Extraits

Il est possible de guérir presque toutes les maladies par un traitement médical approprié, dit-il, toutes les maladies sauf celle de l'amour. Il n'y a point de remède à ça.

Le samebito suivit Totaro avec joie. Il s'installa dans l'étang et parut s'y trouver tout à fait à son aise

- Je suis un samebito, un homme-requin. Il y a peu de temps, j'étais encore au service des huit grands-dragons, comme officier subalterne du merveilleux palais des Dragons qui se cache au fond de la mer.

Le visage paraissait celui d'un démon avec des yeux verts comme des émeraudes, et la barbe pareille à celle d'un dragon.

La région était si salubre et si fertile que la maladie et le besoin y étaient inconnus. De plus, les habitants étaient d'une honnêteté telle qu'ils n'enfreignaient jamais les lois.

Akinosuke demeura à Raishû pendant plus de vingt-trois ans, et durant tout ce temps nul chagrin n'assombrit sa vie.

Kitsune ; p.99

Autre perfidie dont il est coutumier : c'est de rendre public ce qu'il entend confidentiellement, sans souci du scandale qui peut en résulter. Exemple : un renard attaché à la famille de Kobayashi-San entend son maître se plaindre de son voisin, Nakayama-San, qu'il méprise en secret. Aussitôt, le zélé serviteur de courir dans la maison de Nakayama-San, de s'emparer de son corps et de le tourmenter misérablement : « Je suis le serviteur de Kobayashi-San, lui dit-il, auquel vous avez fait tel ou tel tort ; et aussi longtemps qu'il me le commandera, je continuerai à vous faire souffrir. »