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Et la vie reprit à petites foulées



Description ajoutée par TerverChante57 2021-08-18T15:40:54+02:00

Résumé

Dans un club de course à pied, trois femmes que tout oppose sont forcées de faire équipe : Pauline, la séduisante, dont la vie paraît légère et facile, mais qui traîne un lourd secret ; Laura, la rebelle, qui n'arrive pas à trancher entre une vie d'aventurière et sa carrière ; et Pascale, mère au foyer bien rangée, qui flotte dans la petite bulle de son existence sur le point d'éclater. Leurs vies s'entrechoquent et, au rythme de leurs foulées, ces trois femmes avancent, chacune à leur façon, souvent maladroitement, mais avec cœur et obstination.

A la recherche de leur propre vérité, leur amitié et la course à pied les forceront à dépasser les apparences trompeuses et à avancer pour délier les nœuds de leur existence.

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Pascale

Les visites à Grand-Mamie dans sa maison de retraite sont toujours très déprimantes. Comme à chaque fois qu’elle se prépare pour un moment difficile,

Pascale se redresse de toute sa petite taille, bombe le torse et respire profondément : un soldat au garde-à-vous. Elle lisse encore une fois les cheveux des enfants qui sont pourtant impeccables. Elle accroche un grand sourire à ses lèvres mais elle sait qu’il ne remonte pas jusqu’aux yeux.

Sa grand-mère n’est pas dans cette chambre, pas dans cet hôpital où l’odeur de l’abandon, de la déchéance et de la mort est si forte que c’en est presque irrespirable. Elle ne voit maintenant dans le lit qu’une enveloppe, abîmée, malmenée, scotchée de toutes parts. La lettre, les mots, l’âme se sont envolés depuis bien longtemps. Pascale sait qu’il lui faut faire le deuil de la femme gaie, simple, aimante qu’elle a connue. Cette femme qui avait pour devise : pour bien vivre, pour bien aimer, il faut savoir bien manger. Cette femme qui exprimait toute sa tendresse à travers ses légendaires blanquettes de veau ou lapins en sauce. Elle ne faisait jamais de desserts, futiles coquetteries à ses yeux. Curieuse ironie, ce corps fatigué qui lui donne envie de pleurer n’apprécie maintenant plus qu’une chose : les sucreries. Cette fois-ci, ils lui ont amené des truffes qu’ils ont faites eux-mêmes et, l’espace d’un instant, il lui a semblé entrevoir un minuscule sourire dans cette bouche sans dentier. Pascale a mis tout son amour, toute sa tendresse dans cette futile coquetterie. Juste retour des choses, il lui semble.

Ils sont restés plus longtemps que prévu, comme d’habitude. Pascale se sent toujours coupable au moment de la séparation. Elle se déteste pour les mots qu’elle mitraille alors avec urgence : les platitudes faussement enjouées, les promesses qui ne seront pas tenues. Elle se déteste pour les pensées qu’elle abrite : impatience de partir, puis soulagement le seuil de la porte enfin franchi.

Ils ont couru pour ne pas manquer le départ du train. Leur arrivée quelque peu désordonnée leur a valu des regards désapprobateurs. Elle déteste quand elle perd le contrôle. Elle a souvent l’impression d’être un funambule sur le fil de sa vie, frôlant à tout moment la catastrophe.

Le vent a retenu derrière eux les miasmes de la maison de retraite, c’est mieux ainsi. De plus, loin d’être traumatisés, les enfants sont ravis de cette petite aventure et se vantent d’avoir gagné la course contre elle. Fanny a un reste de cacao au coin de la bouche, alors Pascale humidifie son index de salive et le lui enlève.

Elle sent le regard de sa voisine qui pèse sur ses gestes. Pascale a dû la réveiller – mais dormait-elle vraiment ? – pour s’installer à côté d’elle. Les enfants, Fanny et Nicolas, sont sur les sièges, juste devant. Quand le train est plein, pas de sentiments pour les gens qui se gardent deux fauteuils pour avoir leur paix. Cela dit, sa paix, Pascale n’a pas l’intention de la lui voler car la jeune femme n’a pas l’air très sympathique et son regard vert est glacial. En revanche, elle a une silhouette de rêve : longue, fine, pas une once de graisse. C’est l’automne mais elle est très hâlée : est-elle une adepte du bronzage artificiel ?

Bizarre que le reste de la trilogie – maquillage sophistiqué et cheveux permanentés – soit absent. Elle a plutôt l’allure d’un garçon. Pascale lui adresse un sourire et le regard de sa voisine change : il s’adoucit, juste un peu.

Pascale se sent encore bouleversée de la visite à Grand-Mamie. Elle regarde

Nicolas qui lit une histoire à Fanny. Leurs têtes sont penchées l’une vers l’autre et se touchent presque. Elle a faim de vie, elle a besoin de chaleur. Elle ne peut s’empêcher de les caresser, juste à cet endroit dans le cou, ce creux sous les cheveux, qui lui semble si tendre et vulnérable. Elle se sent un peu mieux.

Elle se renfonce dans son siège et songe à Noël qui approche. Elle se demande comment sera la fête chez ses parents cette année. Est-ce que la maladie de son frère Emmanuel adoucira les relations tendues entre sa mère et elle ? Ces réunions familiales, c’est comme certains plats asiatiques : aigre-doux. Elle n’est pas sûre de beaucoup apprécier. Heureusement que Laurent, son mari, est là. Il sait dissiper les tensions et chasser les silences pesants.

Elle remarque les muscles des cuisses de sa voisine qui se dessinent sous le jean. Elle aimerait tant être mince et tonique. Elle a essayé une fois ou deux le footing. C’est Laurent, toujours si pragmatique, qui le lui a suggéré, un soir où

elle se plaignait, en observant dans le miroir ses rondeurs un peu trop débordantes. Curieusement, elle n’a pas trouvé cela aussi dur ou déplaisant qu’elle le craignait. Mais elle n’a cependant pas été assez disciplinée pour courir régulièrement. Elle a une idée : elle pourrait s’inscrire dans un club de course.

En plus, cela la sortirait de la maison et lui ferait rencontrer d’autres gens.

Ils vont bientôt arriver à Annecy. Elle appelle son père, Jean, et lui raconte la visite à Grand-Mamie. Elle entend la peine dans sa voix d’habitude si pleine d’entrain ; la tristesse de voir sa mère vieillir ainsi.

Elle sait comment le rasséréner : elle lui demande de venir l’aider jeudi

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Commentaires récents

Argent

Comment vous parlez d'un tel roman ?

Tout d'abord, c'est un magnifique condensé de la vie, avec ses petits bonheurs, ses rire, ses moments d'espoir, de réussite. Mais aussi ses doutes, ses peur, ses préjugés, ses épreuves, qu'elle met sur notre chemin tout au long de nos vies.

C'est l'histoire de trois femmes que tout oppose Pauline, Pascale et Laura. Poussées par une personne, un événement, un déclic, à s'inscrire à un club proposant de la course à pied. Ces femmes vont révéler au cours du récit leurs failles, leurs douleurs, leurs forces et bien d'autres choses encore.

Un hymne à la vie nous poussant à nous rappeler pourquoi elle vaut la peine d'être vécue et qu'il faut parfois seulement du courage et un nouveau regard sur celle-ci pour mieux l'apprécier.

Une lecture émouvante et pleine de beaux sentiments.

Un récit plein d'amour, d'amitié, de solidarité, d'empathie, d'espoir, de force, de ténacité, de respect.

On y parle également course à pied, choix, deuil, maladies, complexes, regard des autres et des rêves.

Ne vous ne vous fiez pas comme les personnages à la première impression et à l'image des gens que vous rencontrez, apprenez à les connaître, peut-être deviendront-ils des amis !

Une très bonne lecture

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Argent

Un livre gentil, sans prétention. Les personnages sont sympathiques mais sans aspérités et leur lien un peu trop faciles. Beaucoup de détails superflus qui alourdissent la lecture.

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Date de sortie

Et la vie reprit à petites foulées

  • France : 2021-08-17 (Français)

Activité récente

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extraits 2
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Note globale 8 / 10

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