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Et si demain n'existait plus ?, Tome 2 : Diane



Description ajoutée par ptitflora92 2016-12-16T21:02:38+01:00

Résumé

À travers le monde entier, une guerre se prépare entre les clans de Chasseurs et la W.C.C. désireuse d’en finir coûte que coûte avec ces êtres qui se proclament les « Enfants de la Terre ». Entièrement nue et amnésique, Diane se réveil en plein milieu d’une forêt et se trouve aidée par un groupe de la W.C.C. dont les membres sont loin d’imaginer qu’ils viennent de faire entrer le loup dans la bergerie. Si sa mémoire semble fragile, son instinct de meurtrière refait surface et cette fois-ci, Diane est bien décidée à se venger de ceux qui l’ont trahie et à percer le mystère de sa nouvelle résurrection.

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Chapitre I

Son souffle était lent, sans précision, sans réel fondement tandis que son cœur recouvrait progressivement son fonctionnement et que le sang passa en lui avant d’être propulsé de nouveau à l’intérieur du corps. Décidément, à l’image de notre planète que nous avions laissée croupir sous nos déchets polluants, nous laissons faire cette machine qu’est le corps, faire son travail. Nous imaginons que rien ne pourrait arrêter une telle mécanique et nous espérons durer le plus longtemps possible.

Dès notre naissance, il en est ainsi.

De sa respiration hésitante naissait un désir de croire et d’espérer car en ouvrant les yeux et cela malgré les larmes qui avaient un peu séché, elle pouvait contempler ces quelques feuilles mortes voler au moindre souffle sortant de sa bouche.

Elle respirait et c’était déjà beaucoup.

Sa main gauche se faufila furtivement sous les feuilles fraîches de la rosée matinale. Il y avait une certaine odeur indescriptible qui émanait de cet endroit.

Un petit morceau de bois.

Elle le pressa fortement dans sa main. Il ne s’agissait pas d’une bouée et encore moins d’une corde à laquelle se hisser qui pourrait la sauver mais juste un morceau de bois, rien d’autre et pourtant, cela l’apaisa.

Respirer n’était pas suffisant pour elle.

Elle devait absolument accrocher son dernier espoir à un objet qui lui rappelle combien elle est en vie, dans le temps présent. Nous pourrions nous moquer. Jamais nous ne pourrions imaginer un seul instant combien il est important de s’attacher à ces petites choses que nous offre la vie car, finalement, peu sont passés par là et concernant Diane, cela allait être sa seconde fois.

« Dès lors que nous comprenons que la mort est une fatalité, nous tentons, tant bien que mal, d’apprécier ce cadeau que nous chérissons plus que tout : la vie ! »

Diane ouvrit un œil puis le second.

Sa vue resta trouble durant quelques secondes seulement puis elle découvrit la lueur de cette sublime lumière du soleil plongeant dans l’immensité du bois. En pareil cas, combien hésiteraient à se lever brusquement ? Combien seraient tentés de se poser la question qui hantait Marie depuis bien longtemps et qui, brusquement, éveillait en Diane cet engouement pour ce retour à la vie :

« Et si demain n’existait plus ? »

Diane referma les yeux puis une sensation de tristesse vint l’envahir soudainement.

Telle une machine se remettant en marche, elle fit une liste dans sa tête de ce qui fonctionnait dans son corps. Elle débuta par un premier sens.

L’ouïe. Elle tenta de capter le moindre son émanant du bois et fut surprise d’entendre les pleurs de la Terre ainsi que les bruits assez étranges des animaux de la forêt. Il y avait le cri des chouettes puis, ce cerf qui s’arrêta devant elle pour humer son odeur avant de repartir en courant comme si la mort allait arriver.

L’odorat. Mille odeurs venaient se mélanger et certaines pouvaient donner une nausée subite. Les feuilles un peu humides, le bois sec et les déjections des animaux parfumaient l’ensemble du bois. Pourtant, Diane en avait l’habitude. En deux années, elle avait passé plus de temps dans les bois que la normale. Les odeurs ont la particularité de pouvoir nous apaiser, de nous rappeler aux bons souvenirs de l’amour. Les odeurs peuvent aussi devenir un cauchemar. Certaines nous irritent plus que tout. Certaines nous feraient vomir tout le contenu de notre estomac.

Le goût. Pour Diane, ce sens n’avait aucune utilité tant qu’elle ne pouvait mettre dans sa bouche un aliment comestible comme, par exemple, un morceau de chair. Oui, un morceau de chair qu’elle aurait pris soin de découper elle-même. Elle aurait bu le sang qui en coulerait avant d’y enfoncer ses dents et de croquer la partie d’un membre qui, à coup sûr, serait forcément humain. À ce moment précis, une envie troubla ce sens.

Le toucher. La terre sur laquelle son corps était posé lui rappela instantanément la perception de ce sublime sens. Ainsi, elle sentit sur son ventre les brindilles d’herbes. Sur sa poitrine nue, elle découvrit qu’une fleur lui embrassait le téton. Encore une fois, afin de se persuader que cela n’était pas un vilain cauchemar, elle empoigna l’herbe et ne voulut pas lâcher ce rappel à la vie.

La vue est aussi le seul sens qui était interdit lorsque Adam et Ève naquirent des mains de Dieu. Voir est bien plus qu’un atout. Il est le maître des sens, celui qui regroupe toutes nos aptitudes qui font de nous des êtres si particuliers. Voir et nous découvrons ce qu’est la beauté. Voir et nous comprenons pourquoi nous détestons.

Adam et Ève auraient-ils eu des enfants sans cette découverte fondamentale ? Certains diront que la beauté est à l’intérieur. Avouons-le tout simplement : aimer ce que nous voyons et voir ce que nous aimons est un puissant facteur de ce qui fait que nous désirons. Toucher un corps est une sensation. Mais voir nous permet d’aller au-delà de toutes nos envies : nous voulons toucher, nous voulons goûter et nous voulons sentir.

Tout le long de son corps, Diane sentit les caresses du soleil qui montait à son zénith et elle pria pour elle. Elle se dit que finalement, la mort n’avait rien d’injuste. Lorsque le renard s’approcha d’elle, il la renifla tout comme le ferait n’importe quel animal puis, il lui lécha le visage d’un coup de langue. Pour Diane, il était bon de ressentir sur sa peau cette désagréable magnificence qu’offrait le renard. L’animal semblait veiller sur la jeune femme. En réalité, il vérifiait si ce corps était en vie ou pas. Lorsqu’il comprit que Diane était en vie, il la fixa droit dans les yeux. Quelque chose en elle lui faisait un peu peur car, d’un bond en arrière, il trouva le moyen de fuir et parti aussi loin qu’il le pouvait.

Ce n’était plus la vie qui harmonisait la nature mais la mort qui imprégnait la Terre.

Et c’est ici que Diane se souvint de cet avant.

Il y avait un premier avant puis un second.

Lorsque notre corps fait le tour du propriétaire, il cherche à savoir s’il y a eu une rupture. Il vérifie les membres, les muscles, les doigts et les sens puis, dans une logique implacable qui nous ferait quasiment penser que notre corps est un ordinateur, il teste notre mémoire. Il va chercher dans nos souvenirs, des plus enfouis aux plus récents et alors, tel une fourmi, il fait un tri. La mémoire aussi, bien que n’étant pas un os, peut se fracturer. Nos souvenirs se compilent et s’éparpillent parmi tellement d’autres que parfois, nous oublions certains passages de nos vies. La mémoire est à l’image d’un verre de cristal : nous tentons de la protéger en la mettant sous verre car nous avons peur qu’elle se brise en mille morceaux. Nous y faisons attention assez souvent. Perdre nos souvenirs, c’est perdre de ce que nous avons été. Et ce que nous avons été, fait celui que nous sommes. Malheureusement, malgré toutes nos précautions, nous ne pouvons jamais nous mettre à l’abri des mauvais tours de notre cerveau. Ce n’est pas de notre faute à vrai dire. C’est juste que nous ne sommes jamais à l’abri de quoi que ce soit.

Dans le regard de Diane, il n’y avait pas de joie. Juste de la surprise. Puis, à la surprise, vint s’ajouter le mécontentement. Diane devenait une enfant capricieuse qui déballe son cadeau et se rend compte que ce n’est pas celui-ci qu’elle voulait. Elle en voulait à la Terre entière car dans le bonheur d’être en vie, elle ne voyait que du malheur.

La mémoire est tout aussi capricieuse qu’un enfant, finalement.

Elle se mit à pleurer sur son nouveau sort.

Elle pleura, renifla puis, elle cria.

Crier fait parfois du bien. Crier libère de certaines frustrations.

Elle avait ce désir en elle de frapper le sol, celui-là même qui lui murmurait que de sa mère, la Terre, elle venait de renaître.

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Commentaires récents

Argent

?L'HISTOIRE?

L’univers reste le même que précédemment, ce tome est la suite plus ou moins directe de Marie ! Attention au spoil, je ne peux pas l’éviter ici.

Dans ce monde en reconstruction où la Terre mère a englouti des villes entières, mais aussi où elle a ramené les morts à la vie afin de punir ses enfants indignes -les humains-, Marie est de retour chez elle et désormais vit sa vie dans la tranquillité aux côtés de Franz.

Louis a désormais sous son toit Anna qui s’occupe des filles de Marie et lui dans le village des chasseurs.

Diane quant à elle devient le personnage central de ce tome. Sa punition était de mourir de nouveau, mais la Terre mère a encore des projets pour elle.

Nous la découvrons sous une nouvelle facette alors que ses souvenirs lui échappent, une Diane douce et en demande d’affection et de tendresse. Son passé, autant en tant que chasseuse que celui d’humaine refait surface la menant de nouveau à la folie meurtrière et vengeresse.

Pendant ce temps, les humains développent de nouvelles armes et de nouveaux soldats sont entrainés afin de pallier aux problèmes des chasseurs cannibales. Nous rencontrons de nouveaux personnages tels que William et Lucie, qui cette dernière, croisera la route de Diane à son plus grand malheur et elle jouera un rôle dans le développement des sentiments de Diane.

De plus, nous découvrons un nouveau personnage, Katia que nous pourrons découvrir plus amplement dans le prochain tome qui porte son nom ! Et croyez-le ou non, cette demoiselle est pire que Diane…

La guerre éclate entre les vivants et les non-vivants et cela la Terre mère ne peut l’empêcher. Ses projets semblent compromis du fait de certains chasseurs cruels qui ne respectent pas ses lois et attisent encore plus la haine des hommes.

Ce style est vraiment déstabilisant par moment, une fois habituée on s’y accommode. Je dois avouer avoir moins apprécié ce tome, plus centré sur les tueries et le sexe étant donné que ce sont les vices de Diane.

Ce que j’apprécie dans ces romans, ce sont les fins. Pour des histoires sombres et percutantes, la fin reste toujours douce, du moins pour ces deux tomes.

En découvrir plus sur le passé de Diane permet de la comprendre en quelque sorte, même si je ne parviens pas à excuser son comportement, et ce malgré le dénouement de l’histoire.

La Terre mère est un personnage omniprésent dans le récit, même si l’on n’entend pas sa voix et si elle ne prend pas part directement dans l’action. C’est une mère bafouée par ses enfants qui veut leur donner une correction, mais comme toutes les mères, elle fait des erreurs et c’est à se demander jusqu’où elle ira dans celles-ci !

?LA CONCLUSION?

Une écriture qui me surprend de nouveau, peu habituée j’ai su y trouver un rythme qui m’a emporté dans l’histoire et qui m’a captivé. Petit bémol pour les scènes de sexes et de tortures qui deviennent redondantes, mais qui sont expliquées par la personnalité de Diane qui est particulière.

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Or

L'avis d'Esméralda :

Ce deuxième volet est consacré à Diane. Personnage extrêmement violent et rencontré dans le premier volume où la confrontation avec Marie s’est soldée sur la dislocation du groupe de Diane.

Tout au long de ce deuxième tome, j’ai appris à connaître Diane. Pourquoi elle réagit avec tant de violence. Pourquoi elle désire tant que le sang coule pour assouvir sa vengeance envers son ancienne et nouvelle vie. Si pendant les premiers chapitres, Metzker nous mène, sciemment, par le bout du nez, notamment dans le repérage chronologique de l’action ( avant, pendant, après l’épisode de « Marie »), il nous entraine ensuite dans une aventure houleuse au quatre coins du monde dévasté. Un tour par les Amériques où l’ancien peuple amérindien réclame leurs terres ; un autre en Russie où une certaine Katia fait de l’ombre à Raspoutine ; et toujours en France où les Chasseurs semblent beaucoup plus respectueux quant à l’avenir que réserve Mère Terre.

Diane est une femme intransigeante, menaçante, violente. Sous ces terribles traits, loin d’être humain, Diane, telle que la déesse chasseresse de l’ancien temps, part en quête de sa mémoire. Elle la retrouve dans la violence, la soif du sang et malgré tout dans la tendresse de bras et mains tendus. Apporteurs de chaleur humaine, elle retrouve le sens et la fibre maternelle. Cette mère qu’elle aurait du être. Cette mère enfouie dans ses entrailles. Cette monstrueuse mère dévoreuse d’hommes et de femmes qui l’ont bafouée, humiliée. Diane est l’incarnation de la vengeance. De part le sang, elle oublie et salit les hommes.

En parallèle nous suivons les actions menées par la W.C.C.. Les coulisses, les hommes engagés, les pontes de l’organisation , les recherches dans le laboratoire…

Ce second tome dégage une atmosphère bien différente du premier volet. J’ai été carrément prise à parti face à la violence, la barbarie et les scènes de sexes horripilantes. Une ambiance gore où une femme a une seconde chance d’être autre chose. D’être autre que l’icône de la chasseresse. D’être celle qu’elle aurait pu être avant le cataclysme. J’ai suivi tout le processus de l’évolution de cette nouvelle Diane où il en dégage, paradoxalement, une ambiance spirituelle.

Une excellente suite où Metzker, toujours sans dialogue, nous offre un nouveau point de vue sur cette fameuse réflexion : « et si demain n’existait plus ? ».

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Argent

Comme annoncé dans le résumé, nous suivons cette fois « Diane », une humaine qui à retrouver la vie grâce à la Terre & qui est vraiment détestable dans le premier tome. Je ne savais pas à quoi m’attendre dans ce second tome vu que je n’aimais pas trop ce personnage mais je dois avouer que je fus agréablement surprise par la tournure.

Mais nous suivons aussi d’autres personnages ! William, Lucie, Gilberte, Tony, Sophie, Louis, Marie… Et j’en passe, à vous de découvrir leurs histoires à eux.

Ce second tome nous permet de découvrir ce qui se passe dans plusieurs villes cette fois : Québec au Canada, Paris, Clermont-Ferrand en France, Rome en Italie, Vladimir en Russie, Nouvel Orléans aux États-Unis et nous montre comment chaque pays/villes se confronte à ce fléau de chasseurs ou comment ils se font massacrer… A voir. Cela nous dévoile aussi un peu plus d’informations sur ces fameux chasseurs qui bouffent tout le monde ! (Il faut dire aussi qu’ils sont comparés à des Nazis m’voyez).

Diane est un personnage irritable dans le premier, le diable en personne, celle qui n’a vraiment pas de pitié envers ses victimes (mais on découvre qu’il y a un personnage pire qu’elle ! Hé oui ça existe apparemment). Elle m’a plutôt intriguée dans le tome 1 pour cela, pour son comportement envers Marie. On nous dévoile son..

https://egideofbooks.blogspot.fr/2016/12/33-et-si-demain-nexistait-plus-tome-2.html

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Date de sortie

Et si demain n'existait plus ?, Tome 2 : Diane

  • France : 2016-05-25 - Poche (Français)

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