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Résumé
On s'en doute, quand Jean Cocteau se livre à un Essai de critique indirecte (1932), c'est encore, et toujours, pour célébrer des victoires de l'art, les ressources de la poésie et les aligner dans un écrin de notes, d'aphorismes et d'anathèmes étourdissants. Le peintre italien De Chirico, qui "emploie le trompe-l'oeil comme un criminel rassure sa victime", lui sert de mise à feu et de fil rouge.
Ce fil pendule bientôt du côté de Picasso et de Mirô... Cocteau ouvre ainsi une réflexion sur le sens de l'oeuvre, de la figuration, du symbole. Il l'éclairé par des références à Stendhal ou Stravinski. Ce qui arrête et fascine ici, c'est la grâce avec laquelle l'auteur de Thomas l'imposteur glisse d'un peintre à l'autre (Braque, Matisse), d'un écrivain à l'autre (Baudelaire, Nietzsche), d'un musicien à l'autre (Wagner, Beethoven). Cet Essai de critique indirecte tient du fourreau et de la palette. Il tire l'épée et le pinceau. Il pointe profondément ("la mort est morte, tuée par le plaisir") ; il brosse légèrement ("l'élégance consiste à ne pas étonner"). Ecrit d'une "encre à cerner les fantômes", il éblouit toujours.
Cocteau multiplie les variations sur les analogies, les calembours, l'art comme maniaquerie, le "beau neuf", le rêve, la vitesse, l'architecture grecque. Le poète apparaît ici dans toute sa splendeur, sûr de ses pouvoirs et de ses édits. "II y a les poètes et les grandes personnes." Cocteau, cet éternel enfant, s'amuse : "Je suis un empêcheur de danser en rond." II zigzague génialement, narguant une époque "cabrée contre l'individu".
Source : https://www.grasset.fr
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