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Essai de critique indirecte



Description ajoutée par Sherlocked_666 2021-04-19T19:47:59+02:00

Résumé

On s'en doute, quand Jean Cocteau se livre à un Essai de critique indirecte (1932), c'est encore, et toujours, pour célébrer des victoires de l'art, les ressources de la poésie et les aligner dans un écrin de notes, d'aphorismes et d'anathèmes étourdissants. Le peintre italien De Chirico, qui "emploie le trompe-l'oeil comme un criminel rassure sa victime", lui sert de mise à feu et de fil rouge.

Ce fil pendule bientôt du côté de Picasso et de Mirô... Cocteau ouvre ainsi une réflexion sur le sens de l'oeuvre, de la figuration, du symbole. Il l'éclairé par des références à Stendhal ou Stravinski. Ce qui arrête et fascine ici, c'est la grâce avec laquelle l'auteur de Thomas l'imposteur glisse d'un peintre à l'autre (Braque, Matisse), d'un écrivain à l'autre (Baudelaire, Nietzsche), d'un musicien à l'autre (Wagner, Beethoven). Cet Essai de critique indirecte tient du fourreau et de la palette. Il tire l'épée et le pinceau. Il pointe profondément ("la mort est morte, tuée par le plaisir") ; il brosse légèrement ("l'élégance consiste à ne pas étonner"). Ecrit d'une "encre à cerner les fantômes", il éblouit toujours.

Cocteau multiplie les variations sur les analogies, les calembours, l'art comme maniaquerie, le "beau neuf", le rêve, la vitesse, l'architecture grecque. Le poète apparaît ici dans toute sa splendeur, sûr de ses pouvoirs et de ses édits. "II y a les poètes et les grandes personnes." Cocteau, cet éternel enfant, s'amuse : "Je suis un empêcheur de danser en rond." II zigzague génialement, narguant une époque "cabrée contre l'individu".

Source : https://www.grasset.fr

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extrait

Extrait ajouté par Sherlocked_666 2021-04-19T19:46:03+02:00

La vulgarité de notre époque éclate dans l'impatience. Un geste répété ennuie. La lenteur énerve. La mort est morte, tuée par le plaisir. Toutes les grandes races, toutes les grandes époques : leurs danses répètent presque le même geste mille fois. Personne n'oserait s'ennuyer, s'en aller. Sens religieux de l'art, sens le la mort. Le sens de la mort est perdu. Jadis on mourrait chaque minute. Bien vivre, c'était bien mourir. Aujourd'hui, on supprime la mort ; on l'escamote. Soit on meurt en un clin d'œil d'une mort sportive, soit on ne pense à la mort qu'en mourant. La mort éclaire un chef-d'œuvre. Les gens se désintéressent de l'art parce qu'ils ne s'intéressent qu'à ce qui les concerne, et la mort ne les concerne pas. Personne au monde ne croit plus à elle. On ne meurt plus. C'était ennuyeux.

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