Plus ça va dans la lecture de cette saga, plus les personnages sont clichés.
J'avais déjà exprimé mon malaise sur la manière dont était traité Kenji, mais avec la candidate coréenne c'est le bouquet. Cheveux colorés, Kpop, personnage de manga... c'est à se demander si l'auteur ne prenait pas chaque cliché des pays non occidentaux pour en faire des personnages.
C'est dommage parce que le concept de Phobos est intéressant (bien que trop hétéronormé), on aurait aimé des personnages avec de vraies personnalités.

C'est mon premier Sherlock Holmes. Bien que tirée par les cheveux, l'enquête est captivante. Je ne pense pas relire du Conan Doyle cette année.

C'est un produit des années 70 qui a mal vieilli. Une parodie d'espionnage. Cet aspect-là est rocambolesque, même pas intéressant.
C'est complètement misogyne, grossophobe, raciste, même homophobe, avec de l'éphebophilie gênante, des notes d'auteur qui empirent les choses, du sexe on se demande si l'auteur a eu de vraies relations avec des femmes... Un héros bien viril bien masculinité toxique. Un peu de zoophilie au passage. Je ne sais pas si l'auteur a quelque chose à compenser ou bien des fantasmes particuliers, ou bien les deux.

J'avais trouvé ce bouquin dans une boîte à lire avec toute une collection Fleuve Noir, je crois que j'ai pas pioché le bon.

J'ai lu ce livre en 5e, et il m'a laissée une forte impression! J'adore le concept des livres, du virus, des Zappeurs... le fait de se plonger dans un livre, la détresse de voir ses mots disparaître. J'ai vraiment adoré les personnages, le scénario, les coups de théâtre et la résolution. C'est mon plus gros coup de cœur de mes lectures scolaires (et j'en ai apprécié beaucoup, détesté au moins autant).
Même s'il est en jeunesse, je le conseille à tout le monde. Je le relis occasionnellement. C'est un beau cadeau pour tous les amoureux des livres!

Très bon livre, un classique, que j'ai lu tardivement. On ne peut pas ne pas voir l'URSS de Staline dans le pouvoir donné au cochon Napoléon. Beaucoup de figures historiques se retrouvent dans les personnages présentés autour de cette ferme. Globalement cela dénonce toute forme de totalitarisme, et tout cela de manière bien avisée, avec des animaux et des analogies que l'on peut retrouver dans nos sociétés.
Il n'y a pas d'âge pour découvrir ce classique de la littérature. Prochain livre à lire? 1984.

J'ai attendu mes 29 ans pour le lire. Pourtant je connais beaucoup de références tellement c'est une histoire entrée dans la culture populaire. Le Petit Prince sur son astéroïde et sa rose. Le "dessine-moi un mouton". Son amitié avec le renard.
Et je l'ai enfin lu et j'ai compris pourquoi c'était tellement culte. Je me suis vue retombée en enfance, et l'aspect illimité de l'imagination m'a beaucoup enchantée. C'est un très beau récit qui se lit à différents degrés. C'est à la fois poétique et rempli de réflexions très intelligentes sur l'amitié, le monde des adultes qui s'oppose à celui des enfants, et sur la mort également. J'ai eu le coeur serré sur la fin.

Suite de mon commentaire sur le 1e tome vu que j'ai dévoré les deux livres en... même pas une journée. Je ne me l'explique pas, c'est addictif!
Alexeï est ma déception! Avec le 1e tome à l'annonce de son nom direct j'ai pensé à mon crush sur Aliocha dans les frères Karamazov, et physiquement il est le portrait de Matthias dans Six of Crows! Mais il n'est ni l'un ni l'autre, j'ai juste envie de lui cracher dessus.
J'adore Kenji mais on n'en sait trop peu~

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ma 1e impression était qu'il était le parfait kamikaze de Serena, mais trop parfait pour que ce soit ça... je penche vers Léonor, celle qu'on attendrait le moins... à voir![/spoiler] En tant que lectrice de manga depuis mes 14 ans, amatrice d'animes depuis un peu avant, amatrice de musiques japonaises que ce soit rock ou pop (et coréennes aussi mais rien à voir), je me suis vraiment sentie mal à l'aise les comparaisons perpétuelles sur le fait qu'il ressemblait à un personnage de manga, comme si un japonais ne pouvait pas exister en-dehors de ça. Parce qu'en lui-même il est très attachant! La remarque de Cindy "Goldorak" (dans le tome 1) j'ai trouvé ça vraiment déplacé.
Tao, Marius, Safia, Mozart me touchent beaucoup parmi toute cette bande [spoiler](quoique Mozart qui donne la drogue à Harmony... MAIS WTF? j'hésite à le traiter de connard...) et j'adore particulièrement Kelly également! J'ai hâte de lire Origine pour en apprendre plus sur leur passé.

La révélation de la fin est choquante, et je ne la crois qu'à moitié!

On m'a chaudement conseillé cette saga et je dois dire que j'ai dévoré le 1e et 2e tome. Ceci est mon commentaire sur le 1e tome.

J'ai adoré le style CHAMP, CONTRECHAMP, HORS-CHAMP... moins la narration à la 1e personne avec Léonor que j'ai beaucoup eu de mal à apprécier. Le fait qu'elle n'assume pas complètement son job, cette télé-réalité pour laquelle elle a signé, jusqu'à son 1e entretien avec Marius... bon après on comprend pourquoi et j'ai quand même une certaine affection pour elle.

Par contre on ne va pas dans la subtilité avec les personnages, notamment avec Serena. C'est la bonne grosse méchante, jusqu'au bout des ongles, il n'y a pas de doute. Même dans sa façon de parler, je ne me l'explique pas, il y a un truc qui coince.

Et puis bon, le fait que les romances soient exclusivement hétéronormées et qu'un triangle amoureux se profile, ça ne m'enchante pas des masses...

Et puis c'est quoi cette fin? Heureusement que je ne suis plus dans la configuration Six of Crows où je dois attendre des mois la suite, mais tout de même!
C'est un livre qu'on ne veut pas fermer en tout cas, je l'ai dévoré! L'histoire en elle-même est prenante, palpitante, on ne sait pas ce qu'il va se passer.

Une histoire vraiment agréable à suivre, on ne s'ennuie pas. On se retrouve avec des personnages vrais, ils ne sont pas parfaits, ils sont humains, sincères. On suit le parcours un peu initiatique du personnage-narrateur dans le Bois de Boulogne, en train de chercher un chat avec sa mère alors qu'il peine à se remettre d'une séparation qu'il ne comprend pas.
Le livre est court, 140 pages, agréable à lire. Merci à Eric Metzger pour la dédicace!

Comment dire... je n'ai pas posté de commentaire sur le 1e tome, mais je vais en mettre un ici. Après avoir vu la saison 1 de la série (qui m'a laissée très mitigée), on m'a chaudement recommandé de lire les livres plutôt.
Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'écriture soit si pauvre... On nous présente Jace comme un jeune homme impétueux avec de la verve mais... l'auteur ne doit pas être très douée pour cela j'imagine. Plusieurs choses me chiffonnent à la lecture des deux premiers tomes:
- les dialogues sont la plupart du temps mauvais... les répliques, les vannes tombent à plat, Jace est loin d'être spirituel et le seul qui tient la route à ce niveau-là c'est Magnus... l'humour tombe à l'eau, à aucun moment je n'ai ri aux "vannes" échangées
- il y a des scènes totalement gratuites et maladroites, les références à des mangas, même en tant que fan du genre ça me mettait mal à l'aise, c'était mal amené, et que dire de la référence à Dumbledore à la fin du tome 2... je ne suis pas contre, dans Buffy ils en ont fait, et c'était bien mené, là... non, c'était maladroit et gratuit (ce que j'appelle gratuit c'est une scène complètement inutile dont on peut se passer, une scène posée là, qui n'a aucune subtilité)
- en matière de scène absolument gratuite et capillotractée:

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la reine des fées qui "force" un baiser entre Clary et Jace... c'était d'un mauvais goût consternant et absolument pas intelligent
- l'éternel triangle amoureux qui ne sert absolument à rien (Simon deserved better)

C'est toute une série de maladresses d'écriture qui me font grincer des dents au fil de ma lecture. Et ne parlons pas des personnages de Clary et Jace qui sont insupportables. On est sensé s'identifier à la première, et tomber en pâmoison devant le deuxième... clairement pas. Jace est insupportable, sarcastique? oui peut-être, mais doué avec les mots comme il le prétend, sûrement pas (lisez Six of Crows et vous comprendrez ce que c'est savoir jouer avec les mots), mais j'ai noté une amélioration vers la fin du 2e tome.

Autrement, l'univers je le trouve très intéressant, avec un gros potentiel. D'où viennent les Chasseurs d'Ombre et les Créatures Obscures c'est vraiment bien construit et c'est pour cela que je vais continuer la saga. Les manipulations de Valentin sur ses enfants me donnent envie d'en savoir plus sur ses intentions, sur l'histoire des Nephilim, des Anges et tout ce qui va avec. C'est le point fort de The Mortal Instruments et c'est gâché par une écriture médiocre (sûrement pas aidée avec la traduction, mais j'ai du mal à voir comment la vo serait mieux gérée).

Ce n'est absolument pas mon genre de lecture, pourtant j'ai pris plaisir à le lire. Bien que plus âgée, je me suis beaucoup identifiée à Willowdeen, et j'ai beaucoup d'admiration pour elle. C'est une romance classique à l'américaine, mais ça se lit très bien, on s'attache aux personnages, on a envie de voir comment elle va évoluer, et j'ai eu "Jolene" de Dolly Parton dans la tête pendant un moment, car c'est une chanson qui avait été reprise dans la série "Glee" et dont j'avais bien aimé l'interprétation XD

Je ne sais pas par où commencer.
Le scénario? Totalement incohérent.
Les personnages? Caricaturaux.
L'écriture? Maladroite, dialogues loupés.
C'est digne d'une fanfic médiocre, pas d'un "tome 8". Je ne recommande à personne de voir une de ses sagas favorites être autant malmenée par une soi-disant suite. Non, pour moi The Cursed Child n'est ni une suite, ni un complément, et encore moins quelque chose de canon.

J'ai énormément de reproches à faire:

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1- Ron est une caricature de lui-même mélangé à une caricature de ses frères Fred et George. Quiconque a lu les livres peut se rendre compte combien son personnage était totalement à l'opposé de ce qu'il est en réalité.
2- Rose et Albus sont des caricatures de Hermione et Harry à leur âge. Ils sont leurs parents en pire. Albus est juste imbuvable.
3- la relation Albus-Scorpius est du pur queerbaiting en jouant sur les restes du "Drarry", et au final les auteurs (je refuse de croire que Rowling ait écrit un seul mot de cette chose) n'ont même pas assumé leur truc.
4- A quel moment on se dit que "l'humiliation" de Cedric Diggory l'amènerait à devenir un Mangemort? c'est injuste envers Cedric, il valait mieux que ça.
5- Non. Voldemort n'aurait JAMAIS pu avoir de gosse. Donner un enfant à Bellatrix et lui? Vraiment? Mais un simple enfant de Mangemort élevé dans l'esprit de vengeance aurait fait l'affaire!
6- Jouer avec le passé avec ces Retourneurs de Temps, c'est juste ahurissant...

Et j'en passe. Le mot déception n'est pas assez fort pour qualifier ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce livre. Je n'ai absolument pas retrouvé l'univers ou les personnages que j'aimais dans les sept tomes de l'univers de Harry Potter.
J'ai ressenti la lecture de chaque scène comme une déchirure intérieure. Pas de magie, pas de logique, pas de continuité, des facilités.

Je vais terminer sur ce que j'ai noté de positif: Ginny était juste la meilleure comme toujours ♥ et Scorpius était LE personnage le plus attachant et intéressant de l'oeuvre.

Rarement une saga ne m'a fait éprouver tant d'émotions, et pas plus que Sheo, je ne sais pas par quoi commencer. Je rejoins totalement son commentaire et ses impressions! Je ne pourrais pas l'exprimer mieux qu'elle!

Six of Crows a été mon coup de cœur du mois de mai, quand j'ai découvert le livre en vf en librairie, et j'ai attendu avec impatience le tome 2. Merci Leigh Bardugo, merci vraiment! C'était un tel plaisir!

C'est LA suite qu'on voulait à Six of Crows, qui était déjà une histoire vraiment palpitante. On retrouve les personnages qu'on aimait, mais également quelques connaissances de la trilogie des Grishas (j'en suis à la moitié), les références à la première saga sont plus présentes dans Crooked Kingdom d'ailleurs, mais ça n'est pas gênant (mais j'étais bien contente de connaître Genya ♥ Zoya, Tammar ou Sturmhond et avoir le plaisir de les revoir, surtout que Sturmhond est mon personnage préféré de la trilogie...)

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mon fangirlisme a été intense lorsqu'on a eu une scène entre lui et Kaz... mes deux personnages préférés des deux sagas...[/spoiler]

J'aime ces personnages, j'aime comment Leigh Bardugo construit son intrigue autour d'eux, renforce leurs liens, sans que ce soit ni une barrière ni le cœur du roman. J'aime autant suivre l'évolution de leurs sentiments les uns envers les autres que suivre l'intrigue de base, l'ingéniosité du scénario, les retournements de situation, l'aventure trépidante de nos six personnages favoris (sept si on compte Kuwei).

Kaz, Inej, Jesper, Nina, Matthias, Wylan... je les aime tellement, je les aime tous, pour des raisons différentes, j'aime leurs relations, j'aime, j'aime, j'aime, je les aime tant, et j'ai rarement ressenti ça de manière si forte et si unanime.
Kaz je l'ai aimé dès le début, même si ses méthodes sont discutables, même si parfois on doute de lui, on finit par dire "mais bien sûr, c'est Kaz!". C'est son don. Ce cerveau à nul autre pareil. J'ai toujours aimé ces personnages comme ça, comme Lelouch dans Code Geass (même s'il a largement les mains plus tâchées de sang). Ces masterminds qui ont leurs raisons de faire ce qu'ils font.

Je suis tombée amoureuse de Nina, cette classe, cette voluptuosité. J'aime Inej pour sa prestance, sa grâce, son esprit posé et réfléchi. J'aime Matthias pour la douceur qu'il dégage derrière sa carrure, son esprit d'analyse, son calme. J'aime Jesper parce que sans Jesper, tout serait bien terne et triste, et derrière sa légèreté, il est absolument touchant. J'aime Wylan parce que c'est un rayon de soleil. Wylan van Sunshine. Un amour, un petit prince.

[spoiler]Et puis qui ne tombe pas pour la relation fusionnelle, sublime, de Nina et Matthias, leur amour malgré leurs différences, les rivalités de leurs nations? Qui ne tombe pas pour l'amour indicible de Kaz pour Inej "I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting." et ce malgré ses blessures, malgré ses peurs, malgré ses faiblesses? Qui ne tombe pas pour Jesper et Wylan, qui n'ont cessé de se chercher depuis le 1e tome, cela a commencé comme un jeu, puis les sentiments se sont révélés bien présents et vraiment forts, touchants, évidents?
Et le coup de génie dans tout ça, c'est que Six of Crows & Crooked Kingdom sont loin d'être axés sur la romance. Elle est là, parce que les sentiments font aussi partie de la vie. Mais elle n'est pas le cœur de l'intrigue, ni un frein, elle est juste là, et on l'aime, car elle est importante pour les personnages autant que leur désir de se sortir des situations les plus périlleuses.[/spoiler]

Nous avons vécu cette aventure avec ces personnages. On a appris à les connaître, à comprendre leur passé, nous sommes le 7e membre de la bande. On approuve comme désapprouve certaines de leurs actions ou paroles. La narration aide beaucoup, je l'avais déjà dit par rapport à Six of Crows, mais la narration à la 3e personne selon le point de vue de Kaz, Inej, Nina, Matthias, Jesper et enfin Wylan (il n'a pas eu de chapitre sur son point de vue dans Six of Crows) est vraiment bien construite, et l'inclusion des flashback sont un bon ajout pour comprendre les personnages également.

J'ai aimé cette histoire, et c'est triste de se dire que c'est fini. Je suis triste de les quitter, de ne plus attendre d'autres aventures à Ketterdam.
[spoiler]Et Matthias nous a quitté de manière tellement injuste, j'étais effondrée, comme si j'avais perdu un ami. Ce n'était pas une fin digne de lui, assassiné par un garçon de son pays, aveuglé par la haine, alors que lui était en paix... on aurait voulu qu'ils s'en sortent tous, même si cela aurait été trop beau, j'imagine.
Mais qui sait... peut-être qu'un jour Leigh Bardugo écrira une nouvelle saga incluse dans le Grishaverse, qui est un univers tellement riche et intéressant. Et comme on a pu revoir Genya, Zoya, Nikolai... on aura certainement des nouvelles de Kaz et des autres! J'y crois!

J'attends avec impatience les futures œuvres de Leigh Bardugo, en attendant, je termine la trilogie des Grishas!

En tant qu'amie, écrivain en herbe en train de confectionner son premier roman aussi, il n'est pas si aisé de faire un commentaire SANS SPOIL constructif et objectif!

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, et mon seul reproche c'est qu'il est trop court! Le style est fluide, on visualise très bien ce que l'auteur décrit, les décors, les sentiments des personnages, leurs émotions, conflits... on apprend à découvrir le monde des Âmes à travers les yeux de l'héroïne, Morgane.

J'aime le fait que les possibilités de pouvoirs et de destins soient infinis, que les Âmes-Sœurs ne soient pas forcément des liens amoureux...

En tout cas, l'histoire suscite l'intérêt, et le livre se lit vraiment vite. Mais pourquoi cette fin? Ça ne peut pas se terminer de cette façon! En tout cas, ça donne envie de lire d'autres histoires concentrées dans le même univers tellement les possibilités sont vastes!

Un véritable voyage... on pourrait être rebuté devant le style, la traduction vraiment lourde, les longues descriptions des fleuves du Beleriand, les paragraphes avec 40 noms d'une généalogie... en fait le Silmarillion est une quête à lui tout seul. La quête d'un lecteur avide d'en connaître plus sur la mythologie de Tolkien.

Il faut dire ce qu'il est, on ne trouvera pas d'oeuvre de fantasy aussi complète et complexe, depuis la création d'Arda, jusque dans les ébauches délivrées par Christopher Tolkien et tous les textes tardifs du maître.

J'avoue que j'ai lutté les 100 premières pages. Il me fallait toujours la liste des Valar, leurs attributs, comme on apprend les Dieux de l'Olympe. Il m'a paru très long le fait de pouvoir comprendre d'où viennent les Elfes, les 3 tribus originelles, alors qu'aujourd'hui ça me paraît tellement simple. Le sentiment de satisfaction quand on ferme le livre est inexplicable!

Car on finit par plonger en Beleriand et à suivre avec passion la lutte des peuples de la Terre du Milieu contre Morgoth! La passionnante et tragique histoire des Noldor! Je suis tombée amoureuse comme jamais des Elfes, de leur histoire, de leur force comme de leurs faiblesses. J'ai détesté et aimé Fëanor, j'ai été prise de passion pour le périple de ses fils (Maedhros, je te dédie mon avatar, tu mérites plus de reconnaissance!), la lignée de Fingolfin, en passant par Gondolin, jusqu'à Elrond et Elros.

Mais on ne nous raconte pas uniquement l'histoire des Noldor, on voit apparaître les premiers hommes, l'ébauche des premières grandes maisons, la belle histoire de Beren et Lúthien, ancêtres d'Aragon et Arwen, et celle qui m'a le plus fascinée, la tragique histoire des enfants de Húrin: Túrin et Nienor (que l'on retrouve en version plus complète dans "Les Enfants de Húrin" livre que j'ai adoré bien entendu).

On traverse les premiers âges de la Terre du Milieu, même si la plus grande partie concerne la lutte contre Morgoth durant le Premier Âge, et je déplore que le chapitre sur la chute de Numenor soit si court, mais au moins on a plus de détails sur les ancêtres d'Aragorn, et également sur la création des anneaux de pouvoirs par Sauron, et le dernier de la lignée de Fëanor: Celebrimbor.

Mon mot de la fin: passionnant et épique, du Tolkien. On n'en ressort pas indemne!

Ça a été une merveilleuse aventure! En fait je ne connaissais pas Leigh Bardugo, et je ne savais pas qu'il existait une première trilogie (que je lirai, pour sûr, avant que la suite de Six of Crows ne paraisse). Ceci explique pourquoi j'étais un peu perdue parfois entre tous les noms de cet univers, sans glossaire. Mais ce n'est pas si dérangeant, et je vais vite corriger cela!

Tout de suite, le livre m'a attirée, certes on ne juge pas un livre sur la couverture, mais elle a su éveiller ma curiosité, j'ai trouvé la simplicité de l'illustration ingénieuse, on reconnaît bien les personnages décrits mais on est libre aussi d'y ajouter nos propres détails.

J'ai beaucoup aimé le fait qu'on suive des personnages qui ne se présentent pas au premier abord comme des héros valeureux bourrés de sens moral. Le premier rapport avec Kaz est épique, ce personnage est d'emblée fascinant du haut de ses dix-sept ans. Il a toujours un coup d'avance, il est fabuleux, et loin d'être parfait. J'ai hâte d'en savoir plus sur lui, car la fin vous laisse vraiment la bouche ouverte.

Spoiler(cliquez pour révéler)

J'attendais sa vengeance, je l'attendais les poings serrés, mais il va falloir patienter. [/spoiler]

Je me suis attachée à chacun des protagonistes, mon cœur s'est emballé pour l'histoire de Nina et Matthias, je prenais plaisir à lire Jesper, et Wylan [spoiler](et s'il n'y a pas eu du flirt entre les deux je suis prête à manger ma bibliothèque), et Inej je l'ai trouvée tout autant fascinante. Ils sont jeunes et leurs histoires sont quasi complètes, fortes, prenantes... ce sont des personnages réussis jusque dans leurs relations.

Pour parler du style, je l'ai trouvé très agréable et fluide. On ne se perd pas (une fois qu'on comprend comment fonctionne cet univers), et l'idée de passer d'un point de vue à un autre est bien rendu (j'aurais aimé avoir le point de vue de Wylan). Chaque personnage a ses motivations, et ce système nous permet de les comprendre sans qu'ils aient à en faire part à leurs camarades, d'autant plus que c'est un excellent moyen d'inclure des flashback, et pour certains, c'est très instructif.

J'espère que Milan ne va pas faire comme Castelmore... à savoir publier le tome 1 et ne pas sortir la suite. Je suis prête à lire la trilogie de Grisha en anglais, là n'est pas le soucis, mais j'ose espérer que le même sort ne sera pas réservé à Six of Crows. C'est vraiment un coup de cœur pour ma part! Ça me manquait d'avoir une nouvelle série à suivre!