu. Il m'attira de mouveau contre lui, et nos bouches s'unirent en un aveu brutal. Une force s'éleva dans mon esprit et repondit à l'intensité de son désir s'élançant vers moi. Ma main trouva sa nuque, l'incita à se rapprochait encore. Le contact de sa langue contre la mienne me fit tressaillir. Hos d'haleine je reculai ma tête. Je sentais un goût salé de cuivre et de ginseng.

-Vous saignez, dis-je en effleurant sa bouche.

Sa langue toucha le bout de mon doigt et je sentis ses dents sur ma peau tandis que ses lèvres se refermaient sur lui en un baiser. Effrayée par mon propre élan vers lui, je retirais ma main. Nos yeux se croisèrent et nous restâmes comme suspendu tout deux en un instant que je ne comprenais pas. Puis il poussa un soupir trenblant, en appuyant son front sur mon épaule.

-Eona, chuchota-t-il.

Je posais une main hésitante sur sa nuque.

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Extrait ajouté par marie12 2014-03-14T17:51:42+01:00

Ma protestation fut presque couverte par le mugissement de la tempête .

—Il m aime.

—Il vous a demandé d aller contre votre volonté.Agit on ainsi quand on aime?

Je repoussait sa main.

—Que savez vous de l amour?

Il battit des paupières.

—Je sais que l amour aussi est une question de pouvoir.Il s'agit de prendre et de donner.De être prêt à révéler son être véritable.

Devant l intensité de son regard,je me sentis soudain brûlante.(Ido et Eona)

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Extrait ajouté par Lyli 2011-10-02T14:50:31+02:00

"Les dragons se lamentaient.

Les yeux fixés sur la surface grise et agitée de la mer, je me concentrai sur la rumeur assourdie en moi. Depuis trois jours que nous avions fui le palais envahi, je me tenais dès l'aube sur ce même rocher, à l'écoute de la mélopée funèbre des dix dragons endeuillés. D'ordinaire, le chant doré de mon propre dragon Miroir couvrait ces faibles gémissements. Ce matin, ils étaient plus forts. Plus violents.

Peut-être les dix animaux-esprits avaient surmonté leur affliction et repris leur place dans le cercle des Douze. Prenant une profonde inspiration, je m'abandonnai à la sensation troublante de la vision intérieure. La mer devant moi se fondit en un flot argenté tandis que mon attention se détachait du domaine terrestre pour entrer dans la dimension parallèle, vibrante de couleurs, du monde énergétique. Au-dessus de moi, seuls deux des douze dragons occupaient leur position dans le ciel. L'énorme masse bleu de dragon Rat de sire Ido se tenait au nord-nord-ouest, le corps tordu par la souffrance, et mon propre dragon rouge se tenait à l'est. Le dragon Miroir. La reine. Les dix autres dragons n'étaient pas encore revenus du lieu inconnu où les créatures célestes se réfugiaient pour pleurer.

Le dragon Miroir tourna vers moi sa tête gigantesque. Sous son menton, la perle d'or brillait au milieu des écailles rouge vif. Prononçant mentalement notre nom à toutes deux, Eona, j'appelai son pouvoir. Sa réponse fut immédiate et une vague d'énergie dorée déferla dans mon corps. Enivrée par notre union, je me laissai porter par le flot montant de la joie. Ma vision se divisa entre la terre et le ciel. Les rochers, la mer et l'horizon se déployaient autour de moi, et, en même temps, à travers ses énormes yeux de dragon, je voyais à mes pieds la plage se soulever au rythme intemporel de la croissance et du déclin. Des points argentés de hua, l'énergie vitale, se précipitaient en flottant ou en s'enfonçant dans un paysage tourbillonnant aux couleurs de l'arc-en-ciel. Tout au fond de moi, je sentis comme un salut plein de douceur -le contact muet de l'esprit de mon dragon rencontrant le mien et me laissant sur la langue un goût de cannelle, chaud et épicé.

Soudain, la saveur délicieuse s'aigrit. Nous perçûmes toutes deux au même instant comme une muraille d'énergie féroce, l'approche hurlante d'une force se ruant sur nous. Jamais nous n'avions éprouvé une souffrance aussi violente. Une pression écrasante pesa soudain sur notre lien doré et mon emprise terrestre se distendit. Je chancelai au milieu de rochers déchiquetés semblant s'abattre autour de moi. Poussant un cri, le dragon Miroir se cabra pour affronter la vague brûlante de détresse avide. Je ne sentis plus le sol, le vent, la présence de la terre. Le monde n'ait plus que le heurt sauvage d'énergies tournoyantes.

-Eona!

Une voix alarmée, semblant venue de très loin.

Le déchaînement de chagrin m'enlevait toute prise sur la terre et sur le ciel. J'étais emportée dans le tourbillon, où les liens du corps et de l'esprit se tendaient à se rompre. Il fallait que j'en sorte, sans quoi je serais anéantie."

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Extrait ajouté par diplodocus 2018-01-29T14:33:50+01:00

- Vous savez que je serais incapable de vous faire du mal, Kygo.

- Bien sûr, dit-il en souriant fugitivement. Vous m'avez déjà frappé en pleine gorge, vous m'avez attaqué avec un sabre, mais je sais que vous ne me feriez jamais de mal.

p.464, Eona et Kygo

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-02-18T19:09:18+01:00

Ido est cause de toute cette destruction ? Essayait-il de nouveau de s’emparer de votre pouvoir ? J’hésitai. Il serait si facile de rejeter toute la faute sur Ido et de me débarrasser ainsi du fardeau de ma propre culpabilité. Mais je ne pouvais plus mentir encore à mes amis — ni à moi-même. Si jamais j’avais appris quelque chose au cours des dernières semaines, c’était que de tels mensonges pouvaient être mortels. — Non, déclarai-je. Ido nous a tous sauvés. En tentant de guérir Ryko, j’avais failli être mise en pièces par les dix dragons endeuillés. Ils me regardèrent tous deux d’un air ébahi.

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Extrait ajouté par La_bledarde 2014-04-25T20:51:53+02:00

C'était le moment ou jamais de faire la preuve de mes dons d'actrice. Je dénouai vivement plusieurs tresses de mon chignon, adressai un prière silencieuse aux dieux et m'avançai en soulevant ma robe plus haut au-dessus de mes chevilles.

- C'est vous, cher époux? criai-je en dévalant l'escalier. Je l'ai vu! J'ai vu notre fils!

En arrivant en bas des marches, je vis les visages stupéfaits de Haddo et de l'aubergiste tournés vers moi. Je souris et lançai d'une voix tremblante au lieutenant:

- Il est dans notre chambre, cher époux. Il faut que vous veniez tout de suite.

Descendant les dernière marches, je saisis Haddo par le bras et tentai de l'entraîner dans l'escalier. Il resta figer sur place.

- Il pleure, le pauvre petit! Il demande son père.

L'aubergiste et Haddo échangèrent un regard horrifié, qui signifiait: <<Elle est folle. Que devons-nous faire?>>Je tirai de plus belle sur son bras. Les hommes sont toujours prêts à croire à la folie des femmes.

- Je ne suis pas votre époux, madame, dit l'officier en se dégageant. Je suis le lieutenant Haddo. Vous vous souvenez de moi?

Devant mon sourire, il me regarda avec pitié.

- Quelle étrange question, continuai-je. Venez tout de suite, avant que notre fils ne se rendorme.

- Je vais la ramener dans sa chambre, messire, intervint l'aubergiste. Allez chercher son mari.

Il fallait à tout pris les éloigner des écuries.(...)

- Regardez, le voilà qui va jouer dehors! m'exclamai-je en espérant qu'ils ne remarqueraient pas mon ton angoissé. Reviens ici, mon petit!

Je me ruai dans la cour de l'auberge, en priant le ciel que les deux hommes me suivent.

- Attends, mon petit! Attends ta mère!

J'adressai ces mots à trois soldats s'avançant non loin de là. Ils se retournèrent et me regardèrent avec étonnement.

- Il est trop tard pour jouer dehors, ajoutai-je en regardant fixement le plus jeune. Rentre avec moi.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-10-25T10:22:56+02:00

Mon pouvoir... Cas unique dans le cercle des Douze Dragons, il se transmettait par héritage de la lignée féminine.

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Extrait ajouté par Coconut007 2021-05-18T09:12:50+02:00

Je sais que vous nêtes pas encore habituée à votre pouvoir et à votre rang, mais vous devez comprendre que lempire compte davantage quun homme et une femme. Quels que soient nos sentiments et nos désirs.

Je détournai mon visage et mabandonnai à ma rancœur comme pour men faire un rempart.

Cela nexcuse ni la cruauté ni le déshonneur, lançai-je.

Il tressaillit, et une part féroce de moi-même exulta.

Vous trouvez que cétait cruel ?

Lâchant mon poignet, il recula.

Cette guerre contre mon oncle ne fait que commencer, Eona. Ce que jai fait était absolument honorable, comparé à ce qui va venir.

Est-ce là le critère moral que vous comptez appliquer à vos actes ? demandai-je. Assurément, il se pliera à toutes vos volontés aussi aisément quun jeune bambou.

Il éclata dun rire amer.

Est-ce mon naiso qui parle ? Ne serait-ce pas plutôt une femme aigrie par le dépit ?

Il est évident que vous ne me faites pas confiance. Peut-être ne convient-il pas que je sois votre naiso. Ma voix se brisa. Nous savions tous deux que je ne parlais pas seulement de cette position prestigieuse.

Vous avez peut-être raison, dit-il.

Ce fut à mon tour de tressaillir. Il se dirigea lentement vers la table. Je regardai ses épaules et son dos dune raideur inflexible. Quelle sotte javais été de mimaginer quil mappréciait.

Jurez-moi sur lhonneur que vous ne me guérirez jamais, lança-t-il enfin.

P176-177

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Extrait ajouté par Freerique 2020-06-05T01:13:04+02:00

Je pressai ma main contre sa joue. D’un seul coup, mes os brisés et ma peau brûlée me firent atrocement souffrir.

— Je n’ai plus le pouvoir de guérir.

Il tenta de lever la main mais ne parvint qu’à remuer légèrement son poignet.

— Vous avez été juste, chuchota-t-il.

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Extrait ajouté par Freerique 2020-06-05T00:56:46+02:00

Sous son menton, la perle d’un bleu chatoyant était parcourue d’une flamme azurée. Son cri fit taire les autres dragons. Ils se tournèrent tous pour l’observer tandis qu’il baissait sa tête gigantesque et posait doucement sur le sol sa perle aussi grosse qu’un tonneau entre ses griffes opalines. La séparation de l’animal et du joyau résonna à travers le livre et mon chant, en un écho où la peine se mêlait à l’espoir. Des larmes me montèrent aux yeux. Avec un cri étouffé, le dragon Rat poussa la sphère avec son museau énorme, et la source de son pouvoir et de sa sagesse roula à quelques pas de lui.

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