Érasme, Grandeur et décadence d'une idée
Auteur
- Stefan Zweig (Écrivain)
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Classement en biblio - 50 lecteurs
extrait
Rarement le hasard a produit deux individus offrant un contraste physique et moral aussi parfait. Par leur façon de penser et de vivre, par leur règle et leurs formes, par leur chair et leur sang, de leur épiderme à leurs fibres les plus secrètes, ils appartiennent à des races différentes et ennemies : esprit de conciliation contre fanatisme, raison contre passion, culture contre force primitive, internationalisme contre nationalisme, évolution contre révolution.
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Erasme, une biographie bien moins romancée que « Marie-Antoinette » ou « Marie Stuart » du même auteur mais ô combien pédagogique et cultivée. Stéfan Zweig nous décrit comment l’humanisme d’Erasme, empreint d’intelligence, de finesse, de dialogue et de tolérance repris à son compte par Martin Luther, son frère ennemi, défendant les mêmes idées mais avec violence et intolérance, a fini par ensanglanter l’Europe. Erasme refusant la prise de position par souci de conserver sa liberté, Martin Luther exultant avec force et violence et haïssant ses ennemis même morts.
Intellectuel moderne, Européen convaincu et grand voyageur comme Zweig, Erasme prôna, grâce à l’imprimerie naissante, l’accès à la culture et au savoir pour tous. Ce livre reflète les préoccupations de Stéfan Zweig dans une Europe, en 1935, en proie aux totalitarismes, au nazisme, à la censure, à l’hyper violence et bientôt à la guerre.
Un livre qui malheureusement est toujours d’une grande actualité.
Pour ma part, j’ai trouvé cet essai extrêmement formateur, éclairant et plutôt accessible.
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Assez dur à lire car concentré. Mais les idées sont intéressantes. Et cultivant au niveau historique avec les personnages et la situation du début du protestantisme.
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Livre intéressant ! Un peu ardu vu le thème plutôt sévère !!! Au delà des portraits d'Erasme et de Luther, un écrit sur le combat des idées et les armes intellectuelles pour les défendre.On retrouve l'humanisme contre l'intolérance, les faiblesses de la tolérance comme principe intangible face à la radicalité.Actuel pour Zweig, actuel pour notre époque, livre empreint de la sensibilité d'un grand auteur, traduit brillamment.
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amidemots.blogspot.fr pour la chronique complète :)
Autant le dire dès le début, j'ai beaucoup moins apprécié que celle de Magellan, qui se lisait comme un roman. Ce n'est pas le cas ici, et bien que je n'ai jamais lu d'essais, c'est à ça que ça m'a fait penser. Forcément, la vie d’Érasme fut plus tranquille que celle de Magellan.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé la biographie assez longue (j'ai mis 10 jours à la lire, oups), et par moment très rébarbative. Si dans certains chapitres, par exemple quand Luther intervient, on retrouve le côté "épique" (à prendre avec de gros guillemets, on est pas dans Le Seigneur des Anneaux quand même) et prenant qui dominait dans Magellan, je me suis ennuyée et perdue assez souvent (effet soporifique assuré dans le bus le matin). Il y avait beaucoup, beaucoup d'infos données, des expressions dans d'autre langues que je ne comprenais pas.
Cependant, j'ai retenu quelques petites choses, et je pense que ça pourra m'être utile pour ma séquence de français sur l'humanisme. Zweig explique assez clairement le point de vue d’Érasme, présente (et analyse...) ses ouvrages, leur(s) impact(s), et bien sûr pas uniquement L’Éloge de la Folie (que du coup j'ai envie de lire. enfin, un extrait, je ne suis pas devenue folle non plus (c'est le cas de le dire. Haha. Bref.))
Ce qui m'a perturbée, c'est qu'il semble jouer avec l'avis du lecteur. Un coup il nous le rend agréable, attachant, un coup il paraît orgueilleux et hautain, détestable. Du coup, je n'ai pas vraiment d'avis sur ce personnage.
Actuellement, je suis plutôt soulagée d'en avoir fini avec ce livre, car s'il était instructif, il était aussi légèrement indigeste.
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C'est un bon livre que j'ai lu pour le lycée. La biographie est intéressante et nous permet de découvrir Erasme, mais il est compliqué. Il faut avoir des bases solides sur l'humanisme afin de le comprendre
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L'auteur nous a écrit une très bonne biographie de ce grand personnage du XXème siècle. Malheureusement, sa biographie est trop développé car je n'ai pas compris grand choses à cause des termes philosophique que l'auteur emploi.
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Alors déjà les biographies j'ai horreur de ça... Mais là, un pauvre petit livre de 200 pages, je crois que je ne me suis jamais autant ennuyée en lisant un bouquin. Certes Érasme était un grand homme, je le conçois, mais Zweig aurait quand même pu éviter de répéter 36 fois (j'exagère ^^) la même chose, on comprend quand même à force... Franchement c'est un livre qui va rester bien tranquille sur son étagère jusqu'à la fin de mes jours sans que je le rouvre xD
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Date de sortie
Érasme, Grandeur et décadence d'une idée
- France : 1996-10-09 - Poche (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- Érasme - Français
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Résumé
D'Érasme de Rotterdam (1467-1536), on ne connaît plus guère que ses portraits peints par Holbein, Dürer, Quentin Metsys, son ami, et une oeuvre, Éloge de la folie, associée à un mot : l'humanisme.De cette figure marquante de la Renaissance, Stefan Zweig nous donne un portrait qui lui restitue toute sa dimension. Grand voyageur, Érasme fut le premier penseur à se définir comme Européen. À l'affût des différents savoirs, passionné d'imprimerie, il prôna l'accès de tous à la culture et à la connaissance. Réformateur audacieux, mais épris de tolérance et de dialogue, il dénonça tous les fanatismes, chercha à conjurer la rupture religieuse qui allait ensanglanter l'Europe. Il fut le premier intellectuel au sens moderne, père spirituel de Spinoza ou de Voltaire. Publié en 1935, cet essai reflétait les préoccupations de l'écrivain autrichien, dans une Europe en proie aux totalitarismes et bientôt à la guerre. Il n'a rien perdu de son actualité.
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