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Commentaires de livres faits par Ertiammot

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Commentaires de livres appréciés par Ertiammot

Extraits de livres appréciés par Ertiammot

LE DEALER : [...] La vraie et terrible cruauté est celle de l'homme ou de l'animal qui rend l'homme ou l'animal inachevé, qui l'interrompt comme des points de suspension au milieu d'une phrase, qui se détourne de lui après l'avoir regardé, qui fait, de l'animal ou de l'homme, une erreur du regard, une erreur de jugement, une erreur, comme une lettre qu'on a commencée et qu'on froisse brutalement juste après avoir écrit la date.
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date : 19-11-2011
Mais le voici, le petit oratoire, il est ouvert : un petit espace, après toutes les grandes églises que je me souvenais avoir vues dans l’agenda. Presque une catacombe. Si nous étions arrivés là tous les deux, par miracle, pour un moment encore, dans un endroit comme celui-là, nous l’aurions éprouvé ensemble – nous l’aurions réparti entre nous, me suis-je dit – le choc le plus mystérieux qui puisse traverser un être humain : le sentiment d’une affinité plus forte que toutes nos différences, qui subsistent pourtant – moi homme/elle femme, moi laïc/elle religieuse... et tant d’autres – sentiment plus intime et plus puissant que tout ce que nous avions éprouvé jusqu’à maintenant. Nous l’aurions partagé à deux et peut-être nous serions-nous sauvés. Il me fallait l’éprouver seul et cela me bouleversait. Seul restait clair le sentiment de cette terrible « affinité-coïncidente », comme nous disons, nous autres géomètres : les mêmes angoisses, les mêmes remords, la même poussière. Mais déjà ils s’apprêtaient à fermer.
Dehors, vers l’hôpital, deux sœurs marchaient rapidement, s’éclipsaient sans bruit : comme entrent ou sortent certaines apparitions – un instant, mais elles laissent pour toujours un signe – à quelque moment irremplaçable de notre vie.

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date : 05-09-2011
«Là, entre les lourds piliers sans style de la salle peu éclairée, des femmes dansent, grandes, non point tant belles qu'étranges, et excessivement parées. Elles se meuvent avec lenteur. La volupté qu'elles vendent est grave, forte et secrète comme la mort. Près du café, sur une cour commune pleine de clarté de lune ou de nuit, chacune a sa porte entreclose. Leur lit est bas. On y descend comme dans un tombeau. - Des Arabes songeurs regardent sinuer la danse qu'une musique, constante comme le bruit d'une onde coulante conduit. - Le cafetier apporte le café dans une très petite tasse où l'on croirait boire l'oubli.»
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