Érec et Énide

Un roman courtois qui se lit facilement et rapidement. L'usage des vers permet cette fluidification de la lecture et apporte une tonalité poétique au récit. L'intrigue est prenante bien qu'assez simple. Enide est autant mise en avant qu'Érec et les deux couples royaux au lieu d'entrer en confrontation, s'allient, créant un environnement sain et assez plaisant pour le lecteur. Les valeurs courtoises et chevaleresques priment sur tout et décrivent un idéal de société à laquelle aspirait Chrétien de Troyes. C'est une lecture intéressante pour s'initer à la littérature médiévale et qui pousse d'ailleurs à poursuivre ses lectures vers les récits de la table ronde et la légende arthurienne.

J'ai été très étonné par ce roman. J'étais très sceptique de le lire, en pensant que ça serait très ennuyant, compliqué à comprendre. Mais surprise ! Je ne me suis pas du tout ennuyée en le lisant et j'ai pu poursuivre l'histoire evoluante d'Erec et d'Enides, à travers leurs actes et leurs pensées. Si vous voulez un voyage rythmé par les combats, une tirade personnelle et un romantisme du passé, je vous le conseille vivement.

Deuxième roman que je dois lire de cet auteur dans le cadre des cours, et j'ai beaucoup plus apprécié celui-ci. Plus d'actions et une histoire plus addictive je trouve.

J'ai vraiment apprécié découvrir ce roman arthurien. Ce fut très intéressant et plaisant !

C'est un texte qui se lit très facilement et qui est rempli d'actions - malgré quelques lenteurs que j'ai pu ressentir à certains moments du récit.

Premier roman arthurien de Chrétien de Troyes, c'est aussi et surtout un livre trop méconnu pourtant extrêmement intéressant à étudier. Écrit d'après l'envie d'aller à l'encontre de Tristan et Iseut, nous trouvons une oeuvre riche et passionnante.

Une oeuvre représentative de son genre qui, grâce aux traductions modernes se lit très facilement. A lire plus par curiosité et intérêt du genre que pour le fond de l'oeuvre. Une lecture chevaleresque accessible à tout lecteur initié ou non.

Je dois avouée que je suis moi même étonnée d'avoir tant apprécié ce livre. Je l'ai ouvert la mort dans l'âme en pensant à ma rentrée en deuxième année de Lettres et à mon programme sur la littérature du Moyen Age. Je pensais m'ennuyer et ce fut tout le contraire. Très rapide à lire, l'histoire est très plaisante, dans un style fluide, poétique, avec des scènes qui m'ont ramené aux histoires médiévales qu'on a pu me lire étant petite. Je conseille fortement ce roman, en particulier aux personnes qui peuvent se sentir rebutées par le titre ou la littérature de cette époque.

Un roman original dans les oeuvres de Chrétien de Troyes autour de la quête du Graal. Les chevaliers que l'on connaît sont plus en retrait. Ici, la Dame est déjà conquise, et même épousée. Donc comment concilier amour, mariage, esprit d'aventures... Des interrogations modernes finalement.

Un classique comme Tristan et Iseult qu'il faut lire dans tous les cas.

J'adore les romans de Chrétien de Troyes ! J'ai trouvé cette histoire intéressante car on suit vraiment les aventures du couple, avec une place importante donnée à Enide, autant qu'à Erec !

Spoiler(cliquez pour révéler)Le jour de Pâques, le roi Arthur organise une chasse au cerf blanc avec ses chevaliers et ses hôtes. Erec accompagne la reine et sa suivante. Celles-ci avisent un chevalier accompagné d’une dame et d’un nain. Guenièvre voudrait s’avoir qui ils sont et envoient sa servante le demander. Masi elle se fait battre par le nain ! Erec y va donc lui-même, mais ne portant pas d’armes, il ne peut faire mieux. Il promet à la reine de suivre ses étrangers jusqu’à se venger de cet affront.

Arrivé dans une ville, il est hébergé par un pauvre homme, sa femme et leur fille. La jeune fille est la plus belle qu’Erec ait jamais vue, bien qu’elle soit chichement vêtue à cause que son père ne veut pas des dons du comte de cette ville, qui est pourtant son beau-frère, et qui aimerait la main de sa fille : il ne veut donner celle-ci qu’au fils d’un roi. On apprend à Erec que le chevalier est venu pour participer à une coutume qui se répète chaque année : les chevaliers défendent un épervier pour le remettre à leur dame. Ce chevalier a déjà remporté plusieurs fois le tournoi, mais Erec annonce qu’il veut le défier, et qu’il défendra l’épervier pour la fille de son hôte.

Il vainc le chevalier et donne l’épervier à la jeune fille, qui n’est autre qu’Enide. Comme Erec est le fils du roi Lac, son père consent à lui donner la main de sa fille. Le chevalier l’emmène à la cour d’Arthur et promet à ses parents de leur envoyer de beaux vêtements et de leur donner deux de ses châteaux.

Erec et Enide se marient à la cour d’Arthur et vivent ensemble, heureux, pendant un moment. Mais un jour, Enide entend qu’on dit du mal de son époux : on dit qu’il se ramollit à cause de son amour. Enide est désespérée qu’on dise du mal de son mari. Elle se lamente une nuit, ce qui réveille Erec. Outré de ce que l’on a dit de lui, il décide de repartir à l’aventure, accompagné de sa femme.

Enide s’en veut énormément d’avoir brisé cette vie douce qu’elle menait avec son époux. D’autant plus que celui-ci semble fâcher : il lui demande de ne rien lui dire. Mais quand la jeune femme voit arriver des brigands, elle ne peut s’empêcher de le prévenir.

Après avoir triomphé sur deux groupes de brigands, Erec et Enide sortent de la forêt et son accueillis par un écuyer qui leur offre gîte et couvert. Mais le Comte de de Galoain, sur les terres de qui ils se trouvent, voudrait faire d’Enide son amie. Celle-ci prévient Erec et ils s’enfuient au petit matin. Le comte les suit mais est bien vite mis en déroute par le chevalier.

Erec se bat encore contre un chevalier, Guivret le Petit, qui deviendra son ami. Plus loin, le couple rencontre une jeune fille qui pleure car son ami vient de se faire enlever par 2 géants. Erec va le secourir, mais il revient très affaibli. Le comte Oringle de Limors, passant par-là, le croit mort. Il veut faire d’Enide sa femme et lui promet d’enterrer Erec. Enide se débat se qui réveille Erec qui la défend. Les deux amants s’enfuient. Ils tombent alors sur Guivret, qui a entendu parler de leurs malheurs et qui était parti délivrer Enide du Comte d’Oringle. Il poursuit la route avec eux.

Ils arrivent au château de Bradigan, du roi Evrain. Ils y sont bien accueillis, mais Erec désire relever le défi de ce lieu, qu’on nomme mystérieusement la Joie de la Cour. Il s’agit en fait d’un chevalier, que sa dame à fait prisonnier d’un verger en lui ordonnant qu’il y restera jusqu’à ce qu’un chevalier plus fort que lui le vainque. Personne n’y est jamais parvenu, mais Erec est le plus fort. Le Chevalier est délivré et plus aucune menace ne pèse sur le domaine d’Evrain. Tout le monde est très reconnaissant à Erec.

Erec, Enide et Guivret retournent à la cour d’Arthur où ils y vivent plus tranquillement. Quelques temps plus tard, Erec apprends que son père vient de mourir. Arthur couronne Erec et Enide roi et reine à Nantes.