Essai sur les données immédiates de la conscience chapitre 2
Auteur
- Henri Bergson (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 39 lecteurs
extrait
Quand les oscillations régulières du balancier nous invitent au sommeil, est-ce le dernier son entendu, le dernier mouvement perçu qui produit cet effet? Non, sans doute, car on ne comprendrait pas pourquoi le premier n'eût point agi de même. Est-ce, juxtaposé au dernier son ou au dernier mouvement, le souvenir de ceux qui précèdent? Mais ce même souvenir, se juxtaposant plus tard à un son ou à un mouvement unique, demeurera inefficace. Il faut donc admettre que les sons se composaient entre eux et agissaient, non par leur quantité en tant que quantité, mais par la qualité que leur quantité présentait, c'est à dire par l'organisation rythmique de leur ensemble.
Afficher en entierCommentaires récents
Lu dans le cadre de ma scolarité. Dans l'ensemble j'ai eu du mal à bien saisir de quoi il traitait
Afficher en entier
Je devais le lire pour la prépa scientifique, comme beaucoup de monde. Je n'ai absolument rien compris, j'ai donc abandonné au bout de dix pages. Le style m'a semblé vraiment embrouillant au possible. Mais avec les explications du prof, l'intérêt du livre est apparu. Je pense donc que le fond est constructif, mais que la forme empêche le passage du message contenu dans le livre. En réalité, cette étude du temps d'un point de vue scientifique est une vraie tentative de rationnaliser un concept complétement abstrait et impalpable, avec des exemples bien choisis et des théories vraiment novatrices.
Afficher en entier
Livre obligatoire en prépa scientifique ce qui permet de l'étudier en classe et de mieux le cerner, thème plutôt intéressant.
Afficher en entier
Comme beaucoup de personnes j'ai DÛ le lire, pour la prépa.
Livre très complexe je trouve, même si le thème de fond reste intéressant.
Afficher en entier
J'ai était obligé de le lire pour la prépa. Je ne l'aurais pas vraiment compris sans les explications de mon professeur. Difficile à comprendre, les idées n'en sont pas moins intéressantes
Afficher en entier
J'ai du le lire pour la prépa. J'ai pas accroché. Le style est trop complexe et trop vieux pour que ça me plaise.
Afficher en entier
Bon je ne vais pas mentir en prétendant qu'après une première lecture, j'ai compris exactement toute la thèse de l'auteur, mais Jj ne perds pas espoirs de comprendre qqch. après une petite quinzaine de relecture! "Vive la prépa" --"
Afficher en entier
Bon ben, je peux dire que je l'ai lu. Les premières pages sont assez compréhensives, mais ça devient très vite lassant, vu qu'il faut sans cesse être concentré. Pour être franche, je crois avoir saisi quelques trucs mais j'ai l'impression qu'en réalité, je n'ai rien compris du tout. Vive la prépa!
Je ne l'ai pas mis dans "je n'ai pas aimé" parce que je pense que pour l'instant, je ne peux pas juger, mais j'ai hâte de l'approfondir en classe.
Afficher en entier
J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre. Que ce soit la préface, le dossier ou bien l'essai de Bergson en lui-même, je n'ai pas du tout accroché. J'ai du relire plusieurs fois certains passages pour essayer d'en comprendre le sens et, au final, je n'ai pas saisi grand chose.
Afficher en entier
Le texte de Bergson en lui-même est assez limpide, compréhensible, bien expliqué (pour un philosophe), avec une explication à un certain moment qui empiète sur de la physique, ce qui fait un moins une pause bienvenue ^^
En revanche, rien à faire le type de la préface et du commentaire est un être immonde... Il complique le texte de Bergson, endort systématiquement, on peut presque sentir son ton pompeux alors qu'il nous explique, bien moins bien que Bergson, ce que l'on aurait compris de toute façon. Et puis il spoile le livre, risquant de lui ôter absolument tout intérêt.
J'ai un peu honte de le dire, mais je n'ai pas pu lire les deux dernières pages de préface, et j'ai sauté le commentaire...
Que je serai pourtant bien obligée de lire puisque, comme beaucoup de monde ici, c'est une lecture obligatoire...
Afficher en entier
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Évaluations
On en parle ici
Editeurs
Résumé
Les penseurs, jusqu'ici, n'ont fait que concevoir le temps; il faut désormais le vivre: tel semble être le mot d'ordre de Bergson dans le chapitre 2 de l'Essai sur les données immédiates de la conscience (1889), son premier ouvrage, où il entend "saisir la durée pure".
Notre manière ordinaire de représenter le temps est empreinte de concepts issus des mathématiques et de la physique: partant de ce constat, Bergson entame dans ce chapitre, qui est aussi une porte d'entrée à l'ensemble de sa philosophie, une réflexion sur les nombres, les horloges, les mouvements et leurs vitesses, et souligne l'impossibilité de penser adéquatement le temps par ces biais. A la représentation déformée que nous avons forgée du temps, il oppose le temps vécu de la conscience humaine, qui est le seul réel, et qu'il nous invite à ressaisir par l'introspection.
Afficher en entier