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Épépé



Description ajoutée par maxiime 2010-07-26T13:03:53+02:00

Résumé

Budaï, linguiste qui maîtrise douze langues, est en route pour une conférence à Helsinki. L’avion se pose, l’autobus l’emmène au centre-ville. Le voilà dans un lieu qui n’est absolument pas la capitale finlandaise. Cité tentaculaire, à la population impénétrable, Budaï n’a pas la moindre idée de l’endroit où il se trouve. De plus, il ne saisit pas un traître mot de cette langue inconnue, et les gens qu’il interpelle ne le comprennent pas plus. Plus aucun repère, même la facture de l’hôtel est illisible, même le plan de métro reste incompréhensible. Budaï ne se laisse pas abattre. Avec une application scientifique, il tente de percer les secrets de ce langage, d’établir les bases d’une communication avec des autochtones peu concernés. En vain. Il tente de retrouver l’aéroport. En vain. Un peu de Kafka, un peu de Philip K. Dick et beaucoup de Ferenc Karinthy, auteur hongrois quasiment inconnu en France, dans ce roman totalement atypique.

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Classement en biblio - 35 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par SkeletonGirl 2018-07-07T17:47:21+02:00

À son réveil le temps est tout aussi triste et grisâtre que la veille. Sa tête est de nouveau embrumée et vaseuse, pleine de de remords et de dégoût, pourquoi a-t-il encore tant bu ; il s'en veut comme d'avoir failli à une résolution. Il n'ose pas repenser à ses deux dernières journées, tout son être est assailli d'un sentiment de culpabilité, la seule chose qu'il voit maintenant avec une clarté parfaite et cruelle, très nettement, c'est que cela ne peut plus durer. Sous la douche il ouvre seulement le robinet d'eau froide, s'ébroue en frissonnant sous le jet. Il faut impérativement se réveiller, échapper à ce cauchemar, à cette folie : cela ne peut pas continuer ! non, cela ne peut pas continuer !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2024-03-08T20:38:42+01:00
Lu aussi

Le linguiste Budaï, qui devait atterrir à Helsinki pour un congrès, se retrouve dans une ville inconnue où tout le monde parle une langue qu'il n'a jamais entendue, ni même lue. Lui qui maîtrise un grand nombre de langues n'arrive pas à déchiffrer celle qu'il entend partout autour de lui. de plus, dans cette ville il y a des multitudes de piétons et de véhicules qui vont sans cesse en tous sens, et de longues files d'attente partout, tout le temps, pour récupérer ses clés à l'hôtel, pour manger, pour téléphoner d'une cabine.

C'est assez inquiétant et ça m'a évoqué les cauchemars de mon enfance, quand les rêves étaient totalement absurdes et que rien n'avait de sens, quand tout ce qu'on connaît à disparu et que pourtant c'est normal. Quand on veut crier mais qu'aucun son ne sort. Quand on se retrouve seul au monde sans personne qui puisse nous aider. L'angoisse totale.

À part le fait que j'ai trouvé l'ambiance oppressante pratiquement dès le début, au bout de 50 page je me suis demandé si ça allait être comme ça pendant 313 pages. Des descriptions de cohues, de taxis bondés de passagers, de piétons pressés qui bousculent ceux qui ne se poussent pas, des files d'attente interminables partout tout le temps et du coup un ennui terrible car c'est répétitif et il ne se passe rien de nouveau. Ah ! Enfin le métro ! Et des couloirs, des dédales de couloirs, remplis de gens, qui vont, qui viennent,  comme dans une immense fourmilière... Et puis un marché, des camelots qui vendent tout et n'importe quoi et je peux dire que j'en ai eu des palpitations à force. Errer dans une foule aussi dense et se sentir si seul au monde, c'est affreux.

Au bout d'un moment, Budaï comprend que pour s'y retrouver il doit suivre le mouvement, le courant, le flot de la foule. Il décrypte les comportements. Et il boit.

Il y a cependant beaucoup d'opiniâtreté chez Budaï, mais aussi de l'espoir sans cesse renouvelé, sinon à quoi bon avancer. C'est cette espérance qui m'a fait persister dans ma lecture. Car je me suis demandé comment j'allais tenir jusqu'au bout de cet étrange roman... Mais j'avoue que j'ai voulu connaître le fin mot de l'histoire.

Bien sûr, en bon linguiste qu'il est, rompu à la réflexion méthodique, il cherche à déchiffrer cette langue qui lui échappe et on se dit qu'il finira sans doute par y arriver, en tout cas on l'espère, car sinon comment rentrera-t-il chez lui un jour ?

J'ai pensé à une parabole évoquant le bloc de l'est, car ce roman a été écrit en 1970. Ça m'a fait penser à L'URSS, une prison à l'échelle d'un pays, un lieu dont on ne peut pas sortir. Ou alors la métaphore d'autre chose, mais quoi ? Ou peut-être Budaï a-t-il glissé dans une dimension parallèle. Ou il a perdu la raison. Ou encore il dort. En tout cas, au bout d'une bonne centaine de pages j'ai fini par être totalement absorbée par cette étrange histoire.

J'ai trouvé intéressant et amusant le regard de l'auteur sur les comportements humains et l'effet de mimétisme qui en découle parfois, sans en avoir conscience. Et ces brefs et enrichissants aperçus de linguistique qui reviennent çà et là.

Et Épépé,  Dédé, Bébé, Vévé, Etèt, Tiétié, Dédédé, Pépé, Ébébé, Tété, Épépép...

Il semble toutefois que ce livre ait des effets secondaires très bizarres. Pendant ma lecture, j'ai fait un cauchemar qui y ressemble étrangement : j'avais été plantée par des amis dans une ville inconnue, sans mon sac donc pas de papiers, ni d'argent, ni de téléphone. J'essayais de téléphoner avec ma main en faisant mon propre numéro dans ma paume sans parvenir au delà de 06... et la peur de n'avoir nulle part où dormir. Oups !

J'en suis venue à bout, un peu laborieusement quand-même. C'est réellement un roman étonnant, une expérience unique. J'ai hélas trouvé le temps long trop souvent.

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Commentaire ajouté par Sabine29200 2022-11-13T17:01:34+01:00
Pas apprécié

Petite déception pour ce livre auquel j'arrive quand même à trouver quelques qualités, mais j'ai vraiment traîné pour réussir à l'achever.

Pour commencer, je m'attendais à un roman plus drôle et si certains passages m'ont arraché un semblant de sourire, je suis loin du compte.

En fait, l'auteur réussit tellement bien à nous mettre dans la peau de son personnage que j'étais aussi stressée que lui dès les premières pages.

Le postulat de départ était pourtant intéressant : un personnage se retrouve par erreur dans un pays inconnu, d'une langue et d'une écriture inconnues, où les habitants ne parlent et ne comprennent que leur propre langue.

Sacré défi que s'est lancé l'auteur pour trouver le fin mot de l'énigme ou plus clairement, le moyen de la délivrance du personnage. Sauf que l'auteur, le personnage et du coup la lectrice que je suis se trouvent à tourner en rond dans ce piège un peu trop bien ficelé.

Il a tellement bien bordé l'incapacité pour son personnage de pouvoir communiquer à l'intérieur et l'extérieur de ce pays, qu'il en a rendu impossible toute échappatoire. Et comme le personnage, Spoiler(cliquez pour révéler)on stresse à voir tomber à l'eau toute solution (et pour ceux qui l'ont lu jusqu'au bout, oui, jeu de mot involontaire).

Le roman fait un peu penser à ces rêves que l'ont fait tous où on passe d'une situation à l'autre sans savoir où on va arriver et surtout si ça va nous amener quelque part, tellement chaque journée est kafkaïenne.

Et les tentatives de Budaï pour apprendre la langue (écrit comme oral), tout linguiste qu'il est, nous donne davantage l'impression de retomber dans l'abîme. Malgré une vague lueur de compréhension.

Pour toutes ces raisons, ce roman est un chef d'oeuvre, je le reconnais. Mais le rythme d'écriture (ou mon rythme de lecture) m'a trop mis en empathie avec le stress du personnage et m'a empêché d'accrocher.

D'où un sentiment mitigé en ce qui me concerne.

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Commentaire ajouté par Cacoethes-scribendi 2020-08-15T20:54:18+02:00
Lu aussi

Partant en voyage, Budaï se retrouve à la descente de l’avion dans une ville inconnue, situé dans un pays inconnu. Pire que tout : il est incapable de déchiffrer l’écriture étrange du pays et ses habitants parlent uniquement un langage qu’il ne connaît pas du tout, alors qu’il est linguiste. En sortant de l’avion, il suit le flot jusqu’à un hôtel, qui lui échange sa monnaie et lui fournit une chambre. Ce sont les seuls éléments sur lesquels Budaï pourra se baser pour survivre les premiers jours, au milieu de la cohue urbaine où il faut faire la queue plus d’une heure pour la moindre broutille…

J’ai patiemment suivi les différentes tentatives de Budaï de comprendre quelque chose à son environnement et essayer de rentrer chez lui. La narration est efficace : elle nous prend dans ses filets tout en nous faisant ressentir le désespoir de Budaï, qui oscille entre détermination et découragement.

Ce roman peut avoir deux effets : soit nous déprimer, soit au contraire nous faire mieux accepter notre vie si on en avait besoin. Pour ma part, tout dépendait de la fin, car j’ai attendu pendant tout le roman de voir comment Budaï allait bien pouvoir s’en sortir. Pour moi, dans ce genre de roman, c’est la fin qui peut donner tout son sens à l’histoire – où au contraire, nous laisser dans le flou total.

Ici, nous sommes dans la seconde catégorie, ce qui me frustre beaucoup !

Ce roman plaira sans doute aux personnes qui aiment les romans d’ambiance, avec peu d’action, ou alors à celles qui s’intéressent à l’étude des langues, puisque les tentatives de déchiffrage de la langue par Budaï, qui est linguiste, sont une part important de l’histoire.

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Commentaire ajouté par gwenhelyne 2019-05-18T16:41:05+02:00
Bronze

Nous suivons l'histoire du héros, perdu dans un pays où il ne comprends pas la langue. Le livre nous promet de la rigolade, de l'absurde mais on est vite pris dans une répétition, sur de la longueur. L'héros force de courage, de débrouillardise apprend à vivre. Mais on attend des rebondissements qui ne viennent pas.

Mais il interroge beaucoup de chose. On peut se retrouver dans le livre quand nous voyageons à l'étranger, voir les personnes étrangères dans notre pays lutter pour arriver à se faire une place dans une société où l'individualité est souveraine

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Commentaire ajouté par Jenta3 2017-10-20T15:33:05+02:00
Bronze

Ma coupe d'Europe livresque m'amène à découvrir la Hongrie. J'ai choisi un livre assez spécial. Une histoire atypique. Cette histoire m'a emballée au début mais au fil des pages, elle m'a de plus en plus lassée. Je n'en voyais pas la fin, et celle-ci n'est pas à la hauteur de l'atypisme de ce roman. C'est une lecture intéressante mais un peu trop longue car elle l'auteur ne varie pas la manière de traiter son thème et donc à un moment donné j'ai plus eu l'impression de tourner en rond que d'avancer.

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Commentaire ajouté par GumBook 2017-02-13T13:02:26+01:00
Or

Un roman absurde, plus conte philosophique qu'autre chose, qui force l'admiration.

J'avoue qu'au début, je trouvais ce roman amusant. Mais il est étonnant comme l'auteur arrive à renverser les émotions du lecteur en le plongeant dans une sorte de tension permanente, une crispation, à mesure qu'il découvre un monde sombre et froid, qui n'est en fait qu'une allégorie de celui dans lequel il vit (sauf pour toi, là, qui habite à la campagne). Budaï est à la fois antipathique et attirant, une dualité qui dépeint assez bien l'âme humaine et qui, au final, permet à chacun de s'identifier à lui. Le lecteur est littéralement transporté dans cet univers cauchemardesque, cherchant des solutions, vivant victoires et défaites, connaissant tour à tour espoir et déception. Mais surtout, ce roman nous questionne sans cesse : quelle est cette ignoble société qui nous rappelle tant nos grandes villes ? Est-ce une dictature ? Quelle est cette langue ? Ce livre dépeint-il la vie sous un régime totalitaire ? L'enfer tel que le conçoit l'auteur ? La vie d'un analphabète ? (pour ma part, dans le contexte actuel, je pensais plutôt à un migrant que personne n'aide sous prétexte qu'il est différent, ce qui m'a énormément touché et fait réfléchir) On se demande aussi si les habitants se comprennent eux-mêmes : peut-être est-ce une version moderne de la tour de Babel.

Ce que j'aime par-dessus tout, c'est qu'on me questionne et qu'on me fasse réfléchir dans un roman. C'est ici plus le cas que partout ailleurs : je vous conseille vivement de lire ce conte philosophique.

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Commentaire ajouté par nf23 2015-10-25T17:01:51+01:00
Pas apprécié

C'est une bien étrange histoire qui arrive à Budaï, une histoire "abracadabrantesque" je dirais même. Se retrouver dans un pays totalement inconnu, où l'on parle une langue absolument incompréhensible, quelle angoisse... L’auteur nous fait vivre un vrai cauchemar à travers son protagoniste

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Date de sortie

Épépé

  • France : 2013-10-03 - Poche (Français)

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