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Extrait ajouté par Stephanelefort 2016-12-22T18:40:28+01:00

Cernés par le silence de la nature, les deux hommes continuèrent leur marche, jusqu’à un petit abri constitué de pierres entassées et tapissé de mousse. Boas lui conseilla de rester là et de se reposer, le sens du vent leur était favorable, mais il devait aller examiner la situation d’un peu plus près. Assis sur la mousse, Erlendur l’attendit patiemment. Il lui revint en mémoire le peu qu’il savait du renard d’Islande : on affirmait qu’il avait été le premier à coloniser le pays où il s’était implanté à la fin de la dernière glaciation, ce qui remontait à environ dix mille ans. Il remarquait que Boas témoignait un grand respect à l’animal qu’il appelait cette chère petite, et dont il parlait comme d’une vieille amie. Pourtant, il la chassait quand cela lui semblait nécessaire, il l’abattait et tuait sa progéniture comme s’il s’était acquitté là d’une simple tâche ménagère.

– Elle est là, cette brave petite, nous n’avons plus qu’à être un peu patients, annonça-t-il à son retour avant de s’allonger à plat ventre dans l’abri à côté d’Erlendur. Il ôta le fusil et la cartouchière de son épaule, se débarrassa de son sac de cuir dont il sortit une flasque qu’il lui tendit. Erlendur grimaça en avalant la gorgée offerte.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-01T20:06:35+02:00

Il n'a plus froid. Au contraire, une étrange vague de chaleur lui envahit le corps. Lui, qui pensait que toute chaleur l'avait déserté, il a l'impression qu'elle se diffuse dans ses bras et ses jambes, jusqu'à ses mains et ses pieds, et brusquement son visage lui semble s'enflammer.

Allongé dans le noir, ses pensées vont et viennent, désordonnées, il ne distingue qu'à peine la frontière entre le sommeil et la veille. Il a beaucoup de peine à se concentrer et à évaluer son état. Comme plongé dans une confortable torpeur, il ne souffre pas. Des rêves, des images, des bruits et des lieux qui lui sont à la fois connus et inconnus défilent dans son esprit qui lui joue d'étranges tours et le projette constamment à travers le passé et le présent, défiant l'espace et le temps. Il n'a aucune véritable prise sur ces errances. Un instant, il est assis à l'hôpital, au chevet de sa mère qui se meurt et le quitte. L'instant d'après, un hiver sombre s'est abattu et il se retrouve à nouveau allongé sur le sol de cette ferme abandonnée qui était jadis sa maison. Il a toutefois bien conscience que ce n'est là qu'une illusion.

- Que faites-vous ici ?

Il se redresse, s'assoit et aperçoit un homme à la porte. Un voyageur vient de tomber sur lui par hasard. Il ne comprend pas sa question.

- Que faites-vous ici ? répète l'homme.

- Qui êtes-vous ?

Il ne distingue pas son visage et ne l'a pas entendu entrer, tout ce qu'il voit se résume à cette silhouette qui répète inlassablement la même question insupportable.

- Que faites-vous ici ?

- Je suis chez moi. Qui êtes-vous ?

- J'ai l'intention de passer la nuit avec vous, si ça ne vous dérange pas.

L'homme assis par terre à côté de lui a allumé un feu. Il sent la chaleur se diffuser sur son visage et tend ses mains vers les flammes. Il n'a eu aussi froid qu'une seule fois dans sa vie.

- Qui êtes-vous ? demande-t-il une nouvelle fois à son visiteur.

- Je suis venu vous écouter.

- M'écouter ? Qui est avec vous ?

Il a l'impression qu'ils ne sont pas seuls, que quelqu'un d'autre accompagne cet homme, quelqu'un qu'il ne parvient pas à distinguer.

- Personne, répond le voyageur, je suis venu seul. Vous habitiez ici ?

- Êtes-vous Jakob ?

- Non, je ne suis pas Jakob. Je m'étonne que ces murs tiennent encore debout, je vois que la maison est solide.

- Qui êtes-vous ? Êtes-vous Boas ?

- Je passais par là.

- Vous êtes déjà venu ici ?

- Oui.

- Quand ça ?

- Il y a des années. A l'époque où cette maison était encore habitée. Que sont devenus ces gens ? Savez-vous ce qu'est devenue la famille qui vivait ici ?

Allongé dans le noir et transi, il ne parvient plus à faire aucun mouvement. Il est à nouveau seul, le feu a disparu, de même que la maison abandonnée. Les ténèbres et le froid le cernent, la chaleur déserte peu à peu ses membres et son visage.

Quelque part, il entend à nouveau ce grattement.

Venu des profondeurs glacées et lointaines, le bruit approche et enfle constamment, bientôt suivi par de déchirants cris d'effroi.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-04-05T21:49:58+02:00

[…] - Je travaille dans la police.

– Vous ne devez pas beaucoup vous amuser.

– Non. Souvent, ce n’est pas drôle.

[…] Boas s’était immobilisé et avait regardé Erlendur.

– Qu’est-ce que vous me disiez que vous faites dans la police ?

– Je dirige des enquêtes.

– De quel genre ?

– De différentes natures, grand banditisme, meurtres, crimes violents.

– Toute la lie de l’humanité ?

– On peut le dire.

– Et les disparitions ?

– Oui, aussi.

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Extrait ajouté par 21la 2013-03-05T22:08:55+01:00

Nouvel extrait

Ce qu'il voulait, c'était découvrir la vérité dans chacune des enquêtes qu'il menait. La seule chose qui lui avait toujours importé était d'obtenir les réponses aux questions qu'il se posait. De découvrir ce qui s'était perdu, avait été oublié et que personne avant lui n'avait jamais trouvé

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Extrait ajouté par bridget 2013-02-20T22:18:15+01:00

Un médecin entra dans la chambre de Hrund pour vérifier son goutte à goutte, il lui demanda comment elle se sentait, lança un regard inquisiteur à Erlendur qui en lui adressa pas un mot. L'homme prit congé précipitamment. Hrund demanda à Erlendur d'arranger un peu les oreillers qui la calaient dans le lit et de lui servir un verre d'eau. Il attrapa la carafe que l'infirmière venait de rapport. Hrund avala une gorgée et reposa le verre.

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