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Liste des extraits

Chapitre 1

Eva Miller

Le bureau de Thomas, mon patron, se trouvait à quelques minutes de chez moi, au centre de la petite ville de Wittenheim. Il s’agissait d’un endroit calme où il faisait bon vivre. Je travaillais pour cet homme depuis mon arrivée en Alsace, cinq ans auparavant. Il m’avait appris tout ce qu’il savait en matière de combat et m’avait formée pour exterminer les vampires les plus dangereux. Il m’avait envoyée sur ma première mission d’exécution quelques mois après notre rencontre, et depuis ce jour, il faisait régulièrement appel à moi pour tuer les sangsues hors-la-loi. Ce n’était pas un travail de tout repos et ma vie ne tenait souvent qu’à un fil. Néanmoins, j’avais réussi à acquérir une certaine renommée dans ce domaine à seulement vingt-trois ans. Même si la reconnaissance n’était pas ma principale motivation, cela fait toujours plaisir d’être remercié pour un travail bien exécuté, sans mauvais jeux de mots !

En vérité, j’avais postulé pour ce boulot dans l’unique but de satisfaire ma vengeance personnelle. D’autres le faisaient pour l’argent ou pour l’adrénaline, moi, je recherchais désespérément le vampire qui avait tué mon père deux mois avant ma naissance. Grandir sans lui avait été une véritable souffrance. Je n’avais pu le connaître que grâce aux nombreuses photographies qui parsemaient les murs de la maison. J’avais une idée de ce à quoi il pouvait ressembler. Un grand homme séduisant, aux cheveux aussi noirs que les miens, des prunelles foncées lui donnant un air sévère, mais un sourire qui lui assurait une certaine douceur, annulant son regard dur. Il me manquait terriblement, même si je n’avais jamais pu le rencontrer. Et comme si cela n’avait pas été suffisant pour accentuer ma différence, la nature avait décidé de me donner quelques avantages par rapport aux autres humains. Les maladies, aussi bénignes soient-elles, ne meurtrissaient jamais mon corps. Je bénéficiais d’une plus grande rapidité, d’une intelligence plus développée et d’une plus grande force que les autres humains. Certains auraient tout donné pour se retrouver à ma place, mais personnellement, je trouvais cela très handicapant. Je me sentais constamment seule et incomprise. L’unique personne capable de se mettre à ma place restait ma mère, car je ne comptais que très peu d’amies, et encore moins de petits copains !

Une piste m’avait guidée jusqu’en Alsace, dans l’est de la France. Le nombre de vampire ne cessait de croître dans cette région. Bien moins ensoleillée que le sud, elle offrait un abri des plus alléchants pour les vampires. De plus, sa concentration de population leurs offraient suffisamment de nourriture pour un régiment. Ces saletés de suceurs de sang se comptaient déjà par centaines dans ce coin de la France.

Alors, autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

Mais je m’étais juré de ne pas quitter ce monde sans avoir réglé le compte de l’assassin de mon père.

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Chapitre 4

Il faisait sombre dans cette petite ruelle. Cela m’intrigua. Depuis que j’étais devenue une vampire, ma vision dans l’obscurité était parfaite. Pourtant, je distinguais à peine le sol où je m’aventurais. J’aperçus une ombre gigantesque s’approcher vers moi. Je voulus m’enfuir, mais au même moment quelqu’un me tira de mon sommeil. Une grosse main écrasait ma bouche, m’empêchant de crier au secours. C’est alors que je reconnus mon agresseur. Il s’agissait de Vladimir, le vampire que j’étais censée chasser quand j’étais encore humaine. Son visage grassouillet était marqué par un sourire narquois. L’expression qui traversa ses petits yeux ronds signifiait qu’il allait prendre un malin plaisir à me faire souffrir. Avant de pouvoir réagir, Vladimir m’assena un violent coup de poing dans la tête. Je retombais, une fois de plus, dans les pommes. Décidément, je commençais à y être abonnée.

Lorsque je repris connaissance, ma tête ne me faisait pas souffrir. Cela m'étonnait, après le coup que j’avais reçu. Mon corps se régénérait de plus en plus vite. C’était une bonne nouvelle, vu la vitesse à laquelle je m’attirais des ennuis ! Mon agresseur m’avait soigneusement ligotée sur une petite chaise en bois bon marché. Les murs de la pièce n’étaient même pas peints. Une simple ampoule pendait au plafond. La lumière était d’une faible intensité. Une odeur de sang frais, que j’avais déjà sentie auparavant, vint se loger dans mes narines. Je devais sans doute me trouver dans l’immeuble désaffecté de Vladimir. Je tentais de me détacher, mais mes liens avaient été beaucoup trop serrés. Au même moment, Vladimir entra dans la pièce en défonçant la porte d’un coup de pied. Il s’avança vers moi d’un air triomphant.

- Alors c’est toi la fameuse chasseuse de vampire… Je te voyais un peu plus… humaine, dit-il d’un air étonné.

Sa voix caverneuse et son fort accent russe le rendaient encore plus terrifiant. Il passa sa grande main dans mes cheveux et continua.

- Je sens qu’on va beaucoup s’amuser tous les deux. Je trouve ça vraiment dommage de gâcher une telle beauté. Je ferais donc très doucement.

- Que me voulez-vous ?

- Je veux te tuer. Toute personne qui ose me défier doit le payer de sa vie. Tu as pénétré chez moi dans l’intention de me tuer. Tu as eu de la chance de m’échapper. Mais maintenant que je t’ai retrouvé, tu vas devoir payer.

Je réfléchis à toute vitesse dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse. Je disposais de très peu de temps pour trouver une échappatoire. Vladimir se rapprocha encore de moi et déchira mes vêtements.

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Chapitre 3

J’avais l'impression de brûler de l’intérieur tant mon estomac me faisait souffrir. Raphaël me quitta, un court instant, et revint avec un grand verre en cristal rempli de sang. L’odeur qui parvint à mes narines me fit perdre le contrôle de mon corps et je ne pus m’empêcher de sauter sur le verre. Je lui arrachais des mains ma nourriture et l’avalais d’une traite. Le précieux liquide tiède coula rapidement le long de ma gorge. J’eus soudain la chair de poule et la pièce se mit à tanguer autour de moi. J’allais m’évanouir, lorsque Raphaël me prit dans ses bras et me serra si fort contre lui, qu’il faillit me couper la respiration. Il me chuchota à l’oreille que ma transformation était sur le point de s’achever et qu’il fallait que je tienne bon, ce malaise n’allait pas durer longtemps. Lorsqu’il desserra son étreinte, je me sentis mieux. Mon estomac semblait satisfait, il cessa de me faire mal. Je remarquais alors le spectacle que nous offrait un trio de jeunes personnes, toutes plus belles les unes que les autres, quelques mètres derrière le canapé. Une humaine était attachée au plafond à l’aide de deux larges cordes qui s’enroulaient autour de ses poignets tels des serpents qui s’apprêtaient à dévorer sa proie. Ses longs cheveux roux tombaient sur ses hanches. Son visage était rempli de maquillage. Je ne savais pas combien de temps cette femme avait passé pour se préparer avant son entretien avec les vampires. A mon avis, elle avait dû s’y prendre très tôt dans la journée ! Une vampire aux cheveux très courts s’abreuvait au niveau de l’artère fémorale de l’humaine attachée. Elle semblait partie dans un autre monde, tant le sang de cette femme était enivrant.

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Chapitre 5 :

Un coup de feu retentit pendant mon sommeil, ce qui me réveilla en sursaut. Je cherchai l’origine de ce bruit. Je tendis l’oreille et entendis des bruits de lutte non loin de ma chambre. Je me dégageai de l’étreinte d’Alaric et enfilai une robe de chambre en soie rouge qui recouvrait à peine mes genoux. Je sortis de la chambre et me dirigeai vers les bruits, jusqu’au moment où je distinguai une voix que je reconnus instantanément. Maddi, ma meilleure amie, hurlait mon prénom. Je courus à toute vitesse à travers le couloir sombre, avec pour seul guide, les hurlements de mon amie. Lorsque Maddi m’aperçut, elle prononça mon nom dans un murmure de soulagement. Mais lorsqu’elle me vit de plus près, ses yeux s’emplirent d’effroi. Elle ne s’attendait sûrement pas à me voir si pâle ! Un vampire la tenait fermement dans ses bras, si bien qu’elle pouvait à peine bouger. Deux autres vampires gisaient sur le sol. Ils poussaient de petits cris d’agonie, ce qui me donna la chair de poule. Je vis également une arme à feu, probablement celle de Maddi, qui reposait au pied de l’un des vampires. Je me précipitai vers mon amie, mais Vatilia s’interposa, m’empêchant de la rejoindre. Elle avait surgi de nulle part, sans un bruit, comme à son habitude. Aaron arrivait à son tour. Il suivait Vatilia comme son ombre. Ils étaient décidément inséparables. Je tentai de m’adresser à Vatilia de manière polie et sans montrer mon empressement.

- Bonjour Vatilia ! Je te présente ma meilleure amie, Maddi. Je suis désolée pour les éventuels dégâts qu’elle aurait pu causer, annonçai-je en pointant Maddi du doigt. Pourrais-tu me laisser lui parler ? Je lui dois quelques explications sur ma disparition…

Mes yeux s’emplirent de larmes malgré moi. Je n’avais pas encore réalisé à quel point ma vie avait changé avant de revoir Maddison. Vatilia m’observa attentivement avant de répondre.

- Je serais folle de te laisser parler avec cette humaine. Tu y es bien trop attachée. Je ne peux pas prendre le risque de te voir repartir avec elle.

Son expression se fit dure. Je n’aurais pas réussi à la faire changer d’avis, quoi que je puisse dire. Je baissai donc les yeux en signe de soumission. Plusieurs évènements se succédèrent rapidement. D’abord, je bondis vers Maddi et la pris dans mes bras en repoussant le vampire qui la tenait. La seconde d’après, Vatilia m’attrapa par la gorge et me cloua contre le mur. Son regard me fit froid dans le dos. Avant que je ne puisse protester, elle m’envoya dans les airs d’un geste et j’atterris quelques mètres plus loin.

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Chapitre 2

La scène devenait vraiment irréelle. Elle me donnait l’impression d’être dans un mauvais rêve ou dans un film d’horreur. La surprise m’empêchait de crier au secours, ou de me débattre. Ma lèvre inférieure me brûlait. Je passais ma langue dessus et le goût métallique du sang submergea ma bouche. L’homme qui m’avait frappée un peu plus tôt m’avait ouvert la lèvre ! Il allait me le payer. Je me trouvais toujours sur une autre planète, jusqu’à ce que je sente une odeur qui me sortit instantanément de ma léthargie. Mes ravisseurs puaient le sang ! Super ! J’avais probablement affaire à des vampires. Ils m’avaient dépouillée de toutes mes armes. Ces suceurs de sang m’avaient minutieusement fouillée pour ne rien rater. Aucun mot ne sortait de ma bouche. Je me sentais terrorisée. Je m’étais rarement retrouvée dans une situation aussi périlleuse. Je remarquais un septième homme, un peu en retrait. Son visage, éclairé par la lumière du lampadaire, semblait merveilleux. Je n’eus pas le temps d’en voir davantage, car un vampire s’approchait dangereusement de ma gorge.

- Recule suceur de sang ! hurlai-je.

Je m’effrayais moi-même. Je ne voulais pas crier, mais ma peur, elle, c’était tout ce qu’elle souhaitait.

Le vampire, à qui je m’étais si élégamment adressée, ne recula pas pour autant. Il fit comme s’il ne m’entendait pas et continua à s’approcher de ma gorge. Mon cœur battait à cent à l’heure. Si ces vampires ne m’achevaient pas rapidement, je risquais probablement la crise cardiaque ! Mon instinct de survie me permit de trouver la force pour me débattre. Malheureusement, mes efforts ne servaient pas à grand-chose. Avec quatre vampires sur moi, je pouvais faire ce que je voulais, ils conservaient leur avantage. Je ne pouvais même pas bouger le petit doigt. Je fis la seule chose dont j’étais encore capable, je crachais sur le vampire qui reluquait ma gorge. Mes nouveaux amis n’apprécièrent pas mon geste, car l’un d’eux me frappa à la tête si violemment, que je m’évanouis. La seule chose que je sentis, avant de tomber dans les pommes, fut deux canines qui me transperçaient la gorge. Super !

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Quand je repris mes esprits, Alaric approchait de moi sous sa forme d’homme-loup. Je ne savais pas combien de temps j’étais restée inconsciente. Alaric avait sûrement pris soin de moi jusqu’à mon réveil. Je tentais de me relever, mais l’homme-loup me gifla. Ce qui me cloua au sol. Il s’approcha de mon oreille et chuchota « Tu fais toujours confiance aux mauvaises personnes, ma puce ». J’étais terrifiée et sous le choc. Alaric était le traître. Il m’avait sûrement menti au sujet d’Aaron. Je m’étais fait avoir sur toute la ligne.

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