Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
751 586
Membres
1 156 826

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Et l'obscurité fut



Description ajoutée par x-Key 2016-02-24T19:47:39+01:00

Résumé

Tandis que Naples suffoque sous la chaleur du mois de mai, l’équipe du commissaire Palma reçoit un coup de fil alarmant : Dodo

Borelli, 9 ans, petit-fils d’un puissant entrepreneur napolitain, vient d’être enlevé. Rien de très surprenant dans cette famille qui a tout pour attiser les haines, du grand-père richissime et intraitable à la mère en révolte contre l'autorité paternelle. Mais pendant que Romano et Aragona tentent de démêler l’affaire, Lojacono et Di Nardose retrouvent à enquêter sur un cambriolage plus que douteux… Et si l’enlèvement du bambino masquait un crime plus grave encore ? Plus que jamais, les « Salauds de Pizzofalcone » vont devoir se serrer les coudes pour se sortir d’un abîme de mensonges...

(Source : Fleuve Éditions)

Afficher en entier

Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Paraffine 2022-08-15T01:37:28+02:00

Alessandra Di Nardo, l’autre femme de l’équipe, avait l’aspect d’une mince et douce jeune fille, alors qu’elle s’entraînait au polygone de tir deux fois par semaine et faisait mouche à trente mètres. Comment auraient-ils pu la surnommer, sinon Calamity ? « Comme ça, tout le monde saura qu’il faut la craindre », avait commenté Aragona.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par polacrit 2022-09-23T10:35:15+02:00
Or

En ce mois de mai, la canicule s'est abattue sur Naples comme la misère sur le monde. C'est alors que le commissaire Palma est informé de la disparition d'Edoardo Borrelli, âgé de neuf ans, petit-fils d' Edoardo Borrelli senior, riche et influent entrepreneur napolitain, vieillard intraitable et acariâtre. Pendant que Romano et Aragona essaient d'y voir plus clair au sein de cette famille plus unie par la haine la dépendance matérielle que par l'amour, Lojacono et Di Nardo enquêtent sur un cambriolage plutôt louche survenu dans l'appartement du couple Parscandolo: pourquoi Lojacono a-t-il l'impression d'une mise en scène? Et pourquoi Salvatore Pascandolo ment en déclarant que son coffre fort ne contient rien d'important?

Malgré l'appel des ravisseurs, l'enquête piétine: malgré l'acharnement de Romano et d'Aragona qui se démènent tant qu'ils peuvent, aucun indice significatif ne fait surface. Et si, finalement, l'enlèvement du jeune garçon masquait un crime plus grave? Tandis que Lojacono et Di Nardo soupçonnent la femme de Parascandolo de ne pas être aussi "blanche" qu'elle veut bien le faire croire, les "salauds" de Pizzofalcone vont devoir se serrer les coudes et user de toutes leurs ressources pour démêler l'écheveau inextricable de ces deux sordides affaires.

Dans ce troisième opus de la série mettant en scène l'inspecteur Lojacono, Maurizio de Giovanni continue d'explorer les tréfonds de la ville de Naples, cette fois en racontant une lamentable histoire d'enlèvement et d'un banal cambriolage, sur fond de crise économique et de désespoir, montrant avec sa dextérité habituelle que derrière la plus jolie façade se cachent les pires instincts, réduisant en miettes les sentiments les plus nobles, transformant les êtres en de redoutables prédateurs. Comme l'ont constaté les plus grands philosophes des siècles passées, notamment Erasme, Francis Bacon ou Hobbes "Homo homini lupus est", ce qui signifie " L'homme est un loup pour l'homme", locution on ne peut plus pessimiste...

Le style: dès les premières pages, le ton est léger, l'ambiance est décontractée, avec beaucoup d'humour: "-Président, si je ne t'avais pas parlé, tu ne te serais même pas rendu compte de ma présence. Ô vieillesse ennemie!... Le plus âgé et le plus jeune du commissariat adoraient se titiller, l'un sur le ton d'un professeur ayant affaire à un élève attardé, l'autre en ramenant systématiquement sur le tapis le sujet de la démence sénile." (Page 13)...Ou quand Aragona se moque gentiment de Romano, surnommé "Hulk" à cause de son caractère impulsif et emporté: "Eh! Hulk! Ton surnom, ils te l'avaient déjà donné dans ton ancien commissariat, non? Et maintenant, tu vas te foutre en rogne, devenir tout vert et arracher ta chemise." (Page 16). Cependant, la langue est riche, imagée, presque poétique par moments, surtout lorsque l'auteur décrit la ville.

Pour autant, il ne faut pas s'y tromper: Et l'obscurité fut est un roman sombre, sans aucune illusion sur la présence du Mal parmi les humains...Alors que les ténèbres les plus noires s'emparent de leur cœur et de leur âme, à l'image des flics ripoux qui ont entaché la réputation du commissariat de Pizzofalcone. De ce fait, le récit alterne ces passages légers avec des passages plus graves, braquant ses projecteurs sur la détresse et la misère humaines, que l'on peut croiser à chaque coin de rue, sous n'importe quelle forme, sans distinction de sexe, d'âge ou même de classe sociale.

L'histoire du commissariat constitue à elle seule un récit dans le récit: c'est pour remplacer les quatre flics ripoux destitués l'année précédente que Aragona, Romano, Di Nardo et Lojacono ont été nommés à Pizzofalcone; avec pour premier défi de redorer son blason, et surtout d'honorer la confiance toute relative accordée à Palma par la préfecture centrale en obtenant des résultats tangibles, faute de quoi le commissariat serait définitivement fermé. "En effet, si la police entière de la ville les désignait ainsi ( "i bastardi, en italien, ce qui signifie "les salauds"), c'était à cause des quatre collègues du commissariat qui s'étaient fait pincer pour trafic de cocaïne. Calabrese et Pisanelli avaient été les témoins directs de cette sale affaire (...)Le commissariat avait même été menacé de fermeture. Pour finir, l'enquête avait été close et les quatre brebis galeuses, que tout le monde appelait désormais les Salauds de Pizzofalcone, remplacés. Or leurs successeurs avaient hérité de cette étiquette insultante." (Page 14)...

Avec pour mission officieuse de montrer une image positive de la police qui, avec cette affaire, en avait pris un sacré coup: "Comme beaucoup de ses collègues qui luttaient du matin au soir, dans la douleur, contre la décomposition des rues et des ruelles sous l'action de leurs habitants, il (Palma) se sentit dégoûté, en proie à la colère. Ainsi, lorsqu'il apprit que le préfet avait l'intention de fermer le commissariat, admettant par là l'échec des forces de l'ordre, il se rebella et demanda à reprendre le poste." (Page 19).

Avec cette troisième enquête de l'inspecteur Lojacono et de ses collègues du commissariat Pizzofalcone, De Giovanni est monté d'un cran. En effet, l'intrigue est efficacement mise en place, les enquêtes sont menées sur les chapeaux de roues par les policiers, au rythme de la ville toujours en éveil dans laquelle ils évoluent. Il suffit de fermer les yeux pour entendre le bruit des voitures et des scooters, pour sentir les odeurs de gaz d'échappement mêlées aux relents de la mer qui s'étalent au pied des collines, pour voir ces gens de toutes conditions se démener afin de tirer à soi une partie, si infime soit-elle, de la couverture qui recouvre les riches maisons bourgeoises.

Les personnages récurrents sont criants de vérité, même lorsque l'auteur dresse un portrait comique, presque caricatural avec notamment Aragona, le frimeur de service, ou Romano, le "dogue" du commissariat. Peu à peu, on les découvre aussi dans leur vie quotidienne, celle qu'ils ont une vie en dehors de leur travail, leur solitude, leurs problèmes de couple, d'argent aussi, montrant qu'ils ne sont pas des super-héros, mais des hommes et des femmes comme tout le monde, avec leurs qualités et leurs défauts. Ce qui les rend attachants, proches de nous, humains...

Dans ces romans très réalistes, Maurizio de Giovanni s'attache à montrer le dessous des cartes postales destinées aux touristes: Naples est  cité peuplée de gens qui aiment, qui souffrent, qui vivent et qui meurent comme partout ailleurs. On pourrait presque les comparer à une étude sociologique, analysant les travers et les manquements d'un pays si loin et en même temps si proche du nôtre, luttant pour se sortir du marasme de la crise qui accable toute l'Europe, pour se redonner de nouveaux repères et enfin aborder des rivages plus cléments...

Afficher en entier

Date de sortie

Et l'obscurité fut

  • France : 2016-04-14 (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 8
Commentaires 1
extraits 12
Evaluations 0
Note globale 0 / 10