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Rejoins la barque de la nuit
Pour venir jusqu'à moi
Toi dont le coeur ne bat plus
Et qui en saisissant l'arme
Renverse l'ennemi du soleil
Et écarte les démons ténébreux obstruant ton passage
Nous serons désormais réunis au royaume des mortels
Le temps d'une nuit éternelle
Où mon coeur battra pour nous deux.
Afficher en entierFichue part d'humanité qui nous pousse parfois à faire et à penser des choses que l'on ne devrait pas si l'on s'en tenait à nos valeurs et nos acquis.
On finit tous par payer nos erreurs. Le fameux choc en retour dans la magie, les conséquences de nos actes et les déceptions de nos jugements.
Je n'avais pas échappé à cet adage.
Afficher en entierCette nouvelle m'avait dévastée et j'avais pleuré une bonne partie du trajet. Des larmes de tristesse mêlée à la fatigue et au découragement. Une chose avait du mal à passer : la vision intéressée des dieux sur Adrian et moi. Finalement, Tuatha et Fomoires agissaient dans leurs propres intérêts sans égard envers ceux qu'ils manipulaient. Nous, élus et membres de la CEA, n'étions que les marchepieds leur permettant d'accéder au pouvoir. Des pions sur un échiquier où les rois n'étaient que les bourreaux de nos vies insignifiantes à leurs yeux. Et combien de mortels sacrifiés pour si peu d'éternels ?
L'ambition pouvait donner des ailes aux damnés et détruire celles des anges.
Afficher en entier(Ida O'Toole)
— Mais cet univers, reprit-elle les yeux toujours fixés sur le portrait de famille, encouragé par les rituels et les liaisons malfaisantes, arrosé d'absinthe et couronné d'opium, a fini par me lasser. En ouvrant les yeux, j'ai pleuré mon fils, j'ai pleuré mon mari, mais aucun des membres de la CEA, ni mon ami Fergal, ne considéra ma peine. Seule avec ma fille, qu'ils avaient épargnée parce que justement, elle était une fille, je me suis retrouvée dans un monde terre à terre où le manque d'argent et de soin peut vous rendre misérable. J'ai dû lutter chaque jour contre la pauvreté, la faim qui nous tiraillaient et les morsures des hivers longs et froids pour sauver notre dignité. C'est avec l'aide des hommes et non des Fomoires, que je nous ai sorties toutes deux de l'enfer dans lequel ces monstres nous avaient envoyées. Les hommes sont loin d'être bons. Ils sont jaloux et ruminent sans cesse une haine abominable qui les entraîne parfois à commettre des actes barbares. Mais sont-ils pires que les dieux ou bien même les Fomoires qui nous observent nous enliser sans intervenir ? De toute mon existence, je ne retiens qu'une chose et c'est ce qui me permet de survivre à ma peine qui jamais ne s'atténuera : seul l'amour peut nous sauver. Il est celui qui nous tient et qui nous empêche de sombrer dans les limbes d'un univers misérable. Celui qui n'aime point est maudit.
Elle nous adressa un regard profond à tous deux et ajouta :
— Gardez cela à l'esprit. Tant que vous aimez, vous êtes vivants et tant qu'on vous aimera, vous vous battrez.
Afficher en entierJe me réfugiai dans mes pensées et de nombreux souvenirs, chacun étroitement lié à Adrian, illuminèrent alors mon esprit. Je me rappelai notre première rencontre dans une salle parisienne pour le concert de Banshee. De son regard si profond où cohabitaient sagesse et folie luciférienne. J'avais encore des frissons lorsque je repensais à ce moment exceptionnel, ou en me mordant le poignet, il avait réussi à me convaincre que la douleur pouvait procurer parfois un certain bien-être. Par sa complexité et son mysticisme, il était parvenu à me séduire. J'étais passée par toutes les étapes avec lui : fascination, déception, peurs, doutes, espoir ... Je me souvins d'une conversation avec mon amie Sélène qui me faisait encore beaucoup rire. "Sélène, tu as peut-être raison finalement. Adrian est un vampire. Il se nourrit de la candeur des autres. Voilà sa libido : le pouvoir et la puissance. Une domination au coeur de pierre qui se convainc, pour apaiser sa conscience, que la douleur est salvatrice". Beaucoup d'encre avait coulé depuis ...
Afficher en entierLe royaume de Fomorian était une île au large des côtes irlandaises, plongée dans le brouillard et l’obscurité, où le soleil n’était plus qu’un douloureux souvenir.
Afficher en entierIl faut que tu saches que tout au long de cet éprouvant mais incroyable éveil, j’ai compris une chose : le pire ennemi de l’homme est son propre reflet. Les Fomoires, les Originels et ceux conditionnés par Nédé, ne sont que les clones de leurs vices amplifiés.
Afficher en entierDans la chambre des cauchemars
Fergal Connaghan ressuscite l'Aube Dorée.
Afficher en entierLa Bande-annonce du roman sur youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=vThzd3ISSCQ
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